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En Languedoc: et ses environs

Plus de 120 Châteaux de la Loire s'offrent au plaisir des veux | La Loire Atlantique | Chateaubriand — Mémoires d'outre-tombe | La France Allemande | Cuisine du terroir | Un terroir de haute gastronomie | PETITE HISTORE DU CHAMPAGNE | La France Aquitaine | On dit de l'Auvergne qu'elle est géographiquement le cœur de la France. | Biaise Pascal |


Terre brûlée, de soleil e t infestée de bruyantes cigales: tel était appa- a-ru le Languedoc au jeune Jean Racine, quand son oncle, le chanoine Sconin, l'avait appelé près de lui à Uzès. Au contraire, la charmante petite cité inspira à André Gide, qui y vint tout enfant passer des vacances chez sa grand-mère. Paternelle, une immédiate et durable sympathie.

J'aimais passionnément la campagne aux environs d'Uzès, la vallée de la Fontaine d'Eure et, par-dessus tout, la garrigue. Les premières années, Marie, ma bonne, accompagnait mes promenades (...). En continuant la route qui continue le Sarbonnet, un petit mamelon calcaire, au sortir de la ville on gagnait les prés verdoyants que baigne la Fontaine d'Eure. Les plus mouillés d'entre eux s'émaillaient au printemps de ces gracieux nar­cisses blancs dits «du poète», qu'on appelle là-bas des courbadonnes. Aucun Uzétien ne songeait à les cueillir, ni ne se serait dérangé pour les voir; de sorte que, dans ces prés toujours solitaires, il y en avait une extraordinaire profusion; l'air en était embaumé loin à la ronde; certains penchaient leur face au-dessus de l'eau, comme dans la fable que l'on m'avait apprise, et je ne voulais pas les cueillir; d'autres disparaissaient à demi dans l'herbe épaisse; mais le plus souvent, haut dressé sur sa tige, parmi le sombre gazon, chacun brillait comme une étoile. Marie, en bonne Suissesse, aimait les fleurs; nous en rapportions dos brassées.

La Fontaine d'Eure est cette constante rivière que les Romains avaient captée et aimenée jusqu'à Nîmes par l'aqueduc fameux du Pont du Gard. La vallée où il coule, à demi cachée par des aulnes, en approchant tfl/zès, s'étrécit. 0 petite ville d'Uzès! Tu serais en Ombrie, des touristes accour­raient de Paris pour te voir. Sise au bord d'une roche dont le dévalement brusque est occupé en partie par les ombreux jardins du duché, leurs grands arbres, tout en bas, abritent dans le lacis de leurs racines les écrevisses de la rivière. Des terrasses de la Promenade du Jardin public, le regard, à travers les hauts micocouliers du duché, rejoint, de l'autre côté de l'étroi­te vallée, une roche plus abrupte encore, déchiquetée (...)

-Après avoir suivi quelque temps le bord de la roche, lisse et tout usée par les pas, puis descendu les degrés taillés dans la roche. Qu'il était beau de voir les lavandières y poser lentement leurs pieds nus, le soir, lorsqu'elles remontaient du travail, toutes droites et la démarche comme ennoblie par cette charge de lin blanc qu'elles portaient, à la manière antique, sur la tête. Et comme la «Fontaine d'Eure» était le nom de la rivière, je ne suis pas certain que, de même, ces mots «fon di biau» désignassent précisément une fontaine: je revois un moulin, une métairie qu'ombrageaient d'immenses platanes; entre l'eau libre et l'eau qui travaillait au moulin, une sorte dTlot, où s'ébattait la basse-cour. A l'extrême pointe de cet îlot, je venais rêver ou lire, juché sur le tronc d'un vieux saule et caché par ses branches, surveillant les jeux aventu­reux des canards, délicieusement assourdi par le ronflement de la meu­le, le fracas de l'eau dans la roue, et plus loin, où lavaient les laveuses, le claquement rythmé de leurs battoirs.

Mais le plus souvent, brûlant, je gagnais en courant la garrigue, vers où m'entraînait déjà cet étrange amour de l'inhumain, de l'aride, qui, si longtemps, me fit préférer à l'oasis le désert. Les grands souf- 4 fies secs, embaumés, réverbération du soleil sur la roche nue sont enivrants comme le vin, m'amusait l'escalade des roches; la chasse aux la découverte, sous les cailloux que je soulevais, des hideux scorpions, mille-pattes et scolopendres.

André Gide. Si le grain ne meurt (7926). Gallimard

Rhône-Alpes

Lyon, la capitale des Saules est devenue celle du «bien manger». Ici, on cultive l'art de la grande cuisine française et de nombreux chefs réputés ont leurs «ta­bles» dans la région.

