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Les dimensions du conflit Ukrainien

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Comment ne pas perdre la guerre

Ne pas perdre à la guerre (Не проиграть войне)

S.Glaziev – académicien, Académie des Sciences de Russie

 

L'escalade de la guerre dans la région de Donbass est extrêmement dangereuse pour la Russie, pour l'Europe et pour le reste du Monde. L'incompréhension de tout ce qui se passe dans cette région donne à cette guerre une grande chance de se transformer en guerre régionale et puis - mondiale. Le décryptage de cette guerre par les médias occidentaux en tant qu'une riposte du pouvoir ukrainien contre les tendances séparatistes pro-russes peut rappeler une tentation d'expliquer les motifs de la première guerre mondiale par un simple désir de "répondre" à l’assassinat du prince d'Autriche et de la deuxième guerre mondiale – par un succès du parti hitlérien lors des élections au parlement de l'Allemagne. Ce que nous explique la presse Russe ne va pas plus loin – résistance du peuple du Donbass à la junte nazi qui avait illégalement pris le pouvoir à Kiev.

Ce qui est sûr c'est que ce conflit sanglant ne peut pas être apaisé jusqu'à ce que ses motifs et ses forces motrices ne soient pas dévoilés. Cet article analyse la crise en Ukraine dans le contexte des changements économiques dans le Monde qui intensifient les contraintes militaires et politiques dans des relations internationales. Cet analyse explique les motivations des forces principales du conflit ukrainien ainsi que les technologies qui leur en sont inhérentes. Il répond à la question pourquoi ce conflit ne cesse pas à se propager et permet de donner les pronostics sur un éventuel élargissement de ce conflit à l'échelle mondiale. Si on veut éviter la guerre de l'échelle mondiale il faut absolument rompre la connexion causale des maillons des crimes qui se multiplient en progression géométrique. Si on n'arrive pas y parvenir il ne nous reste que se préparer à la guerre mondiale dans laquelle la Russie jouerait un triple rôle – de l'ennemi, de la proie et du trophée. Если этого не сделать, то остается только готовиться к мировой войне, в которой из России хотят сделать одновременно и врага, и жертву, и трофей. (cкорее фраза - для российского читателя)

Les dimensions du conflit Ukrainien

Les dimensions de la crise Ukrainienne sont multiples. Il y a là plusieurs champs sémantiques dont les plus importants ne figurent ni dans les chroniques des opérations de combat ni dans les commentaires des hommes politiques qui sont obligés d'expliquer ses actions. Ce qui est le plus évident c'est le conflit-lui même entre le pouvoir officiel Ukrainien et les milices populaires du Donbass que le pouvoir tient de régler par l'extermination physique des miliciens en même temps avec la population qui leur a confié de défendre ses intérêts. Ici il y a deux champs sémantiques dont le voltage n'atteignait jamais le niveau capable de déclencher une guerre fratricide.

Le premier champs sémantique est relative à la construction politique interne de l'Ukraine. A l'origine la population de la région de Donbass en même temps que des autres régions du Sud et de l'Est de l'Ukraine ne parlaient que d'une idée fédérative et d'un statut spécial pour la langue Russe. Ces exigences ont été librement manifestées pendant les vingtaines années de l'indépendance de l'Ukraine, elles trouvaient place dans des programmes du partie des régions et des autres acteurs politiques agissant aux intérêts du Sud-Est du pays. Mais jamais on ne voyait personne qui misait sur la force pour atteindre ces exigences, y compris de hauts dirigeants ukrainiens, qui successivement les rejetaient sans avoir considéré tout cela comme une crime contre l'état. Tout le monde se déclarait prêt de régler ces problèmes sur la voie démocratique et légale. Un désir exaspéré du régime de Kiev de détruire physiquement des partisans de la fédéralisation tant qu'une résistance acharnée des milices populaires se trouvent loin de ce qu'on considère comme moyen universellement admis du règlement de ce type des conflits. La position du président Porochenko et de ces structures militaires qui consiste en identification de la fédéralisation comme une chose séparatiste et terroriste se voit sur le fond des discussions pacifiques des dernières années comme une provocation visant à la mise du conflit hors du terrain de la loi.

