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1) Malgré ses efforts pour rassembler au-delà de ses bases électorales, Nicolas Sarkozy doit constater... les électeurs de droite constituent son seul soutien en ces temps... montent les attitudes de rejets à son égard.
2) Les électeurs, toutes tendances politiques confondues, reconnaissent... la crise est mondiale et atténuent donc la sévérité de leur jugement.
3) C'est la solidité de sa base électorale... explique la stabilisation de Sarkozy dans les sondages.
4) Le nombre de sondés... veulent... le chef de l'État poursuive ses réformes au même rythme a fléchi.
VII. Répondez aux questions d’après le texte.
1) Quel est le but du sondage effectué par OpinionWay?
2) Quel parti politique constitue le soutien principal de Nicolas Sarcozy?
3) Comment est l’attitude des électeurs de Nicolas Sarcozy à son égard dans le contexte de la crise?
4) Qu’est-ce qui explique la stabilisation de Sarkozy dans les sondages?
5) Quelle est l’attitude des sondés à l’égard des réformes de Nicolas Sarcozy?
Que veulent les terroristes?
Que veulent les terroristes? La réponse devrait être évidente. Pourtant, elle ne l'est pas.
Les terroristes de la génération précédente exprimaient clairement leur volonté. Lors du détournement de trois avions de ligne en septembre 1970, par exemple, le Front populaire de libération de la Palestine exigea et obtint la mise en liberté de terroristes arabes détenus en Grande-Bretagne, en Suisse et en Allemagne de l'ouest. Lors de l'attaque du siège du B'nai B'rith et de deux autres immeubles de Washington, D.C., en 1977, un groupe musulman hanafite exigea l'interdiction d'un film, «Le Message», 750 dollars (au titre de remboursement d'une amende), la remise des cinq hommes qui avaient massacré la famille du leader hanafite et le meurtrier de Malcolm X.
Ces «exigences non négociables» liées à des prises d'otages provoquèrent des drames déchirants et autant de dilemmes politiques. «Nous ne négocierons jamais avec des terroristes», déclarèrent les responsables politiques. «Donnez-leur Hawaii mais rendez-moi mon mari», suppliaient les épouses des otages. [...].
La plupart des attentats terroristes perpétrés de nos jours ne sont accompagnés d'aucune exigence. Des bombes explosent, des avions sont détournés et s'écrasent sur des immeubles, des hôtels s'effondrent. Les morts sont comptés. [...].
Mais les raisons de la violence ne sont pas explicitées. Les analystes [...] doivent donc spéculer sur les motifs. Ceux-ci peuvent être liés aux ressentiments personnels des terroristes, basés sur la pauvreté, des préjudices ou des sentiments d'aliénation culturelle. Par ailleurs, on peut discerner une intention d'influer sur la politique internationale:
· «Frapper» à Madrid pour obtenir que les gouvernements retirent leurs troupes d'Irak.
· Convaincre les Américains de quitter l'Arabie Saoudite.
· Faire cesser l'aide américaine à Israël.
· Faire pression sur New Dehli pour qu'elle abandonne tout contrôle sur le Cachemire.
Tout cela pourrait avoir contribué à motiver les violences. Pour reprendre les termes du Daily Telegraph de Londres, les problèmes en Irak et en Afghanistan ajoutèrent à chaque fois «une nouvelle pierre à la montagne de rancunes érigée par des militants fanatiques». Mais aucun de ces éléments n'est décisif dans le choix de sacrifier sa vie pour tuer d'autres gens.
Dans presque tous les cas, les terroristes djihadistes nourrissent une ambition manifeste, celle d'établir un règne mondial dominé par les Musulmans, l'Islam et la loi islamique, la charia. Ou, pour citer une nouvelle fois le Daily Telegraph, leur «projet réel est l'extension du territoire islamique sur l'ensemble du globe et l'instauration d'un califat mondial basé sur la charia».
Les terroristes affichent cet objectif ouvertement. Les islamistes qui assassinèrent Anouar El-Sadate en 1991 décorèrent leurs cages de banderoles proclamant «Le califat ou la mort». Dans une biographie, l'un des penseurs islamistes les plus influents, et qui a inspiré Oussama Ben Laden, Abdullah Azzam, déclare que sa vie «s'articula autour d'un seul but, celui d'instaurer le règne d'Allah sur la Terre» et de restaurer le califat.
Ben Laden lui-même parla de veiller à ce que «le pieux califat prenne son essor depuis l'Afghanistan». Son principal adjoint, Ayman al-Zawahiri, rêvait aussi de rétablir le califat lorsqu'il écrivit «l'histoire, si Dieu le veut, va prendre un grand tournant dans la direction opposée, contre l'empire des États-Unis et le gouvernement juif mondial.» Un autre leader d'Al-Quaida, Fazlur Rehman Khalil, publie un magazine qui déclara: «Grâce à la bénédiction du djihad, le compte-à-rebours a commencé pour l'Amérique. Elle sera déclarée vaincue très bientôt», puis le califat sera mis en place.
Ou, comme l'écrivait Mohammed Bouyeri dans la note qu'il fixa sur la dépouille de Theo van Gogh, le cinéaste hollandais qu'il venait d'assassiner, «l'Islam vaincra grâce au sang des martyres qui répandent sa lumière dans chaque recoin de cette terre».
Il est intéressant de relever que l'assassin de van Gogh se montra contrarié par les motifs erronés qui lui furent attribués. Lors de son procès, il insista sur ce point: «J'ai fait ce que j'ai fait par pure foi. Je veux que vous sachiez que j'ai agi par conviction et que je ne l'ai pas tué parce qu'il était hollandais ou que j'étais marocain et que je me sentais offensé.»
Bien que les terroristes déclarent haut et fort leurs motivations djihadistes, les Occidentaux comme les Musulmans, trop souvent, ne les entendent pas. Comme l'observe l'auteure canadienne Irshad Manji, les organisations islamiques prétendent que «l'Islam est un spectateur innocent du terrorisme actuel».
Ce que veulent les terroristes est extrêmement clair. Et il faut fournir un effort monumental de dénégation pour ne pas le reconnaître, mais nous autres Occidentaux semblons bien en être capables.
