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Le flop: tag 100% vandale, en général les lettres ne sont pas remplies, en un seul trait (sans arrêter la bombe).
La punition: écrire plusieurs fois le même mot au même endroit.
Le style ignorant: une technique dont l’objectif est d’avoir l’air débutant alors qu’on a beaucoup de technique.
Le blaze: la signature ou le nom d’un graffeur.
La old school: la vieille école, les graffeurs les plus anciens (années 1990-2000).
La middle school: l’école moyenne, les graffeurs des années 2000.
La new school: les nouveaux graffeurs qui viennent d’arriver.
Les walls of fame: les murs les plus en vue.
Le spot: des murs utilisés pour graffer.
Les crews: les groupes de graffeurs qui peignent ensemble.
Le graffiti en terrain: graffiti dans un espace autorisé.
Repasser: graffer sur le graff de quelqu’un d’autre et le cacher.
La pièce: le graff.
Le toy: petit dessin au milieu du graff de quelqu’un d’autre qui ne le recouvre pas entièrement.
Leçon 7. Les différents types d’articles
A é tudier
Même s’ilsont souvent deux ou plusieurs fonctions, les articles ont en général une fonction dominante. Les différents types d’articles sont les suivants:
-Articles à dominante narrative (les récits, les histoires, les souvenirs). Ils racontent quelque chose, se situent le plus souvent dans le passé et suivent une certaine chronologie. On peut s’attendre à rencontrer dans ces textes: des temps du passé, des repères chronologiques (des dates, par exemple), des termes tels que à cette époque, trois jours plus tard, soudain, qui permettent de bien suivre la suite des événements.
-Articles à dominante descriptive (il est rare qu’un texte soit purement descriptif mais les passages descriptifs sont fréquents dans les textes narratifs: nouvelles, romans, récits, par exemple). Le narrateur s’efface alors plus ou moins devant ce qu’il décrit. Les deux temps communément utilisés pour décrire sont le présent et l’imparfait, lorsqu’il s’agit de textes évoquant le passé.
-Articles à dominante explicative (par exemple, les textes scientifiques, les notices explicatives, les commentaires de schémas, de sondages, certains documents administratifs). Ils ont pour but d’informer et sont en général très structurés; les différentes explications sont présentées de manière ordonnée, logique: tout d’abord, ensuite,en outre, par ailleurs, enfin, etc.
-Articles à dominante argumentative (on propose un raisonnement qui vise à convaincre l’interlocuteur). Ces textes sont fortement structurés (une introduction, différents arguments introduits par un articulateur logique de cause, de but, de concession..., souvent étayés par des exemples, une conclusion). L’auteur est toujours présent, même implicitement, de même que l’interlocuteur qui est sa «cible».
-Articles à dominante prescriptive (les recettes, les conseils, les règlements) qui «disent de faire quelque chose». On trouve souvent, dans ces textes, des impératifs ou des infinitifs et le destinataire est clairement identifié: c’est à lui, précisément, que s’adresse l’injonction.
Article 1. Être ou ne pas être patriote: drôle de question!
Les élèves de la classe média du collège George-Sand de Châtellerault évoquent le patriotisme et ce que cette notion représente pour eux.
En classe de 3e, nous étudions un roman pacifiste, «A l’ouest rien de nouveau», d’Erich Maria Remarque. Suite à cette étude de récit, notre professeur de français nous a posé cette question : «Êtes-vous patriote ? Que représente, pour vous, la notion de sacrifice pour la patrie ?» Drôle de question, que nous ne nous étions jamais posée : le patriotisme est une notion qui, a priori, ne nous concernait pas, jusque-là.
On peut considérer qu’il y a plusieurs formes de patriotisme. A l’origine, le patriote était celui qui partait en guerre, se battait pour son pays. «Personnellement, je ne pense pas aller jusqu’à donner ma vie pour le pays, estime Hugo Schmitt. Par contre, je pourrais me battre, mais d’une autre manière que par les armes : par exemple, en défendant l'économie, la culture et les droits de mon pays. Je considère appartenir à une nouvelle génération de patriotes. Notre génération n'a pas grandi avec la notion de guerre et le sacrifice pour la patrie reste un sujet peu représentatif.»
Notre professeur d’histoire nous a expliqué la nuance entre la notion de patriotisme et la notion de nationalisme. Pour ce faire, il a filé la métaphore de l’amour. Il nous a expliqué que le patriotisme, c’est aimer son pays, sa patrie : c’est un amour raisonnable. Être patriote, c’est faire beaucoup pour son pays, dans les limites du raisonnable. Le nationalisme, c’est aimer son pays de façon irraisonnée, exacerbée : c’est la passion. Dans le cas de la Première guerre mondiale, les soldats français étaient nationalistes, ils sont partis vers Berlin, la fleur au fusil, persuadés que leur cause était juste. Depuis qu’ils étaient enfants, on leur avait inculqué cet amour de la patrie, on leur avait demandé de se sacrifier pour leur patrie.
Alors, sommes-nous, nous qui avons 15 ans, des patriotes ? «Je suis entièrement patriote puisque, si une guerre devait se produire, il serait de mon devoir de m’engager et de combattre pour mon pays et aussi pour ma famille, assure Ruddy Michaud. Puisque nos ancêtres ont fait la guerre pour que notre génération soit en paix, je pense qu’il serait de mon devoir de m’engager pour que les prochaines générations soient en paix et non en guerre.»
«La Nouvelle Republique.fr»
04/12/2012
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Communautes-NR/n/Contenus/Articles/2012/12/04/Etre-ou-ne-pas-etre-patriote-drole-de-question#
Дата добавления: 2015-08-09; просмотров: 82 | Нарушение авторских прав
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