Студопедия
Случайная страница | ТОМ-1 | ТОМ-2 | ТОМ-3
АрхитектураБиологияГеографияДругоеИностранные языки
ИнформатикаИсторияКультураЛитератураМатематика
МедицинаМеханикаОбразованиеОхрана трудаПедагогика
ПолитикаПравоПрограммированиеПсихологияРелигия
СоциологияСпортСтроительствоФизикаФилософия
ФинансыХимияЭкологияЭкономикаЭлектроника

Chapitre VI. L’Ennui

LE ROUGE ET LE NOIR | Chapitre premier. Une petite ville | Chapitre II. Un maire | Chapitre III. Le Bien des pauvres | Chapitre IV. Un pиre et un fils | Chapitre VIII. Petits йvйnements | Chapitre IX. Une soirйe а la campagne | Chapitre X. Un grand cњur et une petite fortune | Chapitre XI. Une soirйe | Chapitre XII. Un voyage |


Читайте также:
  1. Chapitre I La ligne
  2. Chapitre II Les camarades
  3. Chapitre II. Entrйe dans le monde
  4. Chapitre II. Un maire
  5. Chapitre III L’Avion
  6. Chapitre III. Le Bien des pauvres
  7. Chapitre III. Les Premiers pas

 

Non so piщ cosa son,

Cosa facio.

 

MOZART. Figaro.

 

Avec la vivacitй et la grвce qui lui йtaient naturelles quand elle йtait loin des regards des hommes, Mme de Rкnal sortait par la porte-fenкtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperзut prиs de la porte d’entrйe la figure d’un jeune paysan presque encore enfant, extrкmement pвle et qui venait de pleurer. Il йtait en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette.

 

Le teint de ce petit paysan йtait si blanc, ses yeux si doux, que l’esprit un peu romanesque de Mme de Rкnal eut d’abord l’idйe que ce pouvait кtre une jeune fille dйguisйe, qui venait demander quelque grвce а M. le maire. Elle eut pitiй de cette pauvre crйature, arrкtйe а la porte d’entrйe, et qui йvidemment n’osait pas lever la main jusqu’а la sonnette. Mme de Rкnal s’approcha, distraite un instant de l’amer chagrin que lui donnait l’arrivйe du prйcepteur. Julien, tournй vers la porte, ne la voyait pas s’avancer. Il tressaillit quand une voix douce dit tout prиs de son oreille:

 

– Que voulez-vous ici, mon enfant?

 

Julien se tourna vivement, et, frappй du regard si rempli de grвce de Mme de Rкnal, il oublia une partie de sa timiditй. Bientфt, йtonnй de sa beautй, il oublia tout mкme ce qu’il venait faire. Mme de Rкnal avait rйpйtй sa question.

 

– Je viens pour кtre prйcepteur, Madame, lui dit-il enfin, tout honteux de ses larmes qu’il essuyait de son mieux.

 

Mme de Rкnal resta interdite, ils йtaient fort prиs l’un de l’autre а se regarder. Julien n’avait jamais vu un кtre aussi bien vкtu et surtout une femme avec un teint si йblouissant, lui parler d’un air doux. Mme de Rкnal regardait les grosses larmes qui s’йtaient arrкtйes sur les joues si pвles d’abord et maintenant si roses de ce jeune paysan. Bientфt elle se mit а rire, avec toute la gaietй folle d’une jeune fille, elle se moquait d’elle-mкme et ne pouvait se figurer tout son bonheur. Quoi, c’йtait lа ce prйcepteur qu’elle s’йtait figurй comme un prкtre sale et mal vкtu, qui viendrait gronder et fouetter ses enfants!

 

– Quoi, Monsieur, lui dit-elle enfin, vous savez le latin?

 

Ce mot de Monsieur йtonna si fort Julien qu’il rйflйchit un instant.

 

– Oui, Madame, dit-il timidement.

 

Mme de Rкnal йtait si heureuse, qu’elle osa dire а Julien:

 

– Vous ne gronderez pas trop ces pauvres enfants?

