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Cuisine du terroir

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LeBaeckeoffe (littéralementFour du bou­langer) est un plat à base de trois viandes marinées et de pomme de terre. Traditionnel, lement, les jours de lessive, les femmes por­taient chez le boulanger ce plat afin de profi­ter de son four. Elles le récupéraient plus tard, après une cuisson de trois heures au moins.

La Choucroute alsacienne est un plat connu dans le monde entier. Il en existe de nombreuses variations. La recette classique a été sans cesse réinventée par l'utilisation du poisson ou de l'oie en lieu et place de la viande de porc et de la charcuterie.

Spécialité du Ried, la Matelote du Rhin est un succulent panaché de poissons d'eau douce mijoté dans du vin d'Alsace.

La Flammekueche est une tarte à base de pâte à pain garnie d'oignons, de lardons et de crème fraîche.

Desserts et Pâtisseries

Salé ou sucré, le Kougelhopf est une brioche cuite à la levure de bière dans un moule déforme particulière.

Le Pain d'épices est une friandise tra­ditionnellement fabriquée à Gertwillet u se mange plus particulièrement durant les

fêtes de Noël.

Autres Spécialités

Foie gras d'Asace. Bretzels

La Bourgogne

Ancien duché prestigieux, terre d'histoire (Solutré, Alésia...) et de passages incessants, point de jonction européen, la Bourgogne a toujours été un trait d'union entre le nord et le midi.

Seuil entre le Morvan et les Vosges, la Bourgogne fut, à travers les âges, un lieu de passage très

fréquenté. Dijon, ville d'art et capitale des ducs de Bourgogne qui, durant plus d'un siècle, tinrent tête aux rois de France. Les quatre départements qui la composent (l'Yonne, la Côte d'Or, la Niè­vre et la Saône-et-Loire) sont très différents et souvent peu peuplés.

La région est d'abord connue pour sa capitale, Dijon, ville d'art et d'histoire, et pour ses vins qui rivalisent avec ceux du bordelais. Agri­cole au nord (céréales, élevage) et viticole à l'est, elle est industrielle au sud. La Bourgogne compte parmi les provinces riches en souvenirs his­toriques, en merveilles d'art et l'architecture.

Ce qui fait l'essentiel de sa renommée, c'est son vin prestigieux: le Bourgogne, connu du monde entier. En cette région se trouvent réu­nis les facteurs qui président à la naissance de vins de qualité: des cé­pages nobles, un terroir propice et un climat régulier, bien tempéré. La naissance du vin reste pourtant bien mystérieuse, mais ce qui compte c'est que la Bourgogne produit, sur ses coteaux, des vins inoubliables. Savoir les identifier est le fruit d'une longue formation du palais!

L'art Bourguignon, de l'an mil à aujourd'hui, s'est manifesté dans l'architecture religieuse et profane, comme dans la sculpture et la pein­ture. De nos jours, on vient de loin pour voir les Hospices de Beaune et le Christ dans sa gloire à Autun.

La Bourgogne, ou Vercingétorix fut défait par César en 52 av. J.-C, tient son nom des Burgondes, peuplade germanique qui y fonda un royaume au Ve siècle. Après maints partages et réunions, elle fut ratta­chée à la couronne de France au XIe siècle. Le roi Robert le Pieux la donna à son fils aine qui la laissa à son cadet. Robert celui-ci fut le premier des douze ducs capétiens, dont la lignée s'éteignit en 1361. Le duché revint alors à la Couronne et fut presque aussitôt accordé en apa­nage à Philippe le Hardi, premier des Grands Ducs d'Occident. Ayant hérité de la Flandre et d'Artois, il légua un vaste Etat à son fils, Jean sans Peur; le sucesseur de celui-ci, Philippe le Bon, fut l'un des plus grands souverains d'Europe. Charles le Téméraire (1433-1477) entreprit de faire du duché de Bourgogne un véritable royaume, au détriment de la couronne de France. Victime de son ambition et des ruses de Louis XI, il ne put mener à bien cette tentative. Après sa mort le duché fut défi­nitivement rattaché à la France. Marie, fille du Téméraire, épousa Maxi-milen d'Autriche, apportant aux Habsbourg les autres possessions de son père, les Pays-Bas et la-Franche-Comté (comté de Bourgogne, par opposition au duché).

Pays des châteaux, des églises romanes et des grands vins

Terre d'élevage, de labours el même d'in­dustrie lourde (Le Creusot), grande voie 1 de passage, la Bourgo­gne s'organise autour de la haute Seine et de ses affluents au nord, de la Saône au sud, mêlant les particularismes et les pay­sages. L'ancienne patrie des Gaulois Eduens, qui soutinrent Vercingétorix sans excès d'enthousiasme et surtout le fleuron d'un grand État atteignant la mer du Nord, territoire disloqué par Louis XI, vainqueur rusé de Charles le Téméraire.

La factuelle région administrative se superpose à peu près au domaine que les Grands Ducs d'Occident gou­vernèrent en toute indépendance de la fin du XVIe siècle à la fin du XVe. Oubliant qu'ils le tenaient de la Cou­ronne (le duché fut donné en apana­ge à Philippe le Hardi par son père Jean le Bon en 1364), ils l'agrandirent démesurément par le jeu des maria­ges et des héritages.

