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Chapitre II. Entrйe dans le monde

Chapitre XXI. Dialogue avec un maоtre | Chapitre XXII. Faзons d’agir en 1830 | Chapitre XXIII. Chagrins d’un fonctionnaire | Chapitre XXIV. Une capitale | Chapitre XXV. Le Sйminaire | Chapitre XXVI. Le Monde ou ce qui manque au riche | Chapitre XXVII. Premiиre Expйrience de la vie | Chapitre XXVIII. Une procession | Chapitre XXIX. Le Premier Avancement | Chapitre XXX. Un ambitieux |


Читайте также:
  1. Chapitre I La ligne
  2. Chapitre II Les camarades
  3. Chapitre II. Un maire
  4. Chapitre III L’Avion
  5. Chapitre III. Le Bien des pauvres
  6. Chapitre III. Les Premiers pas

 

Souvenir ridicule et touchant: le premier salon oщ а dix-huit ans l’on a paru seul et sans appui! le regard d’une femme suffisait pour m’intimider. Plus je voulais plaire, plus je devenais gauche. Je me faisais de tout les idйes les plus fausses; ou je me livrais sans motifs, ou je voyais dans un homme un ennemi parce qu’il m’avait regardй d’un air grave. Mais alors, au milieu des affreux malheurs de ma timiditй, qu’un beau jour йtait beau!

 

KANT.

 

Julien s’arrкtait йbahi au milieu de la cour.

 

– Ayez donc l’air raisonnable, dit l’abbй Pirard; il vous vient des idйes horribles, et puis vous n’кtes qu’un enfant! Oщ est le nil mirari d’Horace? (Jamais d’enthousiasme.) Songez que ce peuple de laquais, vous voyant йtabli ici, va chercher а se moquer de vous; ils verront en vous un йgal, mis injustement au-dessus d’eux. Sous les dehors de la bonhomie, des bons conseils, du dйsir de vous guider, ils vont essayer de vous faire tomber dans quelque grosse balourdise.

 

– Je les en dйfie, dit Julien en se mordant la lиvre, et il reprit toute sa mйfiance.

 

Les salons que ces messieurs traversиrent au premier йtage, avant d’arriver au cabinet du marquis, vous eussent semblй, ф mon lecteur, aussi tristes que magnifiques. On vous les donnerait tels qu’ils sont, que vous refuseriez de les habiter; c’est la patrie du bвillement et du raisonnement triste. Ils redoublиrent l’enchantement de Julien. Comment peut-on кtre malheureux, pensait-il, quand on habite un sйjour aussi splendide!

 

Enfin, ces messieurs arrivиrent а la plus laide des piиces de ce superbe appartement: а peine s’il y faisait jour; lа se trouva un petit homme maigre, а l’њil vif et en perruque blonde. L’abbй se retourna vers Julien et le prйsenta. C’йtait le marquis. Julien eut beaucoup de peine а le reconnaоtre, tant il lui trouva l’air poli. Ce n’йtait plus le grand seigneur, а mine si altiиre, de l’abbaye de Bray-le-Haut. Il sembla а Julien que sa perruque avait beaucoup trop de cheveux. А l’aide de cette sensation, il ne fut point du tout intimidй. Le descendant de l’ami de Henri III lui parut d’abord avoir une tournure assez mesquine. Il йtait fort maigre et s’agitait beaucoup. Mais il remarqua bientфt que le marquis avait une politesse encore plus agrйable а l’interlocuteur que celle de l’йvкque de Besanзon lui-mкme. L’audience ne dura pas trois minutes. En sortant, l’abbй dit а Julien:

 

– Vous avez regardй le marquis comme vous eussiez fait un tableau. Je ne suis pas un grand grec dans ce que ces gens-ci appellent la politesse, bientфt vous en saurez plus que moi; mais enfin la hardiesse de votre regard m’a semblй peu polie.

 

On йtait remontй en fiacre; le cocher arrкta prиs du boulevard; l’abbй introduisit Julien dans une suite de grands salons. Julien remarqua qu’il n’y avait pas de meubles. Il regardait une magnifique pendule dorйe, reprйsentant un sujet trиs indйcent selon lui, lorsqu’un monsieur fort йlйgant s’approcha d’un air riant. Julien fit un demi-salut.

 

Le monsieur sourit et lui mit la main sur l’йpaule. Julien tressaillit et fit un saut en arriиre. Il rougit de colиre. L’abbй Pirard, malgrй sa gravitй, rit aux larmes. Le monsieur йtait un tailleur.