Départements:

L'Ain (Bourg-en-Bresse), l'Ardèche (Privas), la Drôme (Va­lence), l'Isère (Grenoble), la Loire (Saint-Étienne), le Rhône (Lyon), la Savoie (Chambéry), la Haute-Savoie (Annecy).

♦ Le teint de ce petit paysan était si blanc, ses yeux si doux, que l'esprit un peu romanesque de madame de Ré­nal eut d'abord l'idée que ce pouvait être une jeune fille déguisée, qui venait demander quelque grâce à M. le maire.

StendhalLe rouge et le noir

 

Ses huit départements, son étendue et sa population (10% du total national) en font la deuxième région française. Elle possède également, avec Lyon, la seconde ville du pays (1,3 millions d'ha­bitants) et deux grandes villes, Grenoble (405000) et Saint-Etien­ne (315 000). Cité de la soie au XVIe siècle, puis aujourd'hui cen­tre d'une importante industrie de textiles synthétiques, siège de nombreuses banques et offrant une vie culturelle foisonnante, Lyon est désormais une métropole régionale de dimension euro­péenne.

Grenoble, qui jouit d'une situation touristique privilégiée avec le massif montagneux du Dauphiné, est une grande ville universitaire. Après les régions du Midi, c'est Rhône-Alpes qui attire le plus les Français. Très touristique au centre, à l'est et au sud, elle est au nord économiquement for­te. Elle possède notamment une impor­tante industrie chimique, produit de l'aluminium, fabrique du combustible nucléaire et du matériel de transport...

Très contrastée, la Région Rhône-Alpes rassemble à la fois des zones de plaine, des zones de moyenne et de «aute montagne, de grands lacs dont le lac du Bourget (le plus vaste de France), le lac d'Annecy et le lac Lé­man, ainsi que 6 Parcs naturels régionaux.

La région bénéficie d'une situation privilégiée au centre des échan­ges européens. Ses caractéristiques géographiques contribuent à son développement économique et touristique. Avec 5,65 millions d'habi­tants, Rhône-Alpes est la deuxième région la plus peuplée de France derrière l'Ile-de-France.

A l'occasion d'une promenade

Savoi,Dauphiné, Vallée du Rhône Cette région est l'une des plus favorisées de France, dans le domaine touristique, climatique et thermal. Cimes aux neiees éternelles dont le Mont Blanc.

4 807 m, est le plus haut sommet d'Europe, aiguilles, glaciers, gor­ges profondes, torrents, cascades, forêts de sapins, verts pâturages, grands lacs naturels, vieux villages d'alpages, villes modernes, pai­sibles stations thermales, que de visages divers présentent les Alpes françaises!

Les dures escalades vous passionnent-elles? Préférez-vous les pro­menades en montagne ou les ascensions sans fatigue par les téléphé­riques?

Ils sont nombreux dans les Alpes, et celui de l'Aiguille du Midi est le plus haut du monde (3842 m). Aimez-vous les sports nautiques ou le ski d'hiver, de printemps ou d'été? Alors, passez vos vacances dans les Alpes françaises.

La vallée du Rhône, tracée par ce fleuve impétueux, que domptent aujourd'hui de puissants barrages, fut la voie de pénétration de l'art romain. Lyon, porte de la vallée du Rhône, est le point de convergence d'importantes relations ferroviaires.

 

Station d'hiver

Depuis 1994, la direction régionale des affaires cultu­relles de Rhône-Alpes — service régional de l'Inven­taire — a engagé une étude thématique sur les stations de sport d'hiver dans le ca­dre de la thématique natio­nale «Patrimoine du XXe siè-

cle». Par contrats d'études avec l'école d'architecture de Grenoble, est donc lancé un programme de recherches sur Courchevel.

Pour chaque station un inventaire systématique est entrepris. Des entretiens filmés avec les principaux aménageurs de la montagne ont été réalisés, notamment sur Courchevel 1850 permettent aux collecti­vités locales de mettre en place des actions de valorisation touristique. Une synthèse finale s'efforcera de dresser un panorama de l'évolution des formes architecturales et urbanistiques des sites de montagne en Rhône-Alpes.

Au nord du département de l'Isère, à une trentaine de kilomètres à l'est de Lyon, Crémieu et les 25 communes qui l'entourent forment la plus grande partie d'un territoire appelé «l'Isle Crémieu». Implantée au carrefour des grandes voies commerciales reliant Lyon à l'Italie, cette région a connu une grande période de prospérité à la fin du Moyen Age, malgré les conflits qui ont opposé le dauphin au comte de Savoie. Le riche patrimoine du canton témoigne des étapes de son histoire.

Entre brumes du nord et lumières du Midi, l'Isle Crémieu a attiré voyageurs anonymes et hommes célèbres: Alphonse de Lamartine, Paul Claudel et Edouard Herriot en furent les hôtes les plus illustres.