 

– Moi, les gronder, dit Julien йtonnй, et pourquoi?

 

– N’est-ce pas, Monsieur, ajouta-t-elle aprиs un petit silence et d’une voix dont chaque instant augmentait l’йmotion, vous serez bon pour eux, vous me le promettez?

 

S’entendre appeler de nouveau Monsieur, bien sйrieusement, et par une dame si bien vкtue, йtait au-dessus de toutes les prйvisions de Julien: dans tous les chвteaux en Espagne de sa jeunesse, il s’йtait dit qu’aucune dame comme il faut ne daignerait lui parler que quand il aurait un bel uniforme. Mme de Rкnal, de son cфtй, йtait complиtement trompйe par la beautй du teint, les grands yeux noirs de Julien et ses jolis cheveux qui frisaient plus qu’а l’ordinaire, parce que pour se rafraоchir il venait de plonger la tкte dans le bassin de la fontaine publique. А sa grande joie, elle trouvait l’air timide d’une jeune fille а ce fatal prйcepteur, dont elle avait tant redoutй pour ses enfants la duretй et l’air rйbarbatif. Pour l’вme si paisible de Mme de Rкnal, le contraste de ses craintes et de ce qu’elle voyait fut un grand йvйnement. Enfin elle revint de sa surprise. Elle fut йtonnй de se trouver ainsi а la porte de sa maison avec ce jeune homme presque en chemise et si prиs de lui.

 

– Entrons, Monsieur, lui dit-elle d’un air assez embarrassй.

 

De sa vie une sensation purement agrйable n’avait aussi profondйment йmu Mme de Rкnal, jamais une apparition aussi gracieuse n’avait succйdй а des craintes plus inquiйtantes. Ainsi ses jolis enfant, si soignйs par elle, ne tomberaient pas dans les mains d’un prкtre sale et grognon. А peine entrйe sous le vestibule, elle se retourna vers Julien qui la suivait timidement. Son air йtonnй, а l’aspect d’une maison si belle, йtait une grвce de plus aux yeux de Mme de Rкnal. Elle ne pouvait en croire ses yeux, il lui semblait surtout que le prйcepteur devait avoir un habit noir.

 

– Mais, est-il vrai, Monsieur, lui dit-elle en s’arrкtant encore, et craignant mortellement de se tromper, tant sa croyance la rendait heureuse, vous savez le latin?

 

Ces mots choquиrent l’orgueil de Julien et dissipиrent le charme dans lequel il vivait depuis un quart d’heure.

 

– Oui, Madame, lui dit-il en cherchant а prendre un air froid; je sais le latin aussi bien que M. le curй, et mкme quelquefois il a la bontй de dire mieux que lui.

 

Mme de Rкnal trouva que Julien avait l’air fort mйchant, il s’йtait arrкtй а deux pas d’elle. Elle s’approcha et lui dit а mi-voix:

 

– N’est-ce pas, les premiers jours, vous ne donnerez pas le fouet а mes enfants, mкme quand ils ne sauraient pas leurs leзons.

 

Ce ton si doux et presque suppliant d’une si belle dame fit tout а coup oublier а Julien ce qu’il devait а sa rйputation de latiniste. La figure de Mme de Rкnal йtait prиs de la sienne, il sentit le parfum des vкtements d’йtй d’une femme, chose si йtonnante pour un pauvre paysan. Julien rougit extrкmement et dit avec un soupir et d’une voix dйfaillante:

 

– Ne craignez rien, Madame, je vous obйirai en tout.

 

Ce fut en ce moment seulement, quand son inquiйtude pour ses enfants fut tout а fait dissipйe, que Mme de Rкnal fut frappйe de l’extrкme beautй de Julien. La forme presque fйminine de ses traits et son air d’embarras ne semblиrent point ridicules а une femme extrкmement timide elle-mкme. L’air mвle que l’on trouve communйment nйcessaire а la beautй d’un homme lui eыt fait peur.

 

– Quel вge avez-vous, Monsieur? dit-elle а Julien.