Le deuxième champ sémantique – c'est ce qu'on appelle le choix européen de l'Ukraine. C'est pour ce choix-là selon les activistes du Maïdan qu'ils mettaient au feu les policiers de Kiev. Pour ce choix les fonctionnaires et les hommes politiques européens lançaient à la foule de Maïdan des paroles propagandistes et soutenaient l'opposition. En ce qui concerne les habitants du Sud-Est de l'Ukraine (selon tous les sondages) la plupart d'entre eux préféraient le choix euro-asiatique au choix européen. Et quoique tout ces émissaires européens contrairement à ses valeurs européennes, à la démocratie et à la loi largement proclamées ne voulaient pas voir cette moitié de la population ukrainienne, qu'ils ne voulaient pas voir non plus une non-conformité entre cet Accord de l'Association et la Constitution Ukrainienne, il parait que de toute façon ils n'espéraient pas de lancer une guerre pour exterminer tous qui ne voulaient pas vivre en association avec l'Europe. On dirait même que la résolution de ce problème pour les intégrateurs européens ukrainiens devait se passer à l'intérieur du bâtiment de la Rada (parlement). Ils essayaient toujours d'éviter la discussion de ces questions en public et poussaient le sujet de l'Accord de l'Association en secrète. Leurs adversaires eux aussi n’appelaient pas le peuple à la violence en préférant de prouver la nuisance de l'Association avec l'Union Européen à travers les médias. Il est évident que même au cas des divergences majeurs on aurait pu trouvé une solution pacifique du conflit en introduisant par exemple de différents régimes de commerce pour les deux parties de l'Ukraine ce qui avait été fait pour le Danemark et le Groenland, qui font partie tous les deux de l'UE.

Jamais les problèmes pareils, les problèmes que les leaders des parties belligérantes mettent en avant et pour la solution desquels ils utilisent la violence ne peuvent pas être résolus et ne seront pas résolus de cette manière-là. Alors, il faut admettre que ce n'est pas une cause de la guerre.

La levure de cette guerre – une idéologie nazie. La propagande de la junte de Kiev essai de semer dans une conscience collective des idées misanthropiques à l'égard de leur opposants. Ils sont objets des comparaisons qu'on applique au bétail, ils sont sous peine de passage à tabac et de l'arrestation, dépourvus de tout droit de manifester sa position, ils peuvent légalement être brûlés vifs et tués par les militaires ukrainiens qui en ont reçu l'ordre. Les dirigeants du régime de Kiev font des appels publics à des tueries de masse des citoyens ukrainiens du Donbass dont une opinion se diffère de celle de Kiev. Par exemple le soi-disant président Porochenko lors de distributions des décorations pour les tueurs des habitants de la ville de Sloviansk a directement baptisé ces derniers comme "créatures inhumains"2, et le chef du gouvernement Yazenuk qualifie publiquement les Russes qui habitent l'Ukraine de l'Est comme sous-humains3. Leur rival politique général de l'époque avant conflit politique – Mme Timochenko – a clairement déclaré qu'il serait désirable de larguer une bombe atomique sur la région de Donbass4, en même temps comme celui qui s'est qualifié troisième aux présidentielles – Liachko participe en personne à l'organisation des répressions massives contre les citoyens Russes de l'Ukraine. Donc, au final, la junte qui dirige aujourd'hui l'Ukraine a pu complètement trouvé le consensus nazi en ce qui concerne le génocide des citoyens Russes qui sont actuellement expulsés par force de tous les droits de l'homme y compris le droit à la vie.

Ce champs sémantique nazi génère une contrainte principale du conflit et explique pourquoi on recourt à une telle violence pour arriver à la résolution. L'idéologie nazie toujours justifiait la violence à l'égard des gens des autres nationalités, qui sont considérées comme inférieures et qui légalement peuvent être objet de n'importe quel crime. C'est cette voie-là prise par le régime de Kiev qui lui permet verser l'huile au feu de la haine contre ceux qui ne sont pas d'accord avec l'exclusivité ukrainienne. Et cela - uniquement contre les Russes, puisque toutes les autres ethnies de l'Europe et du Monde ne connaissent pas l’ethnie ukrainienne. Les gens dans tous les pays du Monde appellent les ressortissants de l'ex-URSS y compris ceux qui habitent l'Ukraine – les Russes. Contrairement aux führers de la junte ukrainienne et leur médias qui conformément aux particularités caractéristiques du nazisme ne cessent pas à souligner une prédominance des Ukrainiens sur les Russes. Les derniers sont décrits comme esclaves, il est au sérieux déclaré qu'ils doivent être exploités sans merci au profit des Ukrainiens. Donc voilà, pour les Russes qui habitent l'Ukraine il ne reste plus qu'un seul moyen de se défendre contre les nazis - les armes.

Notre propre expérience ainsi qu'une expérience internationale montre clairement que le nazisme ne se recule pas sous des appels pacifiques. Il n'y a d'autre langage pour les nazis qu'une force. Et ce ne doit pas étonner – différenciation des droits des gens selon le principe ethnique va à l'encontre des principes du droit lui-même. Si les nazis refusent reconnaître les droits des citoyens appartenant à d'autres ethnies ces derniers n'arriveront jamais à les défendre par les moyens de la loi. Il leur reste une seule voie – résistance armée.