Par ailleurs, ses paysages attachants ont été immortalisés par de nombreux artistes au nombre desquels Charles-François Daubigny, Camille Corot et Gustave Courbet.

La villa Lumière,, rue, du, Premier-films

La villa Lumière est le dernier témoin, à Lyon, de l'ascension sociale et °e la formidable réussite industrielle d'Antoine Lumière, peintre et photographe, et de ses deux fils aînés, Auguste et Louis, inventeurs du ci-nématographe.

De l'usine attenante, implantée dans le quartier de Montplaisir à partir de 1882, ne subsiste que le hangar, cadre du premier film, «La sortie des usines Lumière».

Le château Lumière, ainsi nommé dès l'origine par les habitants du quartier, est l'ultime création architecturale d'Antoine Lumière. Cons­truite entre 1899 et 1902, elle présente une décoration particulièrement luxueuse, dans laquelle s'exprime des tendances «Art Nouveau». Oc­cupée aujourd'hui par l'Institut Lumière, association créée en 1982 pour promouvoir l'art et la culture cinématographique, la villa renoue ainsi avec son passé.

LYON

Les Romains ont fondé Lyon il y a plus de 2000 ans. Aujourd'hui^ Lyon est la deuxième ville de France. C'est un espace économique et culturel des plus importants dans le pays.

Lyon est aussi, incontestablement, la capitale de la gastronomie fran­çaise. Grand carrefour au confluent de \a Saône et du Rhône, métropo­le à l'échelle du Marché commun, Lyon est à la fois bimillénaire et ultra-contempof aine. La tour jaillissant de l'ensemble futuriste de la Part-Dieu fait pendant à l'insolite basilique élevée par le XIXe siècle au sommet d'une colline incrustée de pierres gallo-romaines.

Cœur d'une communauté urbaine totalisant quelque 1220 000 habi­tants et l'une des têtes de la triomphale région Rhône-Alpes (avec Saint-Etienne et Grenoble), Lyon joue franchement l'avenir et s'aménage am­bitieusement, mais reste marquée par son long passé.

La romano-byzantine basilique NoIre-Dame-de-Fourvière et les grands vestiges romains dominent un incomparable quartier Renaissan­ce, le Vieux Lyon de la rue Saint-Jean, des traboules, des tourelles sveltes et des escaliers savants. Naguère lépreux, ce secteur réappa­raît dans toute sa séduction, avec ses grâces toscanes et ses cours à galeries, reliées par de longs couloirs permettant de «trabouler» d'une rue à l'autre (ce mot typiquement lyonnais vient du latin transmbulare).

La cathédrale Saint-Jean, primatiale des Gaules, veille le quartier ressuscité. Cette église, commencée au XIIe siècle, dresse une façade assez sèche sur un soubassement de marbres arrachés au forum de Trajan (Fourvière dérive de Forum vêtus), elle accueillit deux conciles et vit célébrer le mariage d'Henri IV et de Marie de Médicis.

Au-dessus de la presqu'île formée par la Saône ei le Rhône, la Croix-Rousse aux impressionnantes taboulés garde l'empreinte de l'amphithéâ­tre des Trois Saules et porte les hautes maisons où les canuts (ouvriers de la soie) faisaient fonctionner les bruyants métiers des tisseurs mis au point par Jacquard, les «bistan-claques».

Le plateau et ses pentes forment un univers à part, quoique aussi intimement lié à Lyon que Montmartre l'est à Paris. Ailleurs, on descend des croisades; à Lyon on descend de la Croix-Rousse. Aérée par la vas­te place Bellecour, égayée par les longues rues piétonnières sous les­quelles circule le métro, la presqu'île cossue et bourgeoise conserve sa vieille rue Mercière, ses églises, son admirable hôtel de ville, son monu­mental palais du Commerce et de la Bourse, majestueux symbole du Lyon des affaires.

Déconcertante, inépuisable, très attachée à son particularisme, Lyon est marchande et industrielle. Fière de son Opéra, de ses théâtres, de son audacieux auditorium, la ville où Rabelais fit imprimer Pantagruel et Gargantua compte plus de vingt misées, dont certains, pourtant re­marquables, sont relativement méconnus. L'un des plus originaux, le mu­sée historique des Tissus, occupe un élégant hôlel du XVIIe siècle, à côté de l'intéressant musée des Arts décoratifs: on y trouve des bro­deries de toutes les époques, de flamboyantes soieries, des composi­tions modernes, tous les jeux des fils et de la couleur. Guignol, un vrai «gone» l'enfant de Lyon, préside l'assemblée des marionnettes au Mu­sée historique, logé dans un bel hôtel du Vieux Lyon.