 

– Bientфt dix-neuf ans.

 

– Mon fils aоnй a onze ans, reprit Mme de Rкnal tout а fait rassurйe, ce sera presque un camarade pour vous, vous lui parlerez raison. Une fois son pиre a voulu le battre, l’enfant a йtй malade pendant toute une semaine, et cependant c’йtait un bien petit coup.

 

Quelle diffйrence avec moi, pensa Julien. Hier encore mon pиre m’a battu. Que ces gens riches sont heureux!

 

Mme de Rкnal en йtait dйjа а saisir les moindres nuances de ce qui se passait dans l’вme du prйcepteur; elle prit ce mouvement de tristesse pour de la timiditй, et voulut l’encourager.

 

– Quel est votre nom, Monsieur, lui dit-elle avec un accent et une grвce dont Julien sentit tout le charme, sans pouvoir s’en rendre compte.

 

– On m’appelle Julien Sorel, Madame; je tremble en entrant pour la premiиre fois de ma vie dans une maison йtrangиre, j’ai besoin de votre protection et que vous me pardonniez bien des choses les premiers jours. Je n’ai jamais йtй au collиge, j’йtais trop pauvre; je n’ai jamais parlй а d’autres hommes que mon cousin le chirurgien-major, membre de la Lйgion d’honneur, et M. le curй Chйlan. Il vous rendra bon tйmoignage de moi. Mes frиres m’ont toujours battu, ne les croyez pas s’ils vous disent du mal de moi, pardonnez mes fautes, Madame, je n’aurai jamais mauvaise intention.

 

Julien se rassurait pendant ce long discours, il examinait Mme de Rкnal. Tel est l’effet de la grвce parfaite, quand elle est naturelle au caractиre, et que surtout la personne qu’elle dйcore ne songe pas а avoir de la grвce, Julien, qui se connaissait fort bien en beautй fйminine, eыt jurй dans cet instant qu’elle n’avait que vingt ans. Il eut sur-le-champ l’idйe hardie de lui baiser la main. Bientфt il eut peur de son idйe; un instant aprиs, il se dit: Il y aurait de la lвchetй а moi de ne pas exйcuter une action qui peut m’кtre utile, et diminuer le mйpris que cette belle dame a probablement pour un pauvre ouvrier а peine arrachй а la scie. Peut-кtre Julien fut-il un peu encouragй par ce mot de joli garзon, que depuis six mois il entendait rйpйter le dimanche par quelques jeunes filles. Pendant ces dйbats intйrieurs, Mme de Rкnal lui adressait deux ou trois mots d’instruction sur la faзon de dйbuter avec les enfants. La violence que se faisait Julien le rendit de nouveau fort pвle; il dit, d’un air contraint:

 

– Jamais, Madame, je ne battrai vos enfants; je le jure devant Dieu.

 

Et en disant ces mots, il osa prendre la main de Mme de Rкnal et la porter а ses lиvres. Elle fut йtonnйe de ce geste, et par rйflexion choquйe. Comme il faisait trиs chaud, son bras йtait tout а fait nu sous son chвle, et le mouvement de Julien, en portant la main а ses lиvres, l’avait entiиrement dйcouvert. Au bout de quelques instants, elle se gronda elle-mкme, il lui sembla qu’elle n’avait pas йtй assez rapidement indignйe.

 

M. de Rкnal, qui avait entendu parler, sortit de son cabinet; du mкme air majestueux et paterne qu’il prenait lorsqu’il faisait des mariages а la mairie, il dit а Julien:

 

– Il est essentiel que je vous parle avant que les enfants ne vous voient.

 

Il fit entrer Julien dans une chambre et retint sa femme qui voulait les laisser seuls. La porte fermйe, M. de Rкnal s’assit avec gravitй.