Daniel Pipes
New York Sun
26 juillet 2005
I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
Verbes massacrer supplier perpétrer exploser s'écraser s'effondrer expliciter spéculer discerner frapper à contribuer à ériger prendre son essor prendre un grand tournant fournir | Substantifs détournement, m amende, f meurtrier, -ère, m, f otage, m ressentiment, m préjudice, m aliénation, f rancune, f militant, -e, m, f charia, f banderole, f adjoint, -e, m, f bénédiction, f compte-à-rebours,m | dépouille, f martyr, -e, m, f recoin, m conviction, f dénégation, f Adjectifs négociable manifeste pieux, -euse contrarié, -e erroné, -e offensé, -e innocent, -e |
II. Trouvez des équivalents des mots et des expressions ci-dessous:
1) provoquer des drames déchirants;
2) spéculer sur les motifs;
3) faire pression;
4) la montagne de rancunes;
5) nourrir une ambition manifeste;
6) établir un règne mondial.
III. Trouvez les contraires des expressions ci-dessous:
1) retirer les troupes;
2) l'extension du territoire;
3) afficher un objectif;
4) s'articuler autour d'un seul but;
5) prendre son essor;
6) prendre un grand tournant.
IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
réponse culturel
génération politique
leader fanatique
dilemme précédent
attentat manifeste
ressentiment innocent
aliénation évident
militant hanafite
ambition terroriste
spectateur personnel
V. Trouvez dans le texte les formes des verbes au passe simple. Donnez leurs équivalents au passé composé.
VI. Complétez les phrases par les adjectifs possessifs qui conviennent.
1) Les terroristes de la génération précédente exprimaient clairement... volonté.
2) «Rendes-nous... proches», suppliaient les parents des otages.
3) Les terroristes sacrifient... vies pour tuer d'autres gens.
4) Ben Laden lui-même parla de veiller à ce que «le pieux califat prenne... essor depuis l'Afghanistan».
VII. Répondez aux questions d’après le texte.
1) Les attentats terroristes perpétrés, sont-ils toujours accompagnés d'exigences?
2) Quels sont les motifs principaux des terroristes cités par l’auteur?
3) Est-il possible d’expliquer les violences des terroristes?
4) Quel est leur objectif principal qu’ils affichent ouvertement?
5) Comment peut-on expliquer l’idée que «l'Islam est un spectateur innocent du terrorisme actuel»?
Presque 80000 chômeurs supplémentaires en février
La France enregistre une hausse du chômage pour le dixième mois d'affilée. Cette fois encore, les moins de 25 ans sont les plus touchés. Les nouvelles règles d'indemnisation seront en vigueur le 1er avril.
Le nombre de personnes qui se sont inscrites en février à Pôle emploi a fortement augmenté pour le dixième mois d'affilée: +79900 dans la catégorie de référence (demandeurs d'emploi n'ayant pas travaillé du tout et recherchant tout type de contrat de travail) du nouveau système de comptage, utilisé pour la première fois.
Cela représente une augmentation de 3,5 % par rapport à janvier, à 2384800 demandeurs d'emploi, selon ce nouveau baromètre. La hausse se limite à 2,4 % si l'on considère un spectre plus large, en ajoutant aux inscrits de la nouvelle catégorie de référence ceux ayant travaillé moins et plus de 78 heures en janvier. Le total s'élève alors à 3403700 demandeurs d'emploi.
Si l'on retient l'ancienne formule, la hausse de février est de 75400 demandeurs d'emploi sur la catégorie de référence (chômeurs à la recherche d'un emploi à temps plein, à durée déterminée et ayant travaillé moins de 78 heures le mois précédent). Le total s'élève à 2278900.
Ce sont une nouvelle fois les jeunes de moins de 25 ans qui ont subi la plus forte hausse du nombre d'inscrits, en progression de 5,1% sur un mois et de 32% sur un an! «On peut considérer qu'il y aura entre 150000 et 250000 jeunes au chômage de plus cette année», s'alarme le haut-commissariat à la Jeunesse, dirigé par Martin Hirsch, chargé mardi par Nicolas Sarkozy de proposer avant mi-avril un plan d'urgence sur l'emploi des jeunes.
Sur un an, les entrées à Pôle emploi ont grimpé de 8,6 %, notamment à cause de l'explosion des inscriptions après un licenciement économique: +31,4 %.
Deux «bonnes nouvelles», malgré tout. Les chômeurs qui composent le 39 49 (serveur pour s'inscrire ou parler à un conseiller) depuis un téléphone portable verront leur facture diminuer d'ici à un mois. Laurent Wauquiez, le secrétaire d'État à l'Emploi, doit rendre aujourd'hui public un accord avec les opérateurs de téléphonie mobile et de «box» Internet. Ceux-ci s'engagent à diminuer les tarifs des demandeurs d'emploi appelant le 39 49, jusqu'ici exorbitants. Un effort global estimé par Christian Charpy, le directeur général de Pôle emploi, à «plusieurs millions d'euros» (la majorité supportée par les opérateurs et une petite partie par l'organisme public).
Par ailleurs, le gouvernement a agréé mercredi la nouvelle convention d'indemnisation des chômeurs. Elle s'appliquera dès le 1er avril. Tout demandeur d'emploi pourra «toucher le chômage» s'il a cotisé 4 mois (et non plus 6) au cours des 28 derniers mois. Le gouvernement ira même plus loin que l'accord entre partenaires sociaux: la clause obligeant d'avoir travaillé 6 mois dans les 12 derniers mois pour pouvoir être à nouveau indemnisé, en cas de «rechute» au chômage, a été supprimée. Les chômeurs seront indemnisés sur la base d'un jour travaillé équivalent à un jour indemnisé, dans la limite de deux ans (trois ans pour les plus de 55 ans).