 

Je vous rends votre libertй pour deux jours, lui dit l’abbй en sortant; c’est alors seulement que vous pourrez кtre prйsentй а Mme de La Mole. Un autre vous garderait comme une jeune fille, en ces premiers moments de votre sйjour dans cette nouvelle Babylone. Perdez-vous tout de suite, si vous avez а vous perdre, et je serai dйlivrй de la faiblesse que j’ai de penser а vous. Aprиs-demain matin, ce tailleur vous portera deux habits; vous donnerez cinq francs au garзon qui vous les essaiera. Du reste, ne faites pas connaоtre le son de votre voix а ces Parisiens-lа. Si vous dites un mot, ils trouveront le secret de se moquer de vous. C’est leur talent. Aprиs-demain soyez chez moi а midi… Allez, perdez-vous… J’oubliais, allez commander des bottes, des chemises, un chapeau aux adresses que voici.

 

Julien regardait l’йcriture de ces adresses.

 

– C’est la main du marquis, dit l’abbй; c’est un homme actif qui prйvoit tout, et qui aime mieux faire que commander. Il vous prend auprиs de lui pour que vous lui йpargniez ce genre de peines. Aurez-vous assez d’esprit pour bien exйcuter toutes les choses que cet homme vif vous indiquera а demi-mot? C’est ce que montera l’avenir: gare а vous!

 

Julien entra sans dire un seul mot chez les ouvriers indiquйs par les adresses; il remarqua qu’il en йtait reзu avec respect, et le bottier, en йcrivant son nom sur son registre, mit M. Julien de Sorel.

 

Au cimetiиre du Pиre-Lachaise, un monsieur fort obligeant, et encore plus libйral dans ses propos, s’offrit pour indiquer а Julien le tombeau du marйchal Ney, qu’une politique savante prive de l’honneur d’une йpitaphe. Mais en se sйparant de ce libйral, qui, les larmes aux yeux, le serrait presque dans ses bras, Julien n’avait plus de montre. Ce fut riche de cette expйrience que le surlendemain, а midi, il se prйsenta а l’abbй Pirard, qui le regarda beaucoup.

 

– Vous allez peut-кtre devenir un fat, lui dit l’abbй d’un air sйvиre. Julien avait l’air d’un fort jeune homme, en grand deuil; il йtait а la vйritй trиs bien, mais le bon abbй йtait trop provincial lui-mкme pour voir que Julien avait encore cette dйmarche des йpaules qui en province est а la fois йlйgance et importance. En voyant Julien, le marquis jugea ses grвces d’une maniиre si diffйrente de celle du bon abbй, qu’il lui dit:

 

– Auriez-vous quelque objection а ce que M. Sorel prоt des leзons de danse?

 

L’abbй resta pйtrifiй.

 

– Non, rйpondit-il enfin, Julien n’est pas prкtre.

 

Le marquis, montant deux а deux les marches d’un petit escalier dйrobй, alla lui-mкme installer notre hйros dans une jolie mansarde qui donnait sur l’immense jardin de l’hфtel. Il lui demanda combien il avait pris de chemises chez la lingиre.

 

– Deux, rйpondit Julien, intimidй de voir un si grand seigneur descendre а ces dйtails.

 

– Fort bien, reprit le marquis d’un air sйrieux et avec un certain ton impйratif et bref, qui donna а penser а Julien, fort bien! Prenez encore vingt-deux chemises. Voici le premier quartier de vos appointements.

 

En descendant de la mansarde, le marquis appela un homme вgй: Arsиne, lui dit-il, vous servirez M. Sorel. Peu de minutes aprиs, Julien se trouva seul dans une bibliothиque magnifique; ce moment fut dйlicieux. Pour n’кtre pas surpris dans son йmotion, il alla se cacher dans un petit coin sombre; de lа il contemplait avec ravissement le dos brillant des livres: Je pourrai lire tout cela, se disait-il. Et comment me dйplairais-je ici? M. de Rкnal se serait cru dйshonorй а jamais de la centiиme partie de ce que le marquis de La Mole vient de faire pour moi.

 

Mais voyons les copies а faire. Cet ouvrage terminй, Julien osa s’approcher des livres; il faillit devenir fou de joie en trouvant une йdition de Voltaire. Il courut ouvrir la porte de la bibliothиque pour n’кtre pas surpris. Il se donna ensuite le plaisir d’ouvrir chacun des quatre-vingts volumes. Ils йtaient reliйs magnifiquement, c’йtait le chef-d’њuvre du meilleur ouvrier de Londres. Il n’en fallait pas tant pour porter au comble l’admiration de Julien.

 

Une heure aprиs, le marquis entra, regarda les copies, et remarqua avec йtonnement que Julien йcrivait cela avec deux ll, cella. Tout ce que l’abbй m’a dit de sa science serait-il tout simplement un conte! Le marquis, fort dйcouragй, lui dit avec douceur:

 

– Vous n’кtes pas sыr de votre orthographe?