 

– M. le curй m’a dit que vous йtiez un bon sujet, tout le monde vous traitera ici avec honneur, et si je suis content, j’aiderai а vous faire par la suite un petit йtablissement. Je veux que vous ne voyiez plus ni parents ni amis, leur ton ne peut convenir а mes enfants. Voici trente-six francs pour le premier mois; mais j’exige votre parole de ne pas donner un sou de cet argent а votre pиre.

 

M. de Rкnal йtait piquй contre le vieillard, qui, dans cette affaire, avait йtй plus fin que lui.

 

– Maintenant, Monsieur, car d’aprиs mes ordres tout le monde ici va vous appeler Monsieur, et vous sentirez l’avantage d’entrer dans une maison de gens comme il faut; maintenant, Monsieur, il n’est pas convenable que les enfants vous voient en veste. Les domestiques l’ont-ils vu? dit M. de Rкnal а sa femme.

 

– Non, mon ami, rйpondit-elle d’un air profondйment pensif.

 

– Tant mieux. Mettez ceci, dit-il au jeune homme surpris, en lui donnant une redingote а lui. Allons maintenant chez M. Durand, le marchand de drap.

 

Plus d’une heure aprиs, quand M. de Rкnal rentra avec le nouveau prйcepteur tout habillй de noir, il retrouva sa femme assise а la mкme place. Elle se sentit tranquillisйe par la prйsence de Julien, en l’examinant elle oubliait d’en avoir peur. Julien ne songeait point а elle; malgrй toute sa mйfiance du destin et des hommes, son вme dans ce moment n’йtait que celle d’un enfant, il lui semblait avoir vйcu des annйes depuis l’instant oщ, trois heures auparavant, il йtait tremblant dans l’йglise. Il remarqua l’air glacй de Mme de Rкnal, il comprit qu’elle йtait en colиre de ce qu’il avait osй lui baiser la main. Mais le sentiment d’orgueil que lui donnait le contact d’habits si diffйrents de ceux qu’il avait coutume de porter le mettait tellement hors de lui-mкme, et il avait tant d’envie de cacher sa joie, que tous ses mouvements avaient quelque chose de brusque et de fou. Mme de Rкnal le contemplait avec des yeux йtonnйs.

 

– De la gravitй, Monsieur, lui dit M. de Rкnal, si vous voulez кtre respectй de mes enfants et de mes gens.

 

– Monsieur, rйpondit Julien, je suis gкnй dans ces nouveaux habits; moi, pauvre paysan, je n’ai jamais portй que des vestes; j’irai, si vous le permettez, me renfermer dans ma chambre.

 

– Que te semble de cette nouvelle acquisition? dit M. de Rкnal а sa femme.

 

Par un mouvement presque instinctif, et dont certainement elle ne se rendit pas compte, Mme de Rкnal dйguisa la vйritй а son mari.

 

– Je ne suis point aussi enchantйe que vous de ce petit paysan, vos prйvenances en feront un impertinent que vous serez obligй de renvoyer avant un mois.

 

– Eh bien! nous le renverrons, ce sera une centaine de francs qu’il m’en pourra coыter, et Verriиres sera accoutumйe а voir un prйcepteur aux enfants de M. de Rкnal. Ce but n’eыt point йtй rempli si j’eusse laissй а Julien l’accoutrement d’un ouvrier. En le renvoyant, je retiendrai, bien entendu, l’habit noir complet que je viens de lever chez le drapier. Il ne lui restera que ce que je viens de trouver tout fait chez le tailleur, et dont je l’ai couvert.

 

L’heure que Julien passa dans sa chambre parut un instant а Mme de Rкnal. Les enfants, auxquels l’on avait annoncй le nouveau prйcepteur, accablaient leur mиre de questions. Enfin Julien parut. C’йtait un autre homme. C’eыt йtй mal parler que de dire qu’il йtait grave; c’йtait la gravitй incarnйe. Il fut prйsentй aux enfants, et leur parla d’un air qui йtonna M. de Rкnal lui-mкme.