Les richesses architecturales et la personnalité de la Bourgogne témoi­gnent qu'elle fut plus qu'une provin­ce! Cette région, l'une des plus fran­çaises et des moins autonomistes qui soient, reste flère de son «Grand Siè­cle», dont le souvenir glorieux s'ajoute au prestigieux héritage de Cluny et de Cîteaux.

Le passé affleure partout dans le cen tre assez nettemen t délim ité de Di­jon, qui sut préserver et rénover son cœur historique au temps de l'expan­sion: la cité des vins, de la moutarde et du pain d'épice, devenue une petite métropole à la périphérie moderne, a conservé ses vieilles façades nobles ou familières sans leur imposer le voisi­nage du béton; débarbouillées, restau­rées, elles s'organisent autour d'un charmant secteur piétonnier. La bel­le ville dont François Ier dénombrait avec surprise les clochers s'enorgueillit de sa cathédrale, de ses églises, de l'im­mense palais des Ducs et de son remarquable musée, de ses hôtels aris­tocratiques el de ses vénérables mai­sons ventrues.

Les touristes venant du nord abor­dent la Bourgogne dans la région de Joignyville ancienne assoupie au bord de l'Yonne qui s'attarde en méan­dres. Auxerreon prononce «Ausser-re»est également arrosée par la bel­le rivière issue du Morvan: la vieille cité se découvre dans son ensemble depuis la rive droite. Son cœur historique est dominé par une cathédrale gothique à la riche façade dissymétrique (une des tours est inachevée) et aux portails remarquables, Saint-Élienne. Séparée de son clocher roman bourguignon, Il composite ex-abbatiale Saint-Ger-main se dresse à remplacement de la sépulture du grand évèque: sous la froi­de église haute se découvre un dédale décryptes peu éclairé, datant essentiel­lement du IXe siècle. À Auxerre même subsiste un petit vignoble, propriété d'un hôpital: Alexandre Dumas fit à son vin l'honneur de son célèbre Dic­tionnaire de la cuisine.

l'Yonne reste une région viticole, avec Chablis notamment, mais c'est aussi un pays de vergers qu'embellit la floraison printanière des cerisiers.

Acropole jadis ralliée par les pèle­rins de Compostelle et les croisés prêts à batailler pour les Lieux saints, Veze-lay s'accroche à un haut promontoire ceint de murailles. La lumineuse basi­lique Sainte-Madeleine, sauvée d'une ruine totale par Viollet-le-Duc, domi­ne la «colline inspirée», maintenant envahie par les touristes.

La basse Bourgogne englobe la Puisayechère à Colette qui y naquit et y passa son enfance, relatée dans la Maison de Claudine —, déborde sur le Nivernais. Elle s'étend loin à l'est de l'autoroute A6T en marge de la Cham­pagne et jusqu'à l'approche du carre­four de Langres. Unissant douces val­lées et plateaux giflés par le vent, c'est une région de châteaux, d'abbayes et de vieilles pierres, aux milles curiosités... À l'orée d'une grande forêt, près des inépuisables sources de la Douix, Châ-tillon-sur-Seine est enlacée par les bras fantasques du fleuve encore jeune. De style roman primitif, l'église Saint-Vor-les domine la cité, en grande partie dé­truite lors des combats de 1940. Le feu a miraculeusement épargné la gracieuse demeure Renaissance abritant le musée archéologique et l'incomparable trésor découverten 1953au montLassois, près du village de Vix. Les spécialistes du monde entier s'étonnèrent de la taille et du poids d'un gigantesque vase de bronze, le plus grand cratère qu'ait lé­gué l'Antiquité. Orné de gorgones et d'une frise de chars et de soldats, ce vase de 208 kg fut déposé dans la tombe d'une princesse vers 500 av. J.-C. Sans doute coulé par des bronziers grecs établis en Italie, il prouve l'ancienneté des échanges commerciaux entre les mon­des méditerranéen et celte.

Cité perchée, défendue par de puis­santes murailles, la médiévale Semur aux ruelles étroites et à la superbe égli­se veille l'Auxois, région de buttes iso­lées et de grasses vallées. Près de l'im­portante gare des Laumes se dresse l'une des collines les plus célèbres de France, celle qui porte le vieux bourg d'Alise-Sainte-Reine et les fouilles gallo-romaines d'Alésïa. Le mont Auxois sert de socle à la monumenta­le statue d'un Vercingétorix mousta­chu et barbu à souhait: commandant les Gaulois soulevés contre Rome, le chef arverne fut assiégé par dix légions de César et contraint de se rendre. Sa défaite, en 52 av. J.-C, marqua le dé­but d'une ère nouvelle.

Près de la route qui mène de l'Auxois à Dijon à travers de beaux paysages, jaillissent les sources de la Seine: la voie royale de Paris n'est là qu'un humble ruisseau.