Surprenante et heureuse construction de béton, le remarquable musée de la Civilisation gallo-romaine se profile en haut de Fourviè-re, face aux ruines de l'antique Lugdununv ses larges baies ouvrent sur le grand terrain de fouilles, où se dressent les vestiges du théâ­tre fondé par Auguste et d'un odéon. Les rampes originales de ce musée logique et pratique font découvrir mille statues et objets, ain­si que la fameuse «table claudienne»: trouvée dans une vigne au XVIe siècle, elle reproduit un discours de l'empereur Claude, né à Lugdu-num, demandant au sénat d'accorder aux Gaulois l'éligibilité aux ma­gistratures romaines.

Spécialités

Volailles de Bresse d'appellation contrôlée, la charcuterie (dont la fameuse R0. sette de Lyon), les quenelles (toujours à Lyon)...; des truffes...; des fromages: Bleu de Bresse, Fourme d'Ambert, Rigottes de Condrieu etd'Ampuis, chevretons du Beau­jolais, Fourme bleue de Montbrisson, Cervelle de Canut. Et plus en altitude: l'Em­mental, le Beaufort, la Tomme, le Reblochon et le Vacherin... Et combien de vins? Et de grands crus: Brouilly, Côte de brouilly, Morgon, Fleurie, Juliénas, Ché-nas, Chiroubles, Saint-amour, Moulin-à-vent... Sans oublier les vins de Savoie ainsi que les Côtes du Rhône: Côte-rotie, Condrieu, Saint-Joseph, Hermi-tage, Cornas...

Quelle richesse et que de saveurs. Ce que l'on sait moins c'est que la région est aussi le centre mondial du com­merce de la lavande (Nyons et Montguers), un centre de l'horlogerie (École de Chamonix) et dispose encore d'un très grand sa­voir faire dans la coutellerie (Annecy) et la papeterie de luxe (Annonay).

Provence-Alpes-Côte d'Azur

La french Riviera n 'est pas son seul fleuron

♦ De la Provence, on ne connaît que la Côte d'Azur associée au strass des stars du festival de Cannes, aux casinos, à la baignade et au soleil; une sorte de joie de vivre hors du temps. L'arrière-pays mérite toutefois plus qu'un détour.

♦ La tache de sang dépoint à l'horizon de ci. La goutte de lait point à l'horizon de là.

Homme simple qui s'éparpille dans la flûte et dont la prudence a la forme d'un chien noir.

Saint-Pol-Roux — Soir de brebis

♦ Nous allions garder le troupeau. La colline aimée des bêtes était juste au-dessus des moissons. L'homme noir se couchait dans l'ombre chaude des genévriers; je m'allongeais à côté de lui.

Jean GionoJean le Bleu

Départements:

Les Alpes-de-Haute-Provence (Digne), Alpes-Maritimes (Nice), les Hautes-Alpes (Gap), les Bouches-du-Rhône (Mar­seille), le Var (Toulon), le Vaucluse (Avignon).

Avec six départements et trois grandes villes, Marseille (1 million d'habitants), Nice (520 000) et Toulon (440000), c'est une des trois plus im­portantes régions de France. C'est aussi une des plus peuplées (4,3 mil­lions d'habitants), en raison, notam­ment, d'importants flux d'immigra­tion.

La population âgée y est nombreu­se, attirée par la douceur du climat et des conditions de vie très agréables.

La région est très diversifiée, entre sa Partie sud entièrement ouverte sur la Méditerranée et le centre et le nord pays de moyennes ou hautes monta­gnes. La Provence et la Côte d'Azur sont mondialement célèbres: qui ne connaît Avignon, son Palais des Papes et son festival de théâtre, Orange, son théâtre antique et son festival de mu­sique, Marseille, son Vieux-Port et son équipe de football, Cannes et son fes­tival de cinéma, Grasse et ses par­fums, Nice, son carnaval et sa Prome­nade des Anglais...?

La beauté des rivages de la Côte d'Azur, aux côtes déchiquetées et rou­ges, n'a d'égale que celle de son arriè­re-pays, avec ses ses cyprès, ses oliviers et ses champs de fleurs odorantes.

Economiquement, la région béné­ficie de l'apport d'un tourisme tou­jours très important, mais le niveau de l'emploi demeure faible et le taux de chômage est élevé.

Bien que son activité ait beaucoup diminué, le port de Marseille est toujours le premier de France et ou troisième en Europe. Non loin s'est développé un important centre pétrochimique (raffineries de pétrole) et sidérurgique. Près de Nice, à Sophia-Antipolis, a été créé un impor­tant pôle de recherche scientifique et technologique.

Si l'agriculture n'occupe pas une place dominante, les fruits, les légumes et les fleurs de la région sont particulièrement réputés et appréciés.

