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Questions à étudier. 1. Les registres de la langue parlée.

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1. Les registres de la langue parlée.

2. Les particularités de phonétique, de grammaire et de lexique du français parlé.

 

Les styles parlés sont ceux qui appartiennent à la sphère de la vie courante et se réalisent sous la forme orale. Le français parlé n’est pas non plus unanime. On distingue:

· Style soigné de prononciation

· Style familier de prononciation

· Français populaire, argot, dialecte etc.

Et si le premier reste conforme à la norme littéraire, bien qu’il se trouve à la limite de cette norme, les deux autres sont en dehors de la norme littéraire.

La langue parlée sert de préférence aux communications orales, immédiates et spontanées. C’est le style de la communication spontanée entre les amis, les camarades de travail, les parents. Les relations entre les interlocuteurs ne sont pas officielles. L’intonation, la manière d’articuler les mots y sont aussi pour beaucoup. La conversation revêt ordinairement la forme d’un dialogue très souvent accompagné de mimique et de gestes, et le rythme du discours est souvent accéléré. Plus rarement il peut revêtir la forme écrite (lettre à un ami, à un parent).

Dans la conversation on laisse facilement voir ses sentiments et émotions, son attitude envers les choses et les personnes en question. De là viennent le caractère souvent affectif de la langue parlée et ses particularités linguistiques: celles de phonétique, de grammaire, de lexique.

Les particularités de la phonétique et du lexique (style familier)

Dans la conversation courante le rythme du débit est plus ou moins accéléré, la prononciation est plus négligée; l’intonation marque les sentiments des interlocuteurs. Voici les traits essentiels du style familier de prononciation.

1. liaison: en langue parlée les liaisons se font de moins en moins.

2. voyelles:

· dans la conversation le [е] caduc, selon les statistiques, est omis dans 56% de cas: Vous v(e)nez d(e) loin?

et la voyelle dans une syllabe inaccentuée: V(oi)là, m(on)sieur.

· on ferme [ε] ouvert dans une syllabe ouverte [e]: [ai]der, buff[et.]

et devant la sonnante [r]: p[er]sonne, f[ai]re

3. consonnes:

· réduction des groupes de consonnes – et vot(re) malle?

et réduction des sonnantes [r] et [l] finales – ils par(lent) de..., bouc(les) d’oreille

· l’épenthèse de la sonnante [j] entre deux voyelles – on riait, riait [rije]

· réduction des groupes de consonnes initiales qui atteint les sonnantes [l],[j],[y] plus > pus; bien > ben; puis > pi; puisque > pisque

· réduction de la sonnante [l] du pronom personnel de la 3-ième personne et dans les groupes «tu as», «tu es» – [ta], [tε], «vous êtes» – [vzet]

– Qu’est-ce que t’as fait?

– T’es tout mouillé.

Cette sorte de réduction amène la chute de la sonnante [l] du pronom personnel de la 3-ième personne (le pronom impersonnel y compris).

– I(l) y a souvent d(e) la société?

4. D’où – la chute du pronom «il» dans certains tours:

il y a, il faut, il vaut mieux.

– Faut faire la soupe.

5. La négation française en est aussi atteinte. Quand on parle, parce que c’est de l’oral, il est rare qu’on mette le «ne» de négation. Mais à l’écrit, on le met.

– Je’ sais pas.

– J’ai pas assez d’argent.

Y a pas d’problème?

– C’est rien.

Plus haut nous avons signalé la tendance du français familier à ne pas faire un grand nombre de liaisons, à l’affaiblissement ou à la disparition de certaines oppositions dans le système vocalique. Il est important de souligner que le français parlé se distingue par une grande quantité d’homonymes: [sã] = sans, sang, cent. L’homophonie se trouve à la base des calembours qui sont particulièrement nombreux en français parlé:

il est ouvert = il est tout vert

une femme qu’il aime = une femme qui l’aime, etc.

V.G. Gak remarque que si dans les autres langues le sens de l’énoncé se compose du sens de ses éléments, en français parlé, au contraire, très souvent le sens des éléments découle (dépend) du sens de l’énoncé. C’est pourquoi il est souvent difficile de comprendre un message oral en français. Cela peut paraître paradoxal, – continue V.G. Gak, mais il est plus facile de parler français que de comprendre cette langue.

Au niveau lexical le français familier affectionne quelques procédés de la formation des mots nouveaux. En premier lieu c’est la suffixation à l’aide des suffixes diminutifs –et, –ette, –ot, –otte: maison → maisonette, jardin → jar-dinet, frère → frérot, main → menotte.

Pourtant la valeur stylistique du mot dérivé dépend souvent du mot de base. Parfois les dérivés en -et, -ot acquièrent une nuance défavorable: parlotte (parlote).

Le suffixe le plus productif est -ard, qui sert à former des substantifs а la valeur péjorative: soiffard, richard.

Un autre suffixe péjoratif est -aille servant а former des substantifs collectifs: mangeaille, marmaille.

Le verbe dans le style familier se forme à l’aide des suffixes –oter,

–ailler, –asser qui prêtent aux mots dérivés le plus souvent une nuance défavorable: vivoter, pianoter, rimailler, écrivailler.

Parmi les prefixes le langage familier affectionne surtout re–: rebonjour, reparler.