Marc Landré
Le Figaro
25/03/2009
I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
Verbes être en vigueur augmenter s'élèver à subir s'alarmer grimper diminuer s'engager à agréer s'appliquer cotiser supprimer | Substantifs hausse, f chômage, m indemnisation, f catégorie (f) de référence emploi, m système (m) du comptage augmentation, f baromètre, m Pôle (m) emploi explosion, f licenciement, m | facture, f chômeur, m clause, f rechute, f Adjectifs inscrit, -e exorbitant, -e Adverbes fortement Expressions d'affilée |
II. Trouvez des équivalentss des mots et des expressions en italique:
1) La France enregistre une hausse du chômage pour le dixième mois d'affilée.
2) Cela représente une augmentation de 3,5 % par rapport à janvier, à 2384800 demandeurs d'emploi, selon ce nouveau baromètre.
3) Le total s'élève alors à 3403700 demandeurs d'emploi.
4) Ce sont une nouvelle fois les jeunes de moins de 25 ans qui ont subi la plus forte hausse du nombre d'inscrits.
5) Sur un an, les entrées à Pôle emploi ont grimpé de 8,6 %.
6) Laurent Wauquiez, le secrétaire d'État à l'Emploi, doit rendre public un accord avec les opérateurs de téléphonie mobile et de «box» Internet.;
7) Le gouvernement a agréé mercredi la nouvelle convention d'indemnisation des chômeurs.
8) Tout demandeur d'emploi pourra «toucher le chômage» s'il a cotisé 4 mois (et non plus 6) au cours des 28 derniers mois.
9) La clause obligeant d'avoir travaillé 6 mois dans les 12 derniers mois pour pouvoir être à nouveau indemnisé, en cas de «rechute» au chômage, a été supprimée.
III. Trouvez les contraires des expresionss ci-dessous:
1) une hausse du chômage;
2) un spectre plus large;
3) un emploi à temps plein;
4) diminuer les tarifs;
5) être supprimé.
IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
spectre portable
durée mobile
licenciement exorbitant
téléphone large
téléphonie déterminé
tarif indemnisé
organisme économique
jour public
V. Faites l’accord du participe passé.
1) Cette fois encore, les moins de 25 ans sont les plus (touché).
2) Le nombre de personnes qui se sont (inscrit) en février à Pôle emploi a fortement (augmenté) pour le dixième mois d'affilée.
3) Dans l’article il s’agit en particulier du nouveau système de comptage, (utilisé) pour la première fois.
4) La nouvelle convention d'indemnisation des chômeurs (agréé) par le gouvernement s'appliquera dès le 1er avril.
5) La clause obligeant d'avoir travaillé 6 mois dans les 12 derniers mois pour pouvoir être à nouveau (indemnisé), en cas de «rechute» au chômage, a été (supprimé).
VI. Répondez aux questions:
1) A quoi est liée la hausse du chômage dont on parle dans le texte?
2) Quelle est la couche sociale la plus touchée par le chômage?
3) Qui s’occupe du plan d'urgence sur l'emploi des jeunes?
4) Quelles sont les franchises proposées aux chômeurs pour rendre leur situation moins pénible?
5) Quels sont les points principaux de la nouvelle convention d'indemnisation des chômeurs agréée par le gouvernement?
Un bilan contesté de la politique de l'immigration en France
La France a réalisé 29796 expulsions ou retours volontaires d'immigrés en 2008, ce qui porte le bilan à 45000 depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir, a annoncé mardi Brice Hortefeux.
Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, qui devrait prochainement quitter son poste, a estimé que ce résultat, situé au-dessus de l'objectif 2008 de 26000 fixé par le président français et supérieur aux 23000 de 2007, permettait à la France de changer d'époque.
"Pour la première fois depuis une génération, le nombre de clandestins a commencé à décroître", a-t-il estimé dans un discours lors d'une cérémonie de voeux.
Ses opposants critiquent sur le principe les objectifs chiffrés et estiment que le résultat de 2008 a été "gonflé" artificiellement par les retours négociés et rémunérés de Tziganes roumains ou de Bulgares, qui pourront revenir quand ils veulent, étant citoyens européens.
Le PCF parle de "déni d'humanité".
L'organisation Réseau éducation sans frontière (RESF), créée pour s'opposer aux expulsions, a salué le départ prochain du "ministre de la rafle, Stakhanov de l'expulsion, ministre du chiffre imposé à tous les étages des administrations, (...), ministre de la peur, celle des enfants qui revenant de l'école, n'ont plus revu le père, la mère ou le frère, quitté le matin".
Ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis trente ans, Brice Hortefeux doit quitter prochainement ce ministère de "l'Immigration et de l'Identité nationale", intitulé imaginé par Nicolas Sarkozy durant sa campagne et très critiqué.
Il devrait prendre le portefeuille du Travail, laissé libre par Xavier Bertrand, appelé à diriger l'UMP. Brice Hortefeux serait remplacé par l'ancien socialiste rallié à la majorité de droite Eric Besson.
Hortefeux a défendu avec vigueur son bilan, marqué par des accords avec plusieurs pays africains et un Pacte européen de l'immigration en octobre, retenant plutôt ses options, avec notamment un refus de principe des régularisations massives. Il a revendiqué une "rupture" avec les autres gouvernements.
"Le véritable changement, la véritable rupture, la véritable nouveauté, c'est que le tiers de ceux qui repartent chez eux, le font désormais de manière volontaire", a-t-il dit. Le fait qu'ils concernent des Roumains ou Bulgares pouvant revenir à tout moment ne remet pas en cause ce résultat, a-t-il estimé.
"Cela signifie que notre action est chaque jour davantage comprise. De plus en plus d'étrangers en situation irrégulière comprennent que le séjour en France repose sur des règles que nous sommes clairement déterminés à appliquer", a-t-il dit.
Fustigeant "les patrons voyous et les marchands de sommeil" accueillant des clandestins, il a confirmé que la France se proposait d'aider les pays d'origine et s'est dit soucieux de respecter "les droits fondamentaux" en cas d'expulsion forcée.
Les opposants à sa politique la contestent en estimant que les immigrés illégaux en France, estimés à plusieurs centaines de milliers, subissent une certaine hypocrisie car les pouvoirs publics qui veulent les expulser les toléreraient en masse au travail, notamment dans la restauration et le bâtiment.