 

A l'occasion d'une promenade

les Alpes-de-Haute-Provence:Digne

Centre du commerce de la lavande, Digne est une ville de thermalisme où entre deux cures on peut visiter sa cathédrale et ses musées. A voir également la citadelle de Sisteron, les colonnes romaines et le baptistère merovingien de Riez, les gorges du Verdon, le canyon de l'Oppedette, les montagnes de l'Ubaye, de Lure: le spectacle y est unique et vaut le détour.

Pour les amateurs de glisse: la vallée de l'Ubaye offre de nombreu­ses possibilités.

Les Hautes-Alpes: Gap

Ville la plus haute d'Europe (1324 m), Briançon est une ville fortifiée jusque dans ses églises; la commune la plus haute d'Europe est Saint-Véran (2042 m, le territoire communal se situe de 1800 à 3800 m). Sur la route, vous passerez par Embrun, station touristique avec sa cité for­tifiée et sa cathédrale Notre-Dame (Xl-XIV6 siècles).

Les massifs du Pelvoux, Meije, Champsaur et Dévoluy sont des sites naturels réputés abritant d'innombrables grottes et «chourums» (gouf­fres) avec le Parc des Écrins, les lacs et les rivières ainsi que les stations de ski comme Super-Dévoluy, Serre-Chevalier, Montgenèvre.

Pour les villégiatures, le parc du Mercantour est une des promena­des de choix; pour les passionnés d'histoire, la route Napoléon retrace le retour de l'Empereur, échappé de l'île d'Elbe.

Grasse – Les Alpes-Maritimes

C'est sans nul doute la région la plus visitée de France après Paris. Nice, Monaco ou Vallauris et Grasse sont à eux seuls des villes dont les noms

sont associes aux rieurs et aux par­fums, au carnaval et au festival in­ternational du Cinéma; enfin à un certain art de vivre sous le soleil de la Méditerranée.

Nice, la Baie des Anges, sa pro­menade des Anglais sur front de mer mène de l'aéroport jusqu'à la vieille ville, véritable centre historique avec ses églises baroques, la villa Masse­ra, le cloître et les jardins de Cimiez e{ son marché aux fleurs.

C'est aussi la présence d'une forte émigration russe au début du vingtième siècle dont une des tra-Ces est l'église russe (1912), rue Tsa­révitch.

Grasse reste la capitale du parfum que l'on continue à fabriquer à partir des essences les plus raffinées dont la rose (la rose de Grasse, une des plus recherchées au monde).

Antibes est une station balnéaire et hivernale entre Nice et Cannes; à Biot se trouve le musée Grimaldi et le musée national Fernand Léger.

Cannes, les stars, son palais des festivals; on ne présente plus sa croisette mais on peut toujours y découvrir quelques trésors tels le Suquet, le musée de la Castre et, au large, les îles de Lérins avec les monastères de ainte-Marguerite (avec également la forteresse-prison du «Masque de Fer») et de Saint-Honorat.

Ville d'art, Vallauris est devenue célèbre pour ses poteries; on y vi­site le musée Picasso.

Les Bouches~du Rhône: Marseille

Marseille, un port ouvert sur la Méditerranée, est la porte de la France sur l'Orient. Combien de marchands, de négociants et de voyageurs sont passés là? Marseille en est la vivante illustration, un mélange de reli­gions, de cultures et d'histoires petites et grandes.

Notre-Dame-de-la-Garde domine le Vieux-Port, ancien comptoir phé­nicien. Au large, le château d'If rappellera à certains quelques souvenirs littéraires ou cinématographiques avec le Comte de Monte-Cristo.

Arles conserve les vestiges antiques de l'époque romaine, arènes (IVe siècle), ruines des thermes du palais de Constantin et le théâtre;

vestiges que l'on retrouve à Saint-Rémy-de-Provence, un arc

(F siècle av. J.-C.) et le mausolée des Jules (Ve siècle).

Outre le parc national de la Camargue, une promenade dans les ca­lanques (de Marseille ou de Cassis) offre un dépaysement total que 1 °B peut prolonger par la visite du village d'Allauch, du moulin d'Alphonse Daudet à Fontvieille-la-Tour, sans oublier de passer par Aix-en-Provence pour sa cour Mirabeau, ses hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siè­cles, la cathédrale Saint-Sauveur et par Cassis avec son pittoresque port de pêche.

 

Le Var: Toulon,

Arsenal, port militaire, de commerce et de croisière, Toulon est mar­quée par l'histoire de la Royale avec son musée de la marine, le Mont Faron, la Tour Royale (XVIe siècle) et sa rade; la cathédrale Sainte-Ma­rie-Majeure des XIe et XIIe siècles.

Le Var décline le long de sa côte le nom de plages célèbres qui de Saint-Raphaël à Saint-Tropez ou Juan-les-Pins, en passant par Sainte-Maxime, Bandol, Sanary ou Hyères, sont le rendez-vous des stars ou des amoureux du soleil (3 000 heures par an).

