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Le secteur tertiaire

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Aujourd'hui, deux Français sur trois travaillent dans le secteur ter­tiaire. Il regroupe les activités du domaine public ou privé qui propo­sent non pas des biens matériels, mais des services aux personnes contre paiement: transports, communication, éducation, administra­tion, tourisme, commerce... Le service public rassemble les person­nes employées par l'État. Il répond aux besoins collectifs en matière de santé, de sécurité, d'éducation. Les professeurs dans les écoles publiques, les médecins dans les hôpitaux, les policiers ou les rece­veurs des impôts font partie du service public: ce sont des fonction­naires.

Dès que les services ne sont plus gérés par l'Etat, on dit qu'ils sont privés. C'est le cas de la plupart des métiers du secteur tertiaire. Dans cette catégorie sont regroupés les banquiers, les assureurs, les trans­porteurs, les journalistes, les artistes... Dans le service privé, les plus nombreux sont les commerçants. Le commerce distribue et vend les marchandises produites par les métiers des secteurs primaire et secon­daire. Depuis 1970, deux types de commerce sont en concurrence en France: les grandes surfaces et les petits commerces. Aujourd'hui, plus de 500 000 entreprises commerciales emploient près de 3 millions de Français.

L exportation et le transport

Parmi les grosses ventes réalisées à travers le monde par les entre­prises françaises, on retrouve les Airbus (avions), le TGV (train à gran­de vitesse), le métro, les avions de chasse (armée) et les centrales nu­cléaires. Les transports font partie du secteur tertiaire.

Tous les jours, des millions de personnes se déplacent. Les marchan­dises ont également leurs moyens de transport. Elles empruntent les routes sur des camions, les fleuves sur des péniches, les rails sur les trains de marchandises, les océans sur des bateaux et les airs dans des avions-cargos. On remarque sur la carte routière de la France métro­politaine que la plupart des gran­des routes partent en étoile de Paris. On dirait que la capitale est le nœud de l'emballage qui con­tient toutes les régions et tous les habitants.

Dès 1970, les grandes villes de France développent les trans­ports en commun pour lutter contre la pollution et les embou­teillages dus aux voitures. Des villes comme Marseille ou Lille remettent au goût du jour un ancien mode de transport en commun très peu polluant puisqu il fonctionne à l'électricité: le tramway.

Le train est le moyen de transport idéal pour se rendre rapidement d'une ville à une autre. La naissance du TGV en 1981 — le train le plus rapide du monde (plus de 200 km/h en moyenne) — a permis de relier les grandes villes en des temps records. Paris-Tours: cinquante-cinq mi­nutes. Paris-Marseille: trois heures! La voiture est le moyen de trans­port le plus courant en France. Huit personnes sur dix l'utilisent pour se rendre au travail, partir en vacances ou faire des courses. La France a construit 11 000 km d'autoroutes pour relier les grandes villes entre elles et gagner du temps.

Les routes, un Réseau dense

Les transports constituent le système circulatoire de l'organisme économique du pays; ils emploient 6% de la population active. Dans chacune de leurs branches d'activité, la France, qui a souvent été à l'avant-garde, continue d'occuper une place de premier plan avec des réalisations comme le T.G.V., l'Airbus, les réseaux de métro.

Mais ils subissent particulièrement les conséquences des évolutions économiques, avec des secteurs en expansion (transports routiers et aériens) et d'autres qui connaissent des difficultés (transports ferroviai­res et surtout maritimes).

Le réseau routier actuel est l'héritier du réseau centralisé de l'An­cien Régime. Il comprend environ 1 500 000 km de chaussées viables réparties en 3 catégories: routes nationales, routes départementales, chemins ruraux et voies communales. C'est le réseau le plus dense du monde. Le parc automobile national compte plus de 28 millions de véhicules (dont 5 millions de véhicules utilitaires). Le trafic annuel de voyageurs est estimé à plus de 630 milliards de voyageurs/km. Cha­que véhicule particulier parcourt en moyenne 13 800 km. Le bilan an­nuel des accidents de la route est désastreux: 10 000 morts et 250 000 blessés par an en moyenne. Le trafic annuel de marchandises est d'en­viron 90 milliards de t/km. Il est réalisé par des entreprises qui assu­rent le transport de marchandises pour leur compte propre et par 27 000 entreprises de transports publics. La France s'est engagée tar­divement dans une politique autoroutière. On compte aujourd'hui environ 8000 km. Le financement des autoroutes de liaison est dé­sormais confié à des sociétés privées.