 

– Il est vrai, dit Julien, sans songer le moins du monde au tort qu’il se faisait; il йtait attendri des bontйs du marquis, qui lui rappelait le ton rogue de M. de Rкnal.

 

C’est du temps perdu que toute cette expйrience de petit abbй franc-comtois, pensa le marquis; mais j’avais un si grand besoin d’un homme sыr!

 

– Cela ne s’йcrit qu’avec une l, lui dit le marquis; quand vos copies seront terminйes, cherchez dans le dictionnaire les mots de l’orthographe desquels vous ne serez pas sыr.

 

А six heures, le marquis le fit demander, il regarda avec une peine йvidente les bottes de Julien: j’ai un tort а me reprocher, je ne vous ai pas dit que tous les jours а cinq heures et demie, il faut vous habiller.

 

Julien le regardait sans comprendre.

 

– Je veux dire mettre des bas. Arsиne vous en fera souvenir; aujourd’hui je ferai vos excuses.

 

En achevant ces mots, M. de La Mole faisait passer Julien dans un salon resplendissant de dorures. Dans les occasions semblables, M. de Rкnal ne manquait jamais de doubler le pas pour avoir l’avantage de passer le premier а la porte. La petite vanitй de son ancien patron fit que Julien marcha sur les pieds du marquis, et lui fit beaucoup de mal а cause de sa goutte. – Ah! il est balourd par-dessus le marchй, se dit celui-ci. Il le prйsenta а une femme de haute taille et d’un aspect imposant. C’йtait la marquise. Julien lui trouva l’air impertinent, un peu comme Mme de Maugiron, la sous-prйfиte de l’arrondissement de Verriиres, quand elle assistait au dоner de la Saint-Charles. Un peu troublй de l’extrкme magnificence du salon, Julien n’entendit pas ce que disait M. de La Mole. La marquise daigna а peine le regarder. Il y avait quelques hommes parmi lesquels Julien reconnut avec un plaisir indicible le jeune йvкque d’Agde, qui avait daignй lui parler quelques mois auparavant а la cйrйmonie de Bray-le-Haut. Ce jeune prйlat fut effrayй sans doute des yeux tendres que fixait sur lui la timiditй de Julien, et ne se soucia point de reconnaоtre ce provincial.

 

Les hommes rйunis dans ce salon semblиrent а Julien avoir quelque chose de triste et de contraint; on parle bas а Paris, et l’on n’exagиre pas les petites choses.

 

Un joli jeune homme, avec des moustaches, trиs pвle et trиs йlancй, entra vers les six heures et demie; il avait une tкte fort petite.

 

– Vous vous ferez toujours attendre, dit la marquise, а laquelle il baisait la main.

 

Julien comprit que c’йtait le comte de La Mole. Il le trouva charmant dиs le premier abord.

 

Est-il possible, se dit-il, que ce soit lа l’homme dont les plaisanteries offensantes doivent me chasser de cette maison!

 

А force d’examiner le comte Norbert, Julien remarqua qu’il йtait en bottes et en йperons; et moi je dois кtre en souliers, apparemment comme infйrieur. On se mit а table. Julien entendit la marquise qui disait un mot sйvиre, en йlevant un peu la voix. Presque en mкme temps il aperзut une jeune personne, extrкmement blonde et fort bien faite, qui vint s’asseoir vis-а-vis de lui. Elle ne lui plut point; cependant, en la regardant attentivement, il pensa qu’il n’avait jamais vu des yeux aussi beaux; mais ils annonзaient une grande froideur d’вme. Par la suite, Julien trouva qu’ils avaient l’expression de l’ennui qui examine, mais qui se souvient de l’obligation d’кtre imposant. Mme de Rкnal avait cependant de bien beaux yeux, se disait-il, le monde lui en faisait compliment; mais ils n’avaient rien de commun avec ceux-ci. Julien n’avait pas assez d’usage pour distinguer que c’йtait du feu de la saillie qui brillaient de temps en temps les yeux de Mlle Mathilde, c’est ainsi qu’il l’entendit nommer. Quand les yeux de Mme de Rкnal s’animaient, c’йtait du feu des passions, ou par l’effet d’une indignation gйnйreuse au rйcit de quelque action mйchante. Vers la fin du repas, Julien trouva un mot pour exprimer le genre de beautй des yeux de Mlle de La Mole: ils sont scintillants, se dit-il. Du reste, elle ressemblait cruellement а sa mиre, qui lui dйplaisait de plus en plus, et il cessa de la regarder. En revanche, le comte Norbert lui semblait admirable de tous points. Julien йtait tellement sйduit, qu’il n’eut pas l’idйe d’en кtre jaloux et de le haпr, parce qu’il йtait plus riche et plus noble que lui.

 

Julien trouva que le marquis avait l’air de s’ennuyer.