Des excursions vous permettront de voir les gorges d'Ollioules, les lacs de Carcès ou de Saint-Cassien, les cascades de Trans ou de Callas, et de visiter l'abbaye du Thoronet (fin XIIe siècle), la chartreuse de la Verne, la collégiale de Six-Fours (XIe-XIIe siècles) ou les monuments romains à Fréjus.

Lavande, sauge, menthe, huile d'olive, miel de lavande, calissons d'Aix...

La Provence est un royaume des senteurs... et des saveurs avec le fromage de chèvre de Banon, les truffes de Riez et de Banon.

Parfums et huiles essentielles ont élu capitale à Grasse.

Tomates, melons, les fruits et légumes sont eux-mêmes pleins de so­leil, tout comme les vins: les Côtes de Provence, la Palette (A. O. C), les Coteaux d'Aix-en-Provence, les Baux (V D. Q. S.), le vin de Bandol, et tous les vins du pays... pour le sud, puisque plus au nord, dans le Vaucluse, on trouvera: les Châteauneuf-du-Pape, les Côtes-du-rhône, les Coteaux du Mont Ventoux (A. O. C), les Coteaux du Lubéron (V D. Q. S.), le mus­cat de Beaumes-de-Venise (vin doux naturel du Rasteau).

Mais a-t-on omis le pastis? Sacrilège. Pensez donc: une terrasse de café, un jour de marché (c'est tous les jours) et partout des fleurs et des couleurs que l'on retrouve jusque dans les tissus provençaux, les faïences et même les verres soufflés de Biot.

Une chanson populaire célèbre son pont.

Avignon fut pendant le Moyen-âge le séjour des papes (1309-1377), Prélude du Grand Schisme d'Occident jusqu'en 1409. Reste de cette ePoque le palais des Papes auquel s'ajoutent l'église romane de Notre-Dame-des-Doms, la chapelle Saint-Nicolas (romane, remaniée au Xlip siècle), les remparts et le Châtelet (XIVe et XVe siècles) ainsi que les musées Calvet, Lapidaire et du Petit Palais.

Outre Avignon, le Vaucluse offre de nombreux sites à découvrir comme Orange et son théâtre antique, Vaison (vestiges gallo-ro­mains et bourg médiéval), Gordes (musée Vasarely et le village des Bories (bories: maisons de pierres sèches), Sénanque (abbaye cis­tercienne), Montmirail (dentelles), Fontaine-de-Vaucluse (la maison de Pétrarque, la fontaine et son église romane), Carpentras (vesti­ges romains), et avec des promenades dans le Lubéron et le Ventoux, les vallées de la Durance et du Calavon; et, d'un pont à l'autre, le fameux pont du Gard.

Baignée par la Méditerrannée

La Côte d'Azur voit briller le soleil, toute l'année. Face au sud, baignée par la Méditer- ranée et protégée par des montagnes, elle bé-néficie, l'hiver, d'une douceur exceptionnelle. Des stations célèbres, Cannes, Juan-les-Pins, Nice, Monaco, Monte-Carlo, alternent avec de pittoresques ports, Villefranche, Saint-Tropez. L'arrière-pays cache dans ses collines couronnées d'orangers; d'oli­viers et de champs de fleurs, ses villes gra­cieuses. C'est aussi la montagne avec ses gorges grandioses: Grand Canyon du Verdon, Gorges du dans, de Daluis et du Loup. Carnaval, corsos fleuris, rallyes automobiles, fêtes folkloriques se succè­dent, tout au long de l'année.

Garrigues parfumées de thym, de la­vande et de romarin, où pousse l'olivier

sauvage et où chantent les cigales; champs de primeurs et d'arbres fruitiers, cyprès de la Crau, manades de taureaux, envolées de flamants rosés en Camargue, fêtes folkloriques au son des fifres et des tambourins, monuments antiques, ves­tiges du génie créateur des Romains: c'est tout cela la Provence.

La Provence, c'est avant tout l'air em­baumé de plantes aromatiques: roma­rin, sauge, marjolaine, thym, lavande ainsi que les immenses cultures d'oli­viers. Le relief de la Provence est enche­vêtré, alternance de plateaux calcaires, de collines et de vallées traversées par des torrents rapides et des rivières. Mais c'est aussi les Alpes, la Côte d'Azur et le Lubé­ron. Le passé historique de la Provence a été étroitement influencé par les Celtes les Phéniciens, les Grecs et les Romain* Les nombreux monuments qui datent cette époque ancienne attirent les touristes du monde entier.

A Barcelonnette etjausiers, les villas jgs «Mexicains «, construites en périphé­rie des vieilles agglomérations médiéva-y$, ont donné naissance à un urbanis­ée régulier, intégrant l'architecture dans un paysage de villégiature. Ces villas suburbaines sont le signe de la réussite économique et sociale des citoyens ayant hit fortune au Mexique au XIXe siècle. Pe l'éclectisme à la modernité, tous les styles en vogue en Europe de 1870 à Ven­tre-deux-guerres se côtoient, associant architecture, décors peints, vitraux, céra­miques, ferronneries... dans un program-meartistique dépourvu de toute influen­ce hispanisante.