Ils payent souvent leurs impôts, sont déclarés et ne seraient donc plus vraiment clandestins.
Après une grève d'employés de la restauration parisienne appuyée par le patronat, Brice Hortefeux a d'ailleurs consenti à la régularisation de plusieurs centaines d'étrangers sans papiers l'automne dernier, font-ils remarquer.
Les opposants relèvent enfin les nombreux incidents liés aux objectifs chiffrés, opérations policières à l'école, suicides d'immigrants lors de leurs arrestations ou surpeuplement des centres de rétention. Celui de Vincennes, le plus grand de France, a été détruit par un incendie en juin.
Selon Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS, la France a "une vision très dépassée, du début du XXe siècle, policière, étatique".
Thierry Lévêque
Le Point
13 janvier 2009
I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
Verbes décroître négocier rémunérer revendiquer déterminer appliquer fustiger contester subir qch expulser tolérer consentir à | Substantifs expulsion, f clandestin, m déni, m rafle, f portefeuille, m vigueur, f rupture, f hypocrisie, f arrestation, f surpeuplement, m rétention, f incendie, m | Adjectifs chiffré, -e rallié, -e irrégulier, -ère voyou, -te soucieux, -euse dépassé, -e étatique Adverbes désormais |
II. Trouvez des équivalents des mots et des expressionsen italique:
1) Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, qui devrait prochainement quitter son poste, a estimé que ce résultat, situé au-dessus de l'objectif 2008 de 26000 fixé par le président français et supérieur aux 23000 de 2007, permettait à la France de changer d'époque.
2) Il devrait prendre le portefeuille du Travail, laissé libre par Xavier Bertrand.
3) «De plus en plus d'étrangers en situation irrégulière comprennent que le séjour en France repose sur des règles que nous sommes clairement déterminés à appliquer».
4) Pour la première fois depuis une génération, le nombre de clandestins a commencé à décroître.
5) Les opposants à sa politique la contestent en estimant que les immigrés illégaux en France subissent une certaine hypocrisie.
6) Après une grève d'employés de la restauration parisienne appuyée par le patronat, Brice Hortefeux a d'ailleurs consenti à la régularisation de plusieurs centaines d'étrangers.
III. Trouvez les contraires des expressions ci-dessous:
1) les retours volontaires d'immigrés;
2) le résultat supérueur;
3) les objectifs chiffrés;
4) la "rupture" avec les autres gouvernements;
5) reposer sur des règles;
6) les pays d'origine;
7) respecter les droits;
8) avoir une vision très dépassée.
IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
retour forcé
identité prochain
président illégal
objectif volontaire
chiffre imposé
départ nationale
droit fondamental
expulsion chiffré
immigré français
V. Complétez les phrases par «qui» ou «que», expliquez leur rôle syntaxique.
1) Ses opposants critiquent sur le principe les objectifs chiffrés et estiment... le résultat de 2008 a été "gonflé" artificiellement par les retours négociés et rémunérés de Tziganes roumains ou de Bulgares,... pourront revenir quand ils veulent, étant citoyens européens.
2) L'organisation Réseau éducation sans frontière (RESF),... a été créée pour s'opposer aux expulsions, a salué le départ prochain du "ministre de la rafle, Stakhanov de l'expulsion, ministre du chiffre imposé à tous les étages des administrations, (...), ministre de la peur, celle des enfants... revenant de l'école, n'ont plus revu le père, la mère ou le frère,... ils avaient quitté le matin".
3) Le véritable changement, la véritable rupture, la véritable nouveauté, c'est... le tiers de ceux... repartent chez eux, le font désormais de manière volontaire.
4) Cela signifie... notre action est chaque jour davantage comprise.
5) De plus en plus d'étrangers en situation irrégulière comprennent... le séjour en France repose sur des règles... nous sommes clairement déterminés à appliquer.
6) Les opposants estiment... les immigrés illégaux en France subissent une certaine hypocrisie.
VI. Répondez aux questions.
1) Qui est Brice Hortefeux?
2) Pourquoi l'organisation Réseau éducation sans frontière (RESF)a-t-elle salué le départ prochain du ministre?
3)En quoi consiste, selon Brice Hortefeux, la véritable rupture dans la situation des immigrés en France?
4) Quels sont les arguments de ses opposants?
5) En quoi consiste «la vision depassée» de la France du problème?
El Salvador: des guérilleros au pouvoir
Dix-sept ans après avoir déposé les armes sans avoir été vaincu militairement, le Front Farabundo Marti de libération nationale (FMLN) a porté son candidat Mauricio Funes à la présidence du Salvador, le 15 mars 2009. L’ex-guérilla s’était convertie en parti politique après les accords de paix qui, le 16 janvier 1992, à Chapultepec (Mexique), ont mis fin à douze années d’une terrible guerre civile (soixante-quinze mille morts). Dans un conflit au cours duquel, d’après la Commission de la vérité créée par les Nations unies, 85% des assassinats ont été commis par l’armée et les escadrons de la mort, et 5% par la guérilla, les forces armées salvadoriennes ont été massivement soutenues par les Etats-Unis (4,6 milliards d’euros).
Journaliste sur la chaîne 12 de télévision – et ancien correspondant de CNN en espagnol, M.Funes, de tendance sociale-démocrate, n’a pas participé à la lutte armée. En revanche, son vice-président Salvador Sánchez Cerén est un ex-commandant de la guérilla.
Cette victoire du FMLN met un terme à vingt années d’hégémonie de l’Alliance républicaine nationaliste (Arena). Fondé par l’ «âme damnée» des escadrons de la mort, Roberto d’Aubuisson, et émanation de l’extrême droite, ce parti a peu à peu laissé en chemin ce passé sulfureux, mais n’en demeure pas moins le représentant d’une droite dure. Pour tenter de barrer le chemin à la gauche, les deux autres formations conservatrices, le Parti de conciliation nationale (PCN), représentant des gouvernements militaires (1961-1976), et le Parti démocrate-chrétien (au pouvoir de 1984 à 1989), ont renoncé à présenter un candidat et se sont ralliés d’emblée à l’Arena.