Le rythme accéléré de la conversation familière, la tendance au moindre effort, à l’économie des moyens linguistiques favorisent un autre procédé de la formation des mots nouveaux: l’abréviation. Elle porte surtout sur les substantifs et se fait par le retranchement de la dernière syllabe (des dernières syllabes) ce qui s’appelle apocope ou par retranchement du commencement des mots (aphérèse. Les formations par apocope sont particulièrement nombreuses: apéro, ciné, sana, prolo, etc. Plus rares sont les formations du deuxième type: cipal, ricain.

Beaucoup de mots abrégés nés dans le style familier pénètrent plus tard dans la langue commune: auto, métro, photo.

Une source importante de la formation des mots nouveaux en français familier est la composition: crève-la-faim, va-nu-pieds.

Comme on le voit les mots composés familiers sont très expressifs.

Il est à noter que les mots usuels peuvent acquérir dans le français familier une nouvelle signification: faucher – fam., s’emparer, voler; raser – importuner, ennuyer.

Le langage familier utilise largement des nominations métaphoriques (une pie – bavarde), des comparaisons imagées (être comme un poisson dans l’eau), des proverbes et des dictions, des expressions hyperboliques (je meurs de faim, il y a un siècle que je ne vous ai pas vu).

En général, le lexique familier se distingue des mots livresques et des mots usuels comme moins soutenu, plus expressif, plus affectif. Grâce à cette expressivité les termes familiers pénètrent aujourd’hui sur les pages des journaux, dans la publicité, on les entend de la bouche des speakers de la télévision et de la radio. En français familier travail devient boulot, ami → pote, argent devient fric, beau → chouette, beaucoup → vachement, enfant → gosse.

Le langage familier emprunte à son tour beaucoup de termes au français

populaire et à l’argot.

 

 

Les deux autres espèces de la langue parlée, le français populaire et l’argot ne sont pas conformes à la norme littéraire. Henri Bauche écrit: «Le français populaire s’oppose à la langue générale, officielle, littéraire, dite correcte, employée par la bonne société. Le langage populaire lui est aussi général c’est-à-dire répandu dans toute la France. Il est employé par le peuple. Il se caractérise par des fautes de grammaire, de syntaxe et de vocabulaire qu’on peut entendre partout. A la différence de l’argot qui est une langue artificielle faite pour se comprendre entre soi sans être compris des non-initiés, le langage populaire est l’idiome parlé couramment et naturellement dans le peuple, idiome que l’homme du peuple tient de son père et sa mère et qu’il entend chaque jour sur les lèvres de ses semblables.»

Il faut souligner que ceux qui parlent le langage populaire ne peuvent pas changer de registre et continuent de parler une même langue partout, dans toutes les situations de communication.

Les suffixes populaires et argotiques:

–ouse: barbouse ← barbe, langouse ← langue, piquouse ← pique

–oche: patoche ← patte, santoche ← santé, valoche ← valise

–ingue: salingue ← sale, sourdingue ← sourd

–mard: épicemard ← épicier, officemard ← officier

Les mots populaires sont souvent grossiers et vulgaires: dégueulasse, moche, godasse, roublard, etc.

Au niveau morphologique la langue populaire se caractérise par l’emploi d’un seul verbe auxiliaire avoir, par l’emploi parallèle des substantifs et des pronoms (Pierre y (il) vient.)

Au niveau syntaxique qui remplace souvent les autres conjonctions:

L’interrogation – qui est venu? – devient en français populaire qui qu’est venu?, qui qu’c’est qui est venu?, qui c’est-il qui est venu?, qui c’est i qui est venu?

Les particularités syntaxiques (grammaire)

Le fonctionnement de la langue parlée dans les communications immédiates et spontanées influence le choix des constructions syntaxiques, en particulier des espèces de propositions. Ce sont les propositions simples qui prévalent dans la conversation. Néanmoins, la langue parlée n’évite pas toujours l’emploi des propositions complexes de coordination et de subordination. Comme outils de coordination on préfère les conjonctions «et», «mais», «que», la locution conjonctive «parce que», les pronoms relatifs «qui» et «que».

– Sais-tu, Robert, ce qu’a coûté cet habit qui te va si bien?

L’emploi fréquent des propositions incomplètes (dites elliptiques). Dans les propositions incomplètes plusieurs termes font défaut. Souvent une telle proposition ne contient qu’un seul terme.

– Que veux-tu? – Rien de spécial. Quelque chose de très ordinaire.

 

 

L’ordre direct des mots dans la phrase est la norme générale de la syntaxe du français, langue à tendances analytiques. La langue parlée qui est la première à refléter les tendances de l’évolution, cherche à conserver l’ordre direct des mots là, où la grammaire normative demande l’inversion, notamment dans les propositions interrogatives. D’où l’emploi fréquent des tournures: est-ce que, qu’est-ce que (qui) etc.

Comme phénomène populaire on notera l’abréviation de ces formules, leur transformation en «sque» et «que» tout court:

– D’où que tu viens donc?

On préfère la question sans inversion. Même les questions à mot interrogatif se passent de l’inversion.

– Et tu pars quand?

C’est-à-dire, les phrases que l’intonation seule rend interrogatives.


Дата добавления: 2015-10-21; просмотров: 175 | Нарушение авторских прав


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