Le tourisme

Avec plus de 71 milliards de francs d'excédent en 1998 (11,8 mil­liards de dollars) et la venue de 70 millions de touristes étrangers, la France est le premier pays visité au monde. Les Européens, avec 87% des arrivées, et en particulier les Allemands et les Britanniques, sont les étrangers les plus nombreux à fréquenter l'hexagone. S'y ajoutent plus de 35 millions de nationaux. Berceau d'un tourisme aristocrati­que et bourgeois au XIXe siècle, la France connaît depuis trois décen­nies l'avènement d'un tourisme de masse. Pour mobiliser de tels flux, la France dispose de solides atouts qui tiennent surtout à la diversité de ses reliefs et de ses paysages et à son remarquable patrimoine culturel, comme en témoignent ses 12 000 monuments classés et 1200 musées.

Bien située et remarquablement desservie par les réseaux de com­munication, elle possède aussi une grande capacité d'hébergement, avec plus de 17 millions de lits. L'hôtellerie recense près de 45000 éta­blissements totalisant plus d'un million de chambres. Le pays dispose aussi de 8200 campings, de 830 villages de vacances, de plus de 42000 gîtes ruraux et de 2 820 000 résidences secondaires. L'hôtellerie fran­çaise connaît un dynamisme remarquable, illustré par la puissance des chaînes intégrées comme le groupe «Accord» qui rassemble 1010 hô­tels sur le sol national auxquels s'ajoutent plus de 1300 établissements à l'étranger.

Le tourisme est désormais devenu un puissant moteur économi­que. Il fournit plus de 1,5 million d'emplois directs ou induits et la consommation touristique totale dépasse 750 milliards de francs. Le tourisme a aussi dynamisé certaines régions littorales comme le Lan­guedoc et les Landes, freiné le dépeuplement des régions de monta­gne, stimulé le bâtiment et les travaux publics ainsi que les industries spécialisées comme la plaisance, l'habillement et les activités cultu­relles.

Le littoral draine près de la moitié de la clientèle. Aux stations bal­néaires anciennes, telles Deauville, Arcachon et Biarritz, s'ajoutent des aménagements plus récents, en particulier sur le littoral languedocien et en Aquitaine. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur figure toujours en tête pour la fréquentation et le Languedoc-Roussillon et la Corse complètent la domination des littoraux méditerranéens. Sur la façade atlantique, la Bretagne devance l'Aquitaine et la Vendée, plus tard ve­nues au tourisme de masse. Le tourisme montagnard, né à Chamonix, a connu rapide essor après la guerre, profitant de la diversification des activités et de l'organisation des Jeux Olympiques à Grenoble en 1968 et à Albertville en 1992. La France possède 18% des remontées méca­niques du monde. Les Alpes du Nord concentrent l'essentiel de la clien­tèle. Plus élevées, mieux enneigées et remarquablement équipées, el­les regroupent les grandes stations comme Chamonix, Courchevel, Les Arcs et lignes.

Les Pyrénées comptent surtout sur leurs stations thermales, com­me Cauterets et Luchon, et leurs stations de ski telles La Mongie et Su-perbagnères. Le Massif central s'appuie avant tout sur ses volcans et ses nombreuses stations thermales. Quant au Jura et aux Vosges, ils profitent de la proximité des clientèles suisse et allemande.

Le tourisme vert a connu un grand essor dans les années soixante et soixante-dix, profitant de la montée des mouvements écologistes et de prix compétitifs. Il permet aux agriculteurs de diversifier leurs ressources par l'aménagement de gîtes ruraux, de chambres d'hôtes et de campings à la ferme. Particulièrement actif dans la région Rhô­ne-Alpes et dans le Massif central, il contribue à redonner une ani­mation saisonnière à de nombreux villages dépeuplés.