Dans la grande tradition, cette sainte alliance a mené une «campagne de la peur» qui a bénéficié de l’appui de la plupart des médias. A un archaïque langage de guerre froide s’est ajouté le thème récurrent lors de chaque élection, en Amérique latine, ces dernières années: le danger représenté par les liens (réels et/ou supposés) entre le FMLN et le «dictateur (sic!) vénézuélien Hugo Chávez». Les Salvadoriens ne se sont pas laissés abuser.
Principal parti d’opposition depuis sa première participation au jeu démocratique, lors des législatives de 1993, le FMLN est devenu la première force politique du pays (mais sans détenir la majorité à l’Assemblée nationale) lors du scrutin législatif du 18 janvier 2009.
Il n’est guère surprenant de voir le Salvador rejoindre le groupe des pays latino-américains gouvernés à gauche et au centre gauche. La désastreuse situation sociale de ce petit pays de 5,7 millions d’habitants a obligé plus de 2,5 millions d’entre eux à émigrer, essentiellement aux Etats-Unis; 47,5 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et 19 % dans l’extrême pauvreté – quand 0,3 % accaparent 44 % du revenu national. Un chômage massif et le taux d’homicides le plus élevé du continent (67,8 pour cent mille habitants) complètent le tableau.
Lors de la campagne électorale de 2004, le gouvernement de M. George W. Bush était intervenu sans pudeur pour faire barrage au FMLN et appuyer l’Arena. Prédisant les pires catastrophes «si le communisme s’emparait du Salvador», Washington était allé jusqu’à menacer d’empêcher l’envoi d’argent au Salvador – les remesas – des immigrés salvadoriens vivant aux Etats-Unis. L’annonce n’avait rien d’anodin: seconde source de revenus du pays, ces remesas pèsent pour 17 % du produit intérieur brut (3,8 milliards de dollars en 2008). L’élection de M. Antonio Saca permit la persistance de la relation privilégiée San Salvador – Washington, constante de la politique des deux pays. M.Saca sera d’ailleurs le dernier dirigeant latino-américain à maintenir des troupes en Irak (depuis, le président colombien Alvaro Uribe a pris la relève en annonçant l’envoi de troupes colombiennes en Afghanistan).
Comme à l’accoutumée, aux Etats-Unis, les représentants républicains Dana Rohrabacher et Conni Mack ont sonné le tocsin à la veille de l’élection: «Si le FMLN gagne ce dimanche, le Salvador se transformera rapidement en un satellite du Venezuela, de la Russie et peut-être de l’Iran.»
Changement d’époque? Il est trop tôt pour le dire. Toutefois, l’arrivée à la Maison Blanche de M. Barack Obama semble changer la donne. Après que le porte-parole du département d’Etat Heidi Bronke a affirmé que le gouvernement des Etats-Unis n’appuierait aucun candidat, Washington a réaffirmé sa détermination à coopérer avec quelque président que ce soit. En l’occurrence M. Funes, qui sera investi le 1er juin.
Reste à savoir si sa politique sociale s’inspirera du camp des «modérés» (Brésil, Chili, Uruguay) ou des «radicaux» (Bolivie, Equateur, Venezuela).
Maurice Lemoine
Le Monde diplomatique
mars 2009
I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
Verbes déposer se convertir commettre tenter de barrer qch se rallier bénéficier de qch abuser de accaparer faire barrage à s’emparer de prendre la relève s’inspirer de Substantifs guérilla, f accord, m | assassinat, m hégémonie, f émanation, f conciliation, f appui, m élection, f scrutin, m homicide, m persistance, f tocsin, m satellite, m donne, f porte-parole, m Adjectifs vaincu, -e civil, -e espagnol, -e | damné, -e commandant, m sulfureux, -euse conservateur, -trice chrétien, -ne récurrent, -te législatif, -ve surprenant, -te désastreux, -euse extrême anodin, -e Expressions d’emblée sic! sans pudeur à l'accoutumée de en l'occurrence |
II. Trouvez des équivalents neutres:
1) l’ «âme damnée» des escadrons de la mort;
2) laisser en chemin le passé sulfureux;
3) barrer le chemin à la gauche;
4) une «campagne de la peur»;
5) intervenir sans pudeur;
6) faire barrage au FMLN;
7) n’avoir rien d’anodin;
8) sonner le tocsin à la veille de l’élection;
9) se transformer en un satellite;
10) changer la donne.
III. Remplacez les expressions ci-dessous par les contraires:
1) déposer les armes;
2) mettre fin à douze années d’une terrible guerre civile;
3) être massivement soutenu par les Etats-Unis;
4) participer à la lutte armée;
5) bénéficier de l’appui de la plupart des médias;
6) se laisser abuser;
7) la désastreuse situation sociale;
8) le taux d’homicides le plus élevé du continent;
9) une relation privilégiée;
10) se transformer rapidement en un satellite de....
IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
libération armé
parti démocratique
guerre militaire
lutte national
passé législatif
formation conservateur
gouvernement politique
jeu civil
scrutin sulfureux
politique social
V. Remplacez les points par les prépositions et les articles qui conviennent.
1)... ex-guérilla s’était convertie... parti politique...... accords... paix qui,... 16 janvier 1992,... Chapultepec (Mexique), ont mis... fin... douze années...... terrible guerre civile.
2)... journaliste...... chaîne 12... télévision et ancien correspondant... CNN... espagnol, M.Funes,... tendance sociale-démocrate, n’a pas participé...... lutte armée.
3) Pour tenter... barrer... chemin...... gauche,... deux autres formations conservatrices,... Parti... conciliation nationale, représentant... gouvernements militaires, et... Parti démocrate-chrétien, ont renoncé... présenter... candidat et se sont ralliés... emblée...... Arena.
4)... désastreuse situation sociale... ce petit pays... 5,7 millions... habitants a obligé plus... 2,5 millions... entre eux... émigrer, essentiellement...... Etats-Unis; 47,5 %...... population vit... dessous...... seuil... pauvreté et 19 %...... extrême pauvreté – quand 0,3 % accaparent 44 %...... revenu national.