Dès 1834, le site de Cannes a attiré les aristocrates anglais qui y ont, les pre­miers, construit de belles et imposantes villas. Par la suite, grâce aux facilités de circulation qu'offrait le train, les villégia-teurs on t été toujours plus nombreux, leur séjour devenant estival à partir de 1920. Cannes s'est couverte de villas dont les sty-ksont d'abord illustretout l'éclectisme du XIXe siècle, de la résidence néo-classique au château gothique, puis l'ambivalence au XXe siècle entre le régionalisme et la modernité. Le site est aujourd'hui très ur­banisé, mais demeure empreint d'une fantaisie et d'un exotisme qui tiennent à une végétation exubérante et à l'extrême variété de l'architecture

La création du quartier Mala est à l'origine de la station du Cap d'Ail. Son développement commence vers 1879 à

l'initiative d'un financier audacieux, le baron de Pauville. Convaincu des potentialités touristiques du lieu, traversé de-

puis Peu par la route nationale et rattachéau réseau ferroviaire, il décide de lan­cer dès 1880 une vaste opération immo­bilière. L'ensemble projeté est composé d'un lotissement et d'un hôtel destiné à accueillir une clientèle d'hivernants for­tunés préférant séjourner au calme tout en bénéficiant des distractions offertes par les grandes stations voisines de Nice et Monaco. L'hôtel Eden constitue l'élé­ment moteur de la station. Edifié sur un éperon rocheux entre 1892 et 1897, au milieu d'un parc s'étendant jusqu'à la mer, il bénéficie d'une vue exceptionnel­le. A la veille de la première guerre mon­diale, la quasi totalité des parcelles des terrains du lotissement est vendue. Les nouveaux propriétaires achèvent l'amé­nagement du site en construisant de splendides villas agrémentées de luxu­riants jardins.

La ville d'Hyères, qui dut son nom et sa richesse aux salins tout proches, fut un enjeu important pour les comtes de Pro­vence pendant tout le Moyen Age. Domi­née par son château, ceinte de ses deux murailles, riche de plusieurs églises et d'une commanderie de templiers, la vieille ville conserve de nombreux vestiges de son ar­chitecture civile médiévale répartis dans ses pittoresques rues en escalier.

Considérée com me l'une des plus an­ciennes stations climatiques françaises, Hyères accueille dès le XVII'Ie siècle les hi­vernants qui espèrent y retrouver la santé grâce à la douceur de son climat. Elle connaît son apogée entre 1825 et 1875, et se pose à l'égal de Cannes ou de Nice. Le tourisme, qui ne devient estival qu'à partir des années 1920, entraîne dès le XIXe siècle la création d'une nouvelle ville, essentiellement constituée de villas et de grands hôtels, au sud de la cité d'ar­chitectes façonna cette ville climatique liée à la villégiature et dont les quartiers Godillot, médiévale. La personnalité de promoteurs «éclairés» comme Alexis Go­dillot ou Joseph Tagnard et de plusieurs générations d'Orient ou Chateaubriand, présentent encore de beaux ensembles homogènes.

Témoins ultimes de la pérennité du judaïsme dans l'ancien Comtat Venais-sin, les synagogues d'Avignon, de Car-pentras et de Cavaillon constituent aujourd'hui l'un des éléments les plus originaux du patrimoine vauclusien

Elles ont mérité leur statut de Monument historique non seulement comme lieux de mémoire, parce qu'elles nous appren­nent de la vie et des coutumes des com­munautés juives installées ici depuis l'Antiquité et maintenues, en dépit de l'hostilité générale des chrétiens, par la volonté des papes, mais encore par la qualité de leur architecture et de leur décor.


La Corse

Ourlée par les eaux turquoise de la mer Tyrrhé-nienne à l'Est et de la Méditerranée à l'Ouest, séparée de la Sardaigne par les Bouches de Bonifacio, de 185 km de long sur 85 km de largeur maximale. Point culmi­nant, le Monte-Cinto, 2 710 m. Habitée dès le néolithi­que, modelée tour à tour par les Grecs, les Etrusques, les Romains puis plus tard par les Républiques de Pise et de Gènes, la Corse devient française le 8 mai 1769.

Ile de la mer Méditerranée, située à environ

200 km au sud-est de Nice, elle est divisée en deux départements (la Haute-Corse et la Corse du Sud) dont les habitants (250 000) sont majoritairement regroupés autour de deux grandes villes: Bastia au nord-est et Ajaccio au sud-ouest.