La vigne apparaît au sud de Di­jon, accrochée au rebord abrupt d'un massif... Partagé entre des dizaines de propriétaires, le vignoble bourgui­gnon esl très morcelé, le célèbre «cli-

mat» du Clos de Vougeot s'étend sous le château au vaste cellier roman et à la gigantesque cuverie. Ce sont les moines cisterciens qui plantèrent les premières vignes, sur quelques ar­pents défriches offerts à leur commu­nauté au début du XIIe siècle.

Si la côte de Nuits produit essen­tiellement de grands vins rouges, les quelques blancs apparaissant plutôt comme des curiosités, la côte de Beau- ne; de physionomie plus avenante, se partage entre les blancs et les rouges.

Petite cité d'un autre âge, fidèle à son passé, Beaunea vu ses bastions annexés par les négociants en vins, dont appa­raissent partout les enseignes, les caves médiévales devenant d'immenses cel­liers.

Le superbe hôtel-Dieu aux tuiles luisantes et multicolores étonnerait si l'on ne connaissait le passé flamand de la Bourgogne; le décor de cette maison des pauvres évoque la Flandre glorieu­se sur laquelle régnèrent les Grands Ducs. C'est un musée, présentant des tapisseries, des meubles et, surtout, le célèbre triptyque du Jugement dernier, œuvre magistrale exécutée par Van der Weyden au milieu du XVe siècle. La col­légiale Notre-Dame garde des fresques des années 1470 et les cinq remarqua­bles panneaux de tapisserie de la Vie de la Vierge (vers 1500).

A l'écart du grand axe nord-sud et a une vingtaine de kilomètres du mont Beuvray qui porta Bibracte, la capita­le fortifiée des Êduens, Aulim somnole sur une éminence panoramique. Cet­te vieille ville, qui garde maints sou­venirs de sa prospérité gallo-romaine, est veillée par un sanctuaire harmo­nieux, de dimensions considérables: la cathédrale Saint-Lazare. Modifiée ex­térieurement, celle-ci conserve, à l'in­térieur, sa physionomie romane, no­tamment une étonnante collection de chapiteaux haut perchés, contint une multitude d'épisodes de l'histoire sain­te. Un ample porche protège le portail, qu'orne un tympan de toute beauté, exécuté en 1130-1140 par un tailleur de pierre échappant à l'anonymat, Gis-kbertus: «le Cézanne roman», disait André Malraux...

Près de la cathédrale, le musée Ro­tin rassemble des collections, aussi ri- r

ches qu'éclectiques, d'œuvres d'art de toutes les époques. Parmi les trésors fi­gurent une séduisante Eve de Gisleber-tus, les restes du tombeau de saint La­zare, une très belle Nativité du Maître de Moulins et la charmante Vierge d'Autun.

Région de bonhomie, le Beaujo­lais est aimable, tout rond: les colli­nes sont douces, les viticulteurs au solide bon sens sont ouverts. Les vins du Beaujolais ont officiellement droit à l'appellation «bourgogne», bien qu'issus d'un cépage spécifique, le gamay.

Essentiellement viticole aujour­d'hui, le pays connaît l'aisance depuis le «boom» du beaujolais, petit vin frui­té à boire jeune, dont le succès inter­national est relativement récent. Le bas Beaujolais, au sud, produit des beau­jolais «simples», que les gens des crus qualifient, sans trop d'aménité, de

La Franche-Comté

«Le Sud est bourguignon, le Nord est vosgien, |e tout est franc-comtois... paradis du tourisme vert! Si le vert de la forêt tient une place prépondérante le bleu n'est pas en reste, 6000 km de cours d'eau navigables, plus de 80 lacs et quelques milliers d'étangs... étés chauds, neige en hiver... et puis un pays qui compte tant de fromages au caractère puissant de vins charpentés et de produits dont le nom seul évoque les saveurs, mérite qu'on y pose son sac...»

Extrait du Suide du Routard — Bourgogne Franche-Com­té 1998/99 – Hachette

 

Elle ne comprend que trois départements (Haute-Saône, territoire de Belfort, Jura) pami les moins peuplés, puisque totalisant seulement un peu plus d'un million d'habitants. Le nord de la région a été durement frappé par la crise économique, perdant le quart de ses emplois dans l'industrie au cours des années 80. La métallurgie reste cependant pré­dominante, avec l'automobile représentée par la firme Peugeot de So-chaux-Montbéliard et de nombreuses petites et moyennes entreprises. Le Musée de l'aventure Peugeot à Sochaux consacre 6000 m2 d'exposi­tion à l'histoire automobile de la marque, outils et accessoires ménagers fabriqués par Peugeot.

La Franche-Comté est aussi la région de la tradition horlogère. Le sud est montagneux, avec des lacs, des forêts et des champs qui en font une des régions de France les plus «vertes». L'élevage est la principale activité agricole. Les monts du Jura cachent des vallées profondes, des «reculées» étroites et pittoresques, où se blottissent de petits villages. Partout dans le paysage, sources, rivières, lacs font miroiter leurs eaux pures et transparentes.


Дата добавления: 2015-11-16; просмотров: 49 | Нарушение авторских прав


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