5) Comme......accoutumée,...... Etats-Unis,... représentants républicains Dana Rohrabacher et Conni Mack ont sonné... tocsin...... veille...... élection.
6) Washington a réaffirmé sa détermination... coopérer... quelque président que ce soit.
VI. Répondez aux questions:
1) Qu’est-ce que c’est que le FMLN?
2) De quelle «sainte alliance» parle-t-on dans l’article?
3) Comment est la situation siciale au Salvador?
4) Qu’est-ce que c’est que «les remesas»? Quel rôle jouent-ils dans l’économie des Etats-Unis?
5) Qu’est-ce que l’arrivée à la Maison Blanche de M. Barack Obama a-t-elle changé?
La France dans l'Otan: le choix de la responsabilité
La ministre de l'Intérieur et ancienne ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie soutient la décision du président de la République de faire revenir la France dans le commandement militaire de l'Otan.
Le 3 avril prochain, la France rejoindra-t-elle le commandement militaire de l'Otan? Aujourd'hui, cette perspective suscite des polémiques.
La France participe pourtant depuis 1949 à l'Otan, alliance de pays européens et nord-américains pour faire face à une agression majeure visant un de ses membres. En 1966, elle s'est retirée du commandement militaire. Son retour envisagé dès 1995 s'était heurté au refus des États-Unis de reconnaître notre place par l'attribution d'un des grands commandements.
Gaulliste de conviction, ministre de la Défense pendant cinq ans, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, je suis sensible aux inquiétudes dès qu'un sujet engage la souveraineté du pays ou l'avenir de notre nation.
Je le dis sans ambiguïté, les craintes ne sont pas fondées dès lors que les conditions posées par le président de la République seront satisfaites.
Éviter les facilités démagogiques, c'est d'abord rappeler des réalités.
Première réalité: c'est en 1966 que le général de Gaulle a jugé nécessaire de quitter le commandement militaire de l'Otan. Entre 1958 et 1966, la France gaulliste y participait donc. Pourquoi l'avoir quitté? Essentiellement pour préserver notre pleine autonomie sur le programme nucléaire naissant, gage de notre indépendance.
Aujourd'hui, la force de dissuasion nucléaire française existe et, à la différence de 1966, nous pouvons participer au commandement militaire sans renoncer en rien à notre souveraineté entière sur l'arme nucléaire.
Deuxième réalité: la France est membre de l'Otan. Contrairement à une idée reçue, elle ne s'en est jamais retirée! Elle en est même l'un des principaux contributeurs en hommes et en financement. Elle a exercé le commandement des forces au Kosovo de 2004 à 2005, en Afghanistan en 2004, sans que quiconque, parmi les protestataires du jour, y trouve à redire. Paradoxe: elle n'a pas de poste dans le commandement militaire.
Troisième réalité: l'Otan prend ses décisions à l'unanimité. L'opposition d'un seul de ses membres interdit son engagement. En aucun cas, la France ne saurait donc être obligée de participer à une opération contre son gré. Il est foncièrement faux d'évoquer un alignement automatique sur nos alliés américains. La preuve, s'il en était besoin, c'est que lorsque les États-Unis ont décidé d'engager la guerre contre l'Irak, l'Allemagne, membre à part entière de l'Otan, a refusé d'y participer.
Ces réalités rappelées, que signifie la présence de la France au sein du commandement militaire?
Dans le commandement de l'Otan, la France élargira sa capacité d'action sur le plan militaire et diplomatique, elle aura les moyens de peser plus sur les choix stratégiques.
En participant à toutes les structures, il devient possible d'exercer une réelle influence non plus seulement sur les décisions, mais aussi et surtout sur la conduite des opérations. Notre vision, notre savoir-faire dans le rapport aux populations, ce que nos alliés appellent la «French touch», pourra être prise en compte en amont et dans le déroulement de toute intervention.
Nos responsabilités seront ainsi davantage en conformité avec la réalité des moyens militaires que nous déployons.
Il devient possible de peser plus pour faire évoluer l'Otan vers un fonctionnement plus souple, plus simple, plus réactif. Renforcée en son sein, la France aura demain la capacité à peser réellement sur cette transformation.
Le monde de 2009 n'est pas celui de 1949 ou de 1966. L'Otan de 2009 n'est plus celle de 1949 ou de 1966. Son champ géographique d'action est plus large, ses cibles plus précises, son besoin de réactivité plus grand.
Avec la fin de la guerre froide, puis de l'Union soviétique, le sens et les missions de l'Otan devaient être redéfinis. Lorsque la France a accepté en 2003 que l'Otan intervienne en Afghanistan, elle lui a permis de refonder son ambition: affirmer la solidarité de nos démocraties et défendre leurs valeurs face aux nouveaux risques du monde et d'abord le terrorisme. Consolider notre place au sein de l'Otan, c'est aussi renforcer notre action contre le terrorisme qui nous menace pas plus mais pas moins que les autres.
Bien sûr, notre présence dans le commandement militaire dépend de la satisfaction des conditions rappelées par le président de la République en septembre 2007. [...]
La réintégration de la France dans le commandement militaire de l'Otan n'est donc pas le choix d'un quelconque renoncement. Au contraire! C'est celui de la responsabilité assumée sans aucun complexe. Il répond pleinement aux défis du XX siècle, à la volonté de défendre collectivement les valeurs qui unissent nos démocraties, dans la fidélité à l'une des plus fortes exigences du gaullisme: le refus de la fatalité et la grandeur de la France.
Michèle Alliot-Marie
Le Figaro
16 février 2009
I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
Verbes agression, f Adjectifs
soutenir vt membre, m majeur, e
rejoindre vt retour, m nucléaire
participer à attribution, f satisfait, e
viser à conviction, f
reconnaître vt inquiétude, f Conjonction s
envisager vt souveraineté, f dès lors que
se heurter à ambiguïté, f contrairement à
fonder vt crainte, f sans que
éviter de unanimité, f au refus de
rappeler vt allié, f à la différence de
être obligée de preuve, f
vision, f Expressions
Substantifs savoir-faire, m en aucun cas
alliance, f déroulement, m contre son gré
attribution, f intervention, f
dissuasion, f
II. A. Reformulez; B. Trouvez des équivalents neutres des locutions suivantes:
A.