Le tourisme de circuit privilégie surtout la région parisienne et le Val de Loire. La capitale, qui reçoit plus de 10 millions d'étrangers cha­que année, compte sur un patrimoine architectural exceptionnel, sur sa fonction intellectuelle et artistique et sur un tourisme d'affaires ac­tif, qui dégage un chiffre d'affaires de plus de 20 milliards de francs par s an. Paris est d'ailleurs le premier centre européen de congrès. Quant au Val de Loire, il doit son succès à la présence de ses nombreux châ­teaux dont ceux de Chambord, de Chenonceaux.

TEST 1

GÉNÉRALITÉS SUR L'ÉNERGIE

1 Qu'est-ce que l'énergie?

2 Qu'est-ce que l'énergie primaire?

3 Qu'est-ce que l'énergie secondaire?

4 Qu'elles sont les principales formes d'énergie?

5 Les formes d'énergie sont-elles interchangeables?

6 Quels sont les stades de transformation d'une énergie en une autre?

7 Comment mesure-t-on l'énergie?

8 Quelles sont les réserves d'énergie?

9 Qui consomme de l'énergie?

10 Quelle quantité d'énergie primaire est produite en France? 11 Quelle quantité d'énergie primaire est consommée en France? 12 Quelle quantité d'énergie finale est consommée en France?

Réponse 1: L'énergie caractérise la capacité à fournir du travail, à donner du mouvement ou à élever la température. L'énergie est obtenue parla combustion de carburants ou de combustibles (pétrole, essence, gazole, fioul, gaz, charbon, bois, etc.), l'utilisation de l'électricté ou.de forces naturelles comme le vent ou l'énergie solaire. L'énergie se mesure en joules ou plus communément en kWh (3,6 millions de joules). Sans énergie, on ne se chauffe plus, on ne s'éclaire plus, on ne se transporte plus, on n'a plus de téléphone, d'ordinateurs ou de télévision.

Réponse 2: C'est la première forme de l'énergie directement disponible dans la nature: bois, charbon, gaz naturel, pétrole, vent, rayonnement solaire, énergie hydraulique, géothermique...

Réponse 3: C'est une énergie obtenue par la transformation d'une énergie primaire au moyen d'un système de conversion: par exemple, une centrale thermique produit de l'électricité (énergie secondaire) à partir de charbon (énergie primaire).

Réponse 4: L'énergie se présente sous de multiples formes, dont les principales sont schématiquement les suivantes: Énergie mécanique: elle est à l'origine ou résulte d'une variation d'énergie potentielle (chute d'eau

car exemple) ou cinétique (corps en mouvement). Énergie thermique: elle s'exprime le plus souvent sous forme de chaleur. Énergie chimique: elle est libérée par une réaction chimique qui peut être explosive. Énergie électrique: elle est créée par une différence de charge électrique entre deux points et peut entraîner un courant électrique. Énergie nucléaire: inhérente à toute matière, elle peut être extraite par fission (rupture des noyaux des atomes, c'est le principe des réacteurs nucléaires actuellement en service) ou par fusion des noyaux des atomes.

Réponse 5: Oui, l'énergie peut passer d'une forme à une autre, mais la transformation doit respecter les deux «principes de la thermodynamique» (conservation et dégradation: toutes les transformations ne sont pas réversibles). Par exemple, un moteur électrique transforme de l'énergie électrique en énergie mécanique, mais de façon dégradée, la différence étant la chaleur dégagée par le moteur qui s'échauffe. Les freins d'une voiture la ralentissent en transformant son énergie cinétique en chaleur qui échauffent les freins. Mais on ne peut pas faire avancer une voiture en chauffant ses frains.

Réponse 6: On distingue quatre catégories d'énergie:

• Énergie primaire: énergie n'ayant subi aucune conversion. La production primaire d'énergie correspond à l'extraction d'énergie puisée dans la nature.

• Énergie secondaire (ou dérivée): énergie provenant de la conversion d'une énergie primaire ou d'une autre énergie dérivée.

• Énergie finale: énergie délivrée aux consommateurs pour être convertie en énergie «utile». Exemple: électricité, essence, gaz, gazole, fioul domestique etc.

• Énergie utile: énergie dont dispose le consommateur, après la dernière conversion, à partir de ses propres équipements.