Economiquement, la région bénéficie principalement d'un for­te fréquentation touristique (sa po­pulation double durant l'été), mais sans réelle influence sur l'emploi local. Ses industries agricoles et ali­mentaires et un réseau de petites entreprises artisanales ne peuvent empêcher son «retard de développe­ment». Enfin, depuis plus de vingt ans, l'activité, parfois terroriste, de groupes «nationalistes» constitue pour l'Etat un problème politique tou­jours non résolu.

A 170 kilomètres de la Côte d'Azur, la Corse est l'une des grandes îles de la Médi­terranée. Golfes harmonieux, rochers rouges ou ocre tombant à pic dans une mer incom­parablement bleue, plages de sable doré, «maquis» épineux au parfum poivré, mon­tagnes, défilés tourmentés, vallées à la végé­tation luxuriante, ont valu à cette province française le nom mérité de «Ile de Beauté».

Pour les Corses, pas de doute; leur montagne dans la mer» est la plus belle de toutes les îles.

 

Le pass,é de la Corse est semé d'énigmes, peuplé de mythes, tissé de, légendes. Enigmes, mythes et légendes dont la trame constitue le plus merveilleux puisqu'il s ouvre pour l'Odyssée pour s'achever par les récen­tes découvertes qui donnent à la préhistoire corse une dramatique actua­lité. Tour à tour, Ibères, Etrusques, Romains, Sarrasins, Pisans, Arago-' nais, Génois, occupèrent la Corse.

Avant la conquête romaine, les habitants de l'île possédaient un langa­ge. Commencent les incertitudes car il n'en reste que peu de traces, es-sentielement dans la typonymie, qui ne permettent pas de préciser si ce langage était ligure ou ibéro-ligure. Influence grecque. Ligure, six siècles d'occupation romaine, voilà bien des raisons de penser que vers le VIe siècle la langue parlée par les Corses devait être, «une langue néo-latine».

Les phéniciens: Descendants des bâtisseurs de menhirs et des bâtis­seurs de tours, Libyens, Ibères ou Ligures, les Corses ne nous livrent pas le secret de leurs origines. On présume qu'ils sont déjà la résultante d'un bras­sage de populations. On en devient sur quand abordent dans l'île les marins de la Méditerranée orientale. Phéniciens et Grecs. Les Phéniciens ont le goût de l'aventure et du commerce. Ils sont en quête d'entrepôts sur les routes de l'ambre et de l'étain. Après avoir fondé des comptoirs à Chypre, en Sicile, en Sardaigne, ils rencontrent logiquement la Corse sur leur route. Ce sont sans doute les gens de Phénicie qui donnent à la Corse son nom.

54 av. J.-C. Les phocéens fondent Alalia près de l'étang de Diane. Des Grecs de Phocée, en Asie Mineure furent les premiers hommes civilisés à découvrir la Corse, bien que l'île est été habité au moins depuis le VIIe millénaire avant notre ère. Ils établirent un comptoir commercial sur la côte orientale; les merveilleuses céramiques au'ils se procurèrent dans les centres de fabrication les plus renommés de la Méditerranée, témoignent de leur prospérité. Ils firent connaître à leurs voisins Corses, peuple sim­ple aux moeurs pastorales l'existence d'une haute civilisation avec sa litté­rature, ses arts et ses croyances. Alalia ne ressemble pas aux villages Corses, faits de rochers et de huttes. Elle aligne de vraies demeures au long de rues et de places dessinées par des urbanistes. Elle importe de Grèce amphores, coupes et cratères. Elle introduit la vigne et l'olivier dans la plaine orientale, elle enseigne l'écriture et l'art de saler le poisson, elle exploite des gisements d'argent, de fer, de plomb. Refoulés dans la forêt et le maquis, les Corses de l'intérieur élèvent leurs chèvres. -Aux Grecs du littoral, ils vendent le miel, la cire et la résine: premiers échan­ges, premiers contacts, premiers mélanges.

260 av. J.-C. Les Romains entreprennent la véritable conquête de la Corse, ces Romains qui entendent faire de la Méditerranée le bassin clos de leurs ambitions? L'île doit leur tenir lieu de rempart et d'avant-poste. Le simple souci de la sécurité et de l'expansion fraye ici les voiles de l'impérialisme: la Corse sera romaine. Puisque les Carthaginois ont eu l'im-,, pudence de devancer les Romains à Alalia, c'est à cette place que Rome livre son premier assaut. La ville est prise et détruite. Cependant, la vraie conquête est entreprise vingt ans plus tard. Les Puniques sont chasses. Les Corses de la montagne résistent: il faudra cent ans pour venir à bout de ceux qui, dans leur maquis, refusent la paix de Rome (Pax Romana).


Дата добавления: 2015-11-16; просмотров: 38 | Нарушение авторских прав


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