1) gaulliste de convinction;
2) les protestataires du jour;
3) contributeurs en hommes et en financement.
B.
1) se retirer du commandement militaire;
2) susciter des polémiques;
3) être sensible aux inquiétudes;
4) faire face à une agression;
5) engager la souveraineté du pays;
6) préserver une pleine autonomie;
7) un alignement automatique;
8) gage de l’indépendance;
9) élargir sa capacité d'action;
10) peser plus sur les choix stratégiques;
11) exercer une réelle influence;
12) être en conformité avec...;
13) être renforcé en son sein;
14) refonder son ambition.
III. Associez les substantifs aux adjectifs:
alignement souple
allié militaire
capacité automatique
plan américain
fonctionnement assumé
responsabilité d'action
IV. Remplacez par les affirmations et inversement:
1) En aucun cas, la France ne saurait donc être obligée de participer à une opération contre son gré.
2) En participant à toutes les structures, il devient possible d'exercer une réelle influence non plus seulement sur les décisions, mais aussi et surtout sur la conduite des opérations.
3) Lorsque les États-Unis ont décidé d'engager la guerre contre l'Irak, l'Allemagne, membre à part entière de l'Otan, a refusé d'y participer.
4) Le monde de 2009 n'est pas celui de 1949 ou de 1966. L'Otan de 2009 n'est plus celle de 1949 ou de 1966.
5) Consolider notre place au sein de l'Otan, c'est aussi renforcer notre action contre le terrorisme qui nous menace pas plus mais pas moins que les autres.
V. Remplacez les mots et expressions par une subordonnée de cause:
1) Son retour envisagé dès 1995 s'était heurté au refus des États-Unis de reconnaître notre place par l'attribution d'un des grands commandements.
2) Gaulliste de conviction, ministre de la Défense pendant cinq ans, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, je suis sensible aux inquiétudes dès qu'un sujet engage la souveraineté du pays ou l'avenir de notre nation.
3) Essentiellement pour préserver notre pleine autonomie sur le programme nucléaire naissant, gage de notre indépendance.
4) Ces réalités rappelées, que signifie la présence de la France au sein du commandement militaire?
5) Renforcée en son sein, la France aura demain la capacité à peser réellement sur cette transformation.
VI. Repondez aux questions:
1) Quelle est l’histoire de la participation de la France dans le commandement militaire de l'Otan?
2) Quelle est l’atttude d’Alliot-Marieenvers la réintégration dans le commandement militaire?
3) Combien de réalités sont rappelés par Alliot-Marie?
4) En quoi consiste la première réalité? Quelles sont les causes de l’abandon par le général de Gaulle du commandement militaire de l'Otan en 1966? Pourquoi Nicolas Sarcozy veut-il rejoindre le commandement militaire en 2009?
5) En quoi consiste la deuxième réalité? Quel part la France prend-t-elle comme membre de l’Otan? En quoi Alliot-Marie y voit-elle le paradoxe?
6) En quoi consiste la troisième réalité? Est-ce que la France comme pays-membre de l’Otan est obligé de soumettre à la volonté de ses aillés?
7) Que signifie la présence de la France au sein du commandement militaire pour la France? Et pour l’Otan?
8) Pourquoi faut-il redéfinir les missions de l’Otan? Quelles sont les deux missions principales de l’Otan du XXI siècle?
9) Que signifie pour la France la réintégration dans le commandement militaire de l'Otan?
A quoi sert l’OTAN?
Monsieur Nicolas Sarkozy voulait que sa présidence marque la rupture avec un «modèle social français» auquel la faillite du capitalisme financier à la mode américaine vient de rendre des couleurs. A-t-il alors résolu d’en finir avec une autre tradition française, celle de l’indépendance nationale? Bien qu’il n’ait jamais évoqué une telle «rupture» au cours de sa campagne électorale, et qu’il ait ensuite conditionné un retour de la France dans le commandement intégré de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) à un renforcement de la défense européenne, M.Sarkozy a néanmoins annoncé que la décision du général de Gaulle avait vécu.
Il y a quarante-trois ans, le fondateur de la Ve République quitta le commandement intégré de l’Organisation à une époque où, pourtant, l’Union soviétique maintenait sous sa férule plusieurs pays d’Europe. On peut donc se demander pour quel motif — ou en vue de quelles guerres — la France devrait faire machine arrière aujourd’hui que le pacte de Varsovie n’existe plus et que nombre de ses anciens membres (Pologne, Hongrie, Roumanie, etc.) ont rejoint l’Union européenne et l’Alliance atlantique.
S’agit-il de caser huit cents officiers tricolores à Norfolk, en Virginie, dans le quartier général de l’OTAN? De complaire à des industriels de l’armement, amis de M.Sarkozy, qui escomptent qu’un retour de la France dans le rang leur permettra de vendre davantage d’équipements militaires? De convaincre les Américains que, Paris ayant cessé de faire bande à part, ils pourraient autoriser M.Sarkozy à devenir un des prescripteurs de leur cercle d’influence? Plus vraisemblablement, l’Elysée espère tirer parti de la sympathie qu’inspire le nouveau président des Etats-Unis pour tordre le cou à une impardonnable exception française. Celle qui, au moment de la guerre d’Irak, vit Paris se dresser contre tous les docteurs Folamour du «choc des civilisations». Au grand dam de bien des partisans actuels de M.Sarkozy — dont M.Bernard Kouchner, son ministre des affaires étrangères.
La plupart des Etats membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) n’appartiennent ni à l’OTAN ni à l’Union européenne; six des pays membres de l’Union ne font pas davantage partie de l’OTAN (Autriche, Chypre, Finlande, Irlande, Malte et Suède). Toutefois, une confusion tend à s’installer entre les trois structures. Elle vise à étendre le périmètre géographique de l’organisation militaire et à lui confier des missions de «stabilisation» qui excèdent largement ses talents et sa juridiction.
