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Nepad. Plan

I. Introduction

II. Développement

III. Conclusion

 

Exposé

Le thème que j’ai à développer est le programme Nepad. Depuis la fin de la guerre froide l’Afrique ne présentait pas d’intéret pour la plupart du monde. C’était un continent délaissé. Mais la situation a radicalement changé en XXI siècle. On peut observer un grand intérêt que montrent les grandes puissances pour ce continent. Et il y en a des raisons.

La première c’est que le monde a compris qu’on ne peut pas igonerer le délaissement et la marginalisation de l’Afrique par rapport aux autres pays. La deuxième c’est que les Africains eux-mêmes ont compris qu’il faut se développer. Et la troisième c’est que certains pays industrialisés: Royaume-Uni, Canada et surtout la France veulent en faire leur partenaire. A cet effet le nouveau programme est né – Nepad. Ce programme a été adopté lors du sommet de G8 de Gênes en 2001 et de Kananaskis en 2002.

Je voudrais commencer par la méthode. Il s’agit de deux documents élaborés par les Africains et les pays de G8 entre le sommet de Gênes et le sommet de Kananaskis. Selon ces documents, l’Afrique se pose quelques objectifs dites objectifs du millénaire qui doivent être atteints vers 2015 – la division des populations très défavorisées en matière de revenu, l’accès des enfants à l’nstruction primaire, l’accès de l’eau potable et de nourriture à la population, la réduction de mortalité, le début du récul du SIDA.

Le G8 à son tour promet l’aide fnancière directe, l’assistance technique, l’incitation du secteur privé.

Permettez-moi de passer au plan d’acions concrètes dans le domaine de la paix, de la sécurité et de l’économie. Pour la sécurité, ce sont des actions préventives contre l’intervention interafricaines aussi que la prévention des conflicts; information sur les activités des négociateurs d’armement; le règlement de l’exploitation des ressources naturelles.

Pour l’économie – l’ouvrage des marchés aux pays moins avancés; la réduction de la dette qui constitue un milliard de dollards pour l’Afrique; la possibilité d’accéder aux produits pharmaceutiques et la disponibilité des ressources en eau – Sommet d’Evian.

Les pays africains de leur côté, ont élaboré un plan d’action destiné à la promotion des infrastructures jugées dans les domaines de transport, de l’eau, de l’énergie etc.

Quant à la France, elle s’est aussi fortement engagée dans le Nepad.

 

 

IV. Société

IV.1. Le défi de l’éducation pour tous

 

Alors que trop d’enfants dans le monde restent privés d’école, la communauté internationale souhaite aider les pays en développement qui poursuivent une stratégie éducative claire.

Tristes constats: aujourd’hui, près de 1 milliard d’adultes sont analphabètes et 100 millions d’enfants, dont 60 % de filles, en âge de fréquenter l’école primaire n’ont aucune chance d’être scolarisés. Un enfant sur quatre n’achève pas le cycle des cinq années d’éducation de base, indispensables pour acquérir des connaissances minimales en lecture, en écriture et en calcul. L’Afrique est particulièrement touchée puisque, selon les tendances actuelles, 75 % des enfants non scolarisés en 2015 se trouveront sur ce continent.

Les raisons de ce drame humain sont multiples. Elles vont de la nécessité, pour les enfants de nombreux pays, de participer, notamment, aux tâches agricoles ou domestiques - on estime à près de 250 millions le nombre de garçons et de filles âgés de cinq à quatorze ans qui travaillent -, à des facteurs culturels (discrimination sexuelle), en passant par une extrême pauvreté des familles et les conséquences désastreuses de la pandémie du sida, qui a provoqué la disparition de nombreux enseignants. Et le fossé numérique qui sépare aujourd’hui les pays du Nord de ceux du Sud ne peut que contribuer à aggraver ces inégalités de développement.

Consciente de l’importance des incidences de l’éducation sur la santé, la croissance, la réduction des inégalités ou encore la démocratie et la paix, la communauté internationale n’entend pas rester une simple spectatrice. Dix ans après la Conférence mondiale sur l’éducation pour tous (à Jomtien, en Thaïlande), une nouvelle réunion s’est tenue, en avril 2000, à Dakar, au Sénégal. Les 1 100 participants se sont fixé deux objectifs majeurs: faire en sorte que, d’ici à 2015, tous les enfants accèdent à un enseignement primaire obligatoire et gratuit de qualité et le suivent jusqu’à son terme; éliminer, d’ici à 2005, les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire et secondaire. Ils se sont également solennellement engagés à ce «qu’aucun pays ayant pris des engagements sérieux en faveur de l’éducation pour tous ne voie ses efforts contrariés par le manque de ressources». L’enjeu est de taille puisqu’on estime, aujourd’hui, que près de 90 pays ne seront pas en mesure d’offrir à leurs enfants un accès universel à l’éducation de base à l’horizon 2015.

Depuis Dakar, les dirigeants des huit nations les plus industrialisées (G8) ont entériné ces objectifs, à Gênes d’abord en juillet 2001, puis à Kananaskis en juin 2002. Lors de leur dernière rencontre, ils ont adopté une série de mesures destinées à aider les pays en développement à accéder à l’éducation primaire universelle. Ils ont notamment validé «l’initiative accélérée» en faveur de l’éducation pour tous, un programme mené sous l’égide de la Banque mondiale, destiné à aider financièrement les pays qui poursuivent des politiques claires en faveur de l’éducation de base. La plupart des Etats de la Zone de solidarité prioritaire (ZSP) ont vocation à faire partie de ce projet. Les donateurs se sont réunis une première fois le 27 novembre 2002 à Bruxelles (Belgique), avec pour intention d’apporter leur soutien à une liste initiale de sept pays. Ce n’est qu’un début.

Alors qu’il préside cette année le G8, le président français Jacques Chirac attache la plus grande importance à ce que la communauté internationale traduise ses promesses en actes, comme le fait la France qui consacre, en effet, 20 % de son aide publique au développement au secteur de l’éducation et qui se place, dans ce domaine, au premier rang des pays donateurs. Un des axes majeurs d’action consiste à développer le rôle des nouvelles technologies, notamment en matière de formation à distance des enseignants, afin d’éviter que le fossé éducatif ne se creuse encore un peu plus.

Par Muriel Denis, journaliste. Label France

 


Дата добавления: 2015-08-21; просмотров: 53 | Нарушение авторских прав


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II.4. Бубен терроризма| Education pour tous. Plan

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