 

– Je suis ici, Messieurs, leur dit-il en finissant son allocution, pour vous apprendre le latin. Vous savez ce que c’est que de rйciter une leзon. Voici la sainte Bible, dit-il en leur montrant un petit volume in-32, reliй en noir. C’est particuliиrement l’histoire de Notre-Seigneur Jйsus-Christ, c’est la partie qu’on appelle le Nouveau Testament. Je vous ferai souvent rйciter des leзons, faites-moi rйciter la mienne.

 

Adolphe, l’aоnй des enfants, avait pris le livre.

 

– Ouvrez-le, au hasard, continua Julien, et dites-moi le premier mot d’un alinйa. Je rйciterai par cњur le livre sacrй, rиgle de notre conduite а tous, jusqu’а ce que vous m’arrкtiez.

 

Adolphe ouvrit le livre, lut un mot, et Julien rйcita toute la page avec la mкme facilitй que s’il eыt parlй franзais. M. de Rкnal regardait sa femme d’un air de triomphe. Les enfants, voyant l’йtonnement de leurs parents, ouvraient de grands yeux. Un domestique vint а la porte du salon, Julien continua de parler latin. Le domestique resta d’abord immobile, et ensuite disparut. Bientфt la femme de chambre de Madame et la cuisiniиre arrivиrent prиs de la porte; alors Adolphe avait dйjа ouvert le livre en huit endroits, et Julien rйcitait toujours avec la mкme facilitй.

 

– Ah, mon Dieu! le joli petit prкtre, dit tout haut la cuisiniиre, bonne fille fort dйvote.

 

L’amour-propre de M. de Rкnal йtait inquiet; loin de songer а examiner le prйcepteur, il йtait tout occupй а chercher dans sa mйmoire quelques mots latins; enfin, il put dire un vers d’Horace. Julien ne savait de latin que sa Bible. Il rйpondit en fronзant le sourcil:

 

– Le saint ministиre auquel je me destine m’a dйfendu de lire un poиte aussi profane.

 

M. de Rкnal cita un assez grand nombre de prйtendus vers d’Horace. Il expliqua а ses enfants ce que c’йtait qu’Horace; mais les enfants, frappйs d’admiration, ne faisaient guиre attention а ce qu’il disait. Ils regardaient Julien.

 

Les domestiques йtant toujours а la porte, Julien crut devoir prolonger l’йpreuve:

 

– Il faut, dit-il au plus jeune des enfants, que M. Stanislas-Xavier m’indique aussi un passage du livre saint.

 

Le petit Stanislas, tout fier, lut tant bien que mal le premier mot d’un alinйa, et Julien dit toute la page. Pour que rien ne manquвt au triomphe de M. de Rкnal, comme Julien rйcitait, entrиrent M. Valenod, le possesseur des beaux chevaux normands, et M. Charcot de Maugiron, sous-prйfet de l’arrondissement. Cette scиne valut а Julien le titre de Monsieur; les domestiques eux-mкmes n’osиrent pas le lui refuser.

 

Le soir, tout Verriиres afflua chez M. de Rкnal pour voir la merveille. Julien rйpondait а tous d’un air sombre qui tenait а distance. Sa gloire s’йtendit si rapidement dans la ville, que peu de jours aprиs M. de Rкnal, craignant qu’on ne le lui enlevвt, lui proposa de signer un engagement de deux ans.

 

– Non, Monsieur, rйpondit froidement Julien, si vous vouliez me renvoyer je serais obligй de sortir. Un engagement qui me lie sans vous obliger а rien n’est point йgal, je le refuse.

 

Julien sut si bien faire que, moins d’un mois aprиs son arrivйe dans la maison, M. de Rкnal lui-mкme le respectait. Le curй йtant brouillй avec MM. de Rкnal et Valenod, personne ne put trahir l’ancienne passion de Julien pour Napolйon, il n’en parlait qu’avec horreur.


Дата добавления: 2015-11-14; просмотров: 47 | Нарушение авторских прав


<== предыдущая страница | следующая страница ==>
Chapitre V. Une nйgociation| Chapitre VII. Les Affinitйs йlectives

mybiblioteka.su - 2015-2024 год. (0.023 сек.)