Invoquant la transformation de la planète en une «terre sans frontières», une courte majorité de députés européens (deux cent quatre-vingt-treize voix contre deux cent quatre-vingt-trois) vient ainsi de réclamer, le 19 février, que dans «des domaines tels que le terrorisme international (...), la criminalité organisée, les cybermenaces, la dégradation de l’environnement, les catastrophes naturelles et autres», un «partenariat encore plus étroit» se noue entre l’Union européenne et l’OTAN. Sous forme d’élégante métaphore, l’exposé des motifs précise que, «sans dimension militaire, l’Union n’est qu’un chien qui aboie mais ne mord pas».
Décidément désireux de ne nous épargner aucune ficelle, les députés atlantistes adossent leur propos à un rappel des «heures sombres de notre histoire», de Hitler, de Munich, sans oublier de citer quelques lignes d’«Elie Wiesel, survivant de l’Holocauste». «N’aimerions-nous pas que quelqu’un vienne à notre secours quand nous pleurons?», plaident-ils alors. Sécher les larmes des civils n’a pourtant jamais constitué le talent principal des officiers américains. Ni lors de la guerre du Kosovo, ni lors de celle d’Irak, conduites en violation de la Charte des Nations unies. Mais il est vrai que, pour les parlementaires européens en question, nombre d’Etats membres de l’ONU ont le tort de se référer à la «doctrine du non-alignement, héritée de l’époque de la guerre froide, [ce qui] fragilise l’alliance des démocraties»...
On l’a compris, la «future défense collective de l’Europe» à laquelle s’est rallié le chef de l’Etat français s’organisera uniquement dans le giron de l’Alliance atlantique. Mêlant missions civiles et militaires, elle n’hésitera pas à se déployer très loin de l’ancien «rideau de fer», jusqu’aux confins du Pakistan. A l’intérieur même du parti de M.Sarkozy, deux anciens premiers ministres, MM.Alain Juppé et Dominique de Villepin, se sont inquiétés d’une telle orientation. C’est dire le danger du tournant qu’elle signale.
Sèrge Halimi
Le Monde diplomatique
mars 2009
I. Trouvez les équivalents russes des mots et des expressions suivants. Faites-les entrer dans des phrases:
Verbes résoudre de conditionner maintenir rejoindre caser complaire escompter convaincre cesser de faire bande tordre le cou se dresser contre étendre confier qch à qn excéder invoquer se nouer aboyer | mordre épargner adosser citer plaider avoir le tort de fragiliser se déployer Substantifs rupture, f faillite, f renforcement, m défense, f férule, f pacte, m armement, m prescripteur, m ficelle, f giron, m | tournant, m confins, m pl Adjectifs électoral, -e précis, -e désireux, -euse Adverbes néanmoins davantage vraisemblablement Conjonctions toutefois Expressions en vue de au grand dam de il est vrai que |
II. Trouvez des équivalents neutres:
1) à la mode américaine;
2) rendre des couleurs;
3) faire machine arrière;
4) faire bande à part;
5) tirer parti de la sympathie qu’inspire le nouveau président des Etats-Unis;
6) tordre le cou à une impardonnable exception française;
7) «l’Union n’est qu’un chien qui aboie mais ne mord pas»;
8) épargner aucune ficelle;
9) sécher les larmes des civils;
10) dans le giron de l’Alliance atlantique.
III. Trouvez les contraires:
1) marquer la rupture avec un «modèle social français»;
2) le renforcement de la défense;
3) vendre davantage d’équipements militaires;
4) un partenariat étroit.
IV. Associez les substantifs aux adjectifs:
modèle militaire
capitalisme national
indépendance financier
campagne civil
équipement social
périmètre précis
exposé géographique
mission électoral
V. Remplacez les points par les prépositions et les articles qui conviennent.
1) A-t-on résolu... finir avec la tradition française de l’indépendance nationale?
2)... décision...... général de Gaulle avait vécu.
3) Il y a quarante-trois ans,... fondateur...... Ve République quitta... commandement intégré...... Organisation...... époque où...’Union soviétique maintenait... sa férule plusieurs pays... Europe.
4)... plupart...... Etats membres...... Organisation... Nations unies (ONU) n’appartiennent ni... l’OTAN ni... l’Union européenne; six... pays membres...... Union ne font pas davantage partie...... OTAN (... Autriche,... Chypre,...Finlande,... Irlande,... Malte et... Suède).
5)... députés atlantistes adossent leur propos...... rappel... «heures sombres de notre histoire».
6) Mêlant...missions civiles et militaires,... Alliance atlantique n’hésitera pas... se déployer très loin...... ancien «rideau... fer», jusqu’...... confins...... Pakistan.
VI. Répondez aux questions:
1) Quel est le thème majeur de l’article?
2) De quelle décision du général de Gaulle parle l’auteur du texte?
3) En quoi consiste la transformation de la planète en une «terre sans frontières»?
4) Pourquoi a-t-on besoin d’un «partenariat encore plus étroit» entre l’Union européenne et l’OTAN?
Moyen-Orient et Afrique du Nord. Les défenseurs des droits humains ont besoin d’une protection étoffée et de meilleures garanties
Les défenseurs des droits humains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord courent toujours le risque d’être emprisonnés, torturés, persécutés et victimes de répression parce qu’ils s’efforcent de faire respecter les droits d’autrui, alors que les Nations unies ont appelé tous les États il y a plus de dix ans à apporter leur appui aux activités de celles et ceux qui défendent ces droits, a déclaré Amnesty International ce mercredi 11 mars 2009.
«Dans toute la région, celles et ceux qui se battent pour les droits fondamentaux et dénoncent les violations commises par les autorités s’exposent à de gros risques, a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord. Les gouvernements devraient proclamer le rôle crucial de ces personnes dans la promotion et la défense des droits universels. Pourtant, trop souvent, ils les qualifient d’agitateurs ou de fauteurs de troubles et recourent à des moyens oppressifs pour faire obstacle à leurs activités. Dans toute la région, des prisonniers languissent derrière les barreaux simplement parce qu’ils ont exercé de manière pacifique leur droit à la liberté d’expression, d’association ou de réunion.»
Дата добавления: 2015-08-02; просмотров: 75 | Нарушение авторских прав
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