Réponse 7: L'unité d'énergie, dans le Système International d'unités, est le joule (symbole J). Celle de puissance, c'est-à-dire la quantité d'énergie consommée ou produite par unité de temps, est le watt (symbole W). L'usage a cependant introduit ou maintenu de nombreuses autres unités spécifiques, telles que:

• Électricité: kilowattheure (kwh) égal à 3,6 millions de joules.

• Pétrole: le pétrole brut est usuellement comptabilisé en barils (symbole bl); un baril est égal à 159 litres, soit en moyenne 0,126 tonne.

• Gaz: il peut être compté en kWh, en mètres cubes, en British Thermal Unit (Btu).

• Carburants: en litres

Les coefficients multiplicateurs habituels des unités de base:

Préfixe Symbole Valeur Exemples
kilo (k)   kilowatt (kW), kilowattheure
    (mille) (kWh), kilogramme (kg)
méga M   mégawatt (MW),
    (millions) million de tonnes (Mt)
giga (G) 109 (milliards) gigawatt (GW)
téra (T) (mille milliards) térawatt (TW)
péta (P) 1015 (million de milliards) pétajoules (PJ)

Réponse 8: Les estimations des réserves mondiales d'énergie varient en fonction des découvertes, de l'évolution des techniques et de l'économie qui rend plus ou moins rentable l'exploitation des gisements. Les dernières données disponibles sont: Total monde: 165 milliards en pétrole, 140 en gaz et 508 en charbon. Aux rythmes actuels de consommation et d'exploitation, les durées de vie de ces réserves seraient de 50 ans pour le pétrole, 65 ans pour le gazet 260 ans pour le charbon.

En uranium, les ressources raisonnablement assurées, récupérables à moins de 80$/kg U (uranium), s'élèvent à environ 2,5 millions de tonnes pour le monde (hors Chili et Chine). Au rythme actuel de consommation (environ 450 réacteurs sont en service dans le monde) et sans tenir compte de stockages abondants, les réserves d'uranium suffiraient donc pour au moins les 50 années à venir.

Pour les énergies renouvelables, telles que le solaire, le bois, l'éolien, l'hydraulique ou la géothermie, les durées sont en théorie infinies, mais elles peuvent se heurter à des limites, notamment sur l'usage des sols.

Réponse 9:IIya une grande diversité dans la consommation d'énergie au niveau mondial. Les pays industrialisés consomment beaucoup plus d'énergie que les pays en développement.

Réponse 10: En 2000, la France a produit 131 millions de tep (Mtep) d'énergie primaire, dont 1,9% en charbon, 1,4% en pétrole, 1,1% en gaz, 82,3% en électricité nucléaire, 4,4% en électricité hydraulique et 8,9% en diverses autres énergies renouvelables (bois, déchets, etc.).

Réponse 11: La France consomme chaque année environ 250 Mtep d'énergie primaire, soit le double de celle qu'elle produit, la différence étant apportée par les importations.

Réponse 12: La politique énergétique française repose sur trois principes et deux préoccupations: sécurité d'approvisionnement, à court ou moyen terme, de façon à éviter toute rupture qui serait préjudiciable à la santé, au bien-être et à l'activité économique.

Teste 2

Lisez le texte; choisissez la réponse:

Chocochic perd au jeu

chocochic vient d'être victime dune erreur coûteuse, qui a provoqué la démission d'un directeur de branche, d'un di­recteur de marketing et de plusieurs collabora teurs.

L'entreprise avait confié à l'agence Armor un jeu-concours pour doper les ventes de sept de ses très nombreux produits à base de chocolat. or les lots réclamés (des tours en hélicoptè­res, des lecteurs vidéo, des cassettes de film) ont largement dépassé le nombre prévu par les responsables. un ticket sur deux serait gagnant, contre un sur dix en moyenne dans ce type de concours. le rè6lement aurait en effet omis de limiter, comme cest lusage, le nombre de gagnants à un par foyer. pour mettre fin à l'hémorragie, l'entreprise a pris le parti de modifier, en plein jeu, les règles dattribution des lots.

Question 1


Дата добавления: 2015-11-16; просмотров: 80 | Нарушение авторских прав


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Les noyaux des atomes sont constitués de protons et de neutrons| Quelle a été l'erreur principale commise par ChocoChic?

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