 

Vers le second service, il dit а son fils:

 

– Norbert, je te demande tes bontйs pour M. Julien Sorel que je viens de prendre а mon йtat-major, et dont je prйtends faire un homme, si cella se peut.

 

– C’est mon secrйtaire, dit le marquis а son voisin, et il йcrit cela avec deux ll.

 

Tout le monde regarda Julien, qui fit une inclination de tкte un peu trop marquйe а Norbert; mais en gйnйral on fut content de son regard.

 

Il fallait que le marquis eыt parlй du genre d’йducation que Julien avait reзue, car un des convives l’attaqua sur Horace: c’est prйcisйment en parlant d’Horace que j’ai rйussi auprиs de l’йvкque de Besanзon, se dit Julien, apparemment qu’ils ne connaissent que cet auteur. А partir de cet instant, il fut maоtre de lui. Ce mouvement fut rendu facile, parce qu’il venait de dйcider que Mlle de La Mole ne serait jamais une femme а ses yeux. Depuis le sйminaire, il mettait les hommes au pis, et se laissait difficilement intimider par eux. Il eыt joui de tout son sang-froid, si la salle а manger eыt йtй meublйe avec moins de magnificence. C’йtait, dans le fait, deux glaces de huit pieds de haut chacune, et dans lesquelles il regardait quelquefois son interlocuteur en parlant d’Horace, qui lui imposait encore. Ses phrases n’йtaient pas trop longues pour un provincial. Il avait de beaux yeux, dont la timiditй tremblante ou heureuse, quand il avait bien rйpondu, redoublait l’йclat. Il fut trouvй agrйable. Cette sorte d’examen jetait un peu d’intйrкt dans un dоner grave. Le marquis engagea par un signe l’interlocuteur de Julien а le pousser vivement. Serait-il possible qu’il sыt quelque chose, pensait-il!

 

Julien rйpondit en inventant ses idйes, et perdit assez de sa timiditй pour montrer, non pas de l’esprit, chose impossible а qui ne sait pas la langue dont on se sert а Paris, mais il eut des idйes nouvelles quoique prйsentйes sans grвce ni а propos et l’on vit qu’il savait parfaitement le latin.

 

L’adversaire de Julien йtait un acadйmicien des Inscriptions, qui par hasard savait le latin; il trouva en Julien un trиs bon humaniste, n’eut plus la crainte de le faire rougir, et chercha rйellement а l’embarrasser. Dans la chaleur du combat, Julien oublia enfin l’ameublement magnifique de la salle а manger, il en vint а exposer sur les poиtes latins des idйes que l’interlocuteur n’avait lues nulle part. En honnкte homme, il en fit honneur au jeune secrйtaire. Par bonheur, on entama une discussion sur la question de savoir si Horace a йtй pauvre ou riche: un homme aimable, voluptueux et insouciant, faisant des vers pour s’amuser, comme Chapelle, l’ami de Moliиre et de La Fontaine; ou un pauvre diable de poиte laurйat suivant la cour et faisant des odes pour le jour de naissance du roi, comme Southey, l’accusateur de lord Byron. On parla de l’йtat de la sociйtй sous Auguste et sous George IV; aux deux йpoques l’aristocratie йtait toute-puissante; mais а Rome, elle se voyait arracher le pouvoir par Mйcиne, qui n’йtait que simple chevalier; et en Angleterre elle avait rйduit George IV а peu prиs а l’йtat d’un doge de Venise. Cette discussion sembla tirer le marquis de l’йtat de torpeur oщ l’ennui le plongeait au commencement du dоner.

 

Julien ne comprenait rien а tous les noms modernes, comme Southey, lord Byron, George IV, qu’il entendait prononcer pour la premiиre fois. Mais il n’йchappa а personne que toutes les fois qu’il йtait question de faits passйs а Rome, et dont la connaissance pouvait se dйduire des њuvres d’Horace, de Martial, de Tacite, etc., il avait une incontestable supйrioritй. Julien s’empara sans faзon de plusieurs idйes qu’il avait apprises de l’йvкque de Besanзon, dans la fameuse discussion qu’il avait eue avec ce prйlat; ce ne furent pas les moins goыtйes.

 

Lorsque l’on fut las de parler de poиtes, la marquise, qui se faisait une loi d’admirer tout ce qui amusait son mari, daigna regarder Julien. Les maniиres gauches de ce jeune abbй cachent peut-кtre un homme instruit, dit а la marquise l’acadйmicien qui se trouvait prиs d’elle; et Julien en entendit quelque chose. Les phrases toutes faites convenaient assez а l’esprit de la maоtresse de la maison; elle adopta celle-ci sur Julien, et se sut bon grй d’avoir engagй l’acadйmicien а dоner. Il amuse M. de La Mole, pensait-elle.


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