Le nazisme ukrainien n'est pas une exception. Au contraire, puisqu'il n'a aucune racine dans la culture ukrainienne, induit par l'extérieure, ce type de nazisme est obligé de se valider de manière la plus sanglante possible. Une bestialité insensée et prémédité que manifestent les nazis ukrainiens quand ils bombardent les villes et les villages du Donbass n'est qu'un simple moyen de se convaincre de cette exclusivité. De l'exclusivité qui n’existe ni dans la littérature classique ukrainienne, ni dans la culture populaire qui étaient toujours dans le cadre de la culture Russe. Sur la voie des crimes massives contre ceux qui se considèrent Russes et de la propagande totale russo-phobie que les führers de Kiev tiennent à créer une contrainte suffisante pour mettre en marche dans une conscience populaire ukrainienne un mécanisme de consolidation nationale dont ils en tant besoin et qui est basé sur le principe «nous ou eux».

Ils est à ce propos drôle de voir que personne parmi les leaders de l'état ukrainien qui s'appuient sur les nazis n'appartient pas à l’ethnie ukrainienne. Ils ont tous des relations très vagues avec l'Ukraine, avec ses racines historiques, culturelles et spirituelles. Ça peut être aussi une cause qui explique pourquoi ils n'ont pas ces limites morales qui permettent d'éviter une cruauté exorbitante appliquée à la population de leur propre pays. Ils tiennent à se légaliser en tant que führers nazis par implication de ses partisans aux massacres de leur propres citoyens, ce qui permettra en perspective de convertir les uns à une élite nationale et les autres à un troupeau muet.

L'article de А.Rogers5 «Erreurs des nazis» démontre ce culte de violence comme une valeur de base des nazis ukrainiens. Ils ont largement dépassé les limites de la cruauté immotivé et de la misanthropie de leur idoles hitlériens – séances des photos de plaisance sur le fond des cadavres brûlés des habitants de la ville d'Odessa – réjouissance déclarée suite à des tueries des enfants et des femmes dans la ville de Slaviansk. Le même article dit que la société ukrainienne est déjà dotée de 14 critères principaux du fascisme définis par un philosophe éminent Umberto Eco6. Le critère qui donne le plus à la compréhension du déroulement ultérieur du conflit c'est le culte de la force et du mépris à celui qui est moins fort, une condamnation du pacifisme en tant qu'une forme de trahison. Voilà pourquoi toutes les tentatives des négociations de l’armistice et de la résolution de la crise ukrainienne ne peuvent pas trouver jour.

Il parait à première vue que toutes les parties doivent être fortement intéressées de stopper les hostilités à Donbass. La guerre cause des endommagements à l'Ukraine, à la Russie, au Donbass lui-même et elle vraiment accroche l'Europe. Néanmoins les chefs de la junte de Kiev ne veulent pas entendre les opposants en n'utilisant que les menaces et les ultimatums. Une moindre tentative de mettre en doute leur vérité les fait sombrer dans une hystérie de haine et d'agression. Tout député du peuple, journaliste ou un simple passant qui ose contraindre à la vérité des nazis passe tout de suite à des insultes, au tabac et les services spéciaux de l'Ukraine ouvre contre lui une enquête pénale. Et cela en toute conformité avec un des principes fondamentaux du fascisme (selon U.Eco) «si tu n'es pas d'accord avec nous – tu es traître».

Le champs de conflit dont le source est le nazisme ukrainien, est un propulseur principal de la violence en Ukraine et notamment en opération antiterroristes à Donbass. Mais où sont les sources et les forces motrices de ce nazisme ukrainien? D'où il est venu au pays qui avait vu de très près les terreurs de l'occupation hitlérienne et qui a tant contribué à la victoire sur Hitler? Pourquoi on y voit maintenant un tel nombre de successeurs de sa guerre criminelle contre le peuple ukrainien? Est-ce que les trois fronts ukrainiens de l'armée soviétique n'avaient-ils pas libéré pour toujours le territoire de l'Ukraine de tout type des nazis?

La réponse à cette question se réfère à un autre champ de conflit qui date déjà depuis des siècles. C'est l'agression de l'Occident contre la Russie qui est une essence de tous les «Drang nach Osten», qui prennent l'origine à l'époque des croisades est qui ne cessent pas à se répéter. Ce champs de conflit confère à l'Ukraine la place prédominante. Le plus éloquent sur le sujet était Bismark: «Le pouvoir de la Russie ne peut pas être miné autrement que par la séparation de l'Ukraine … il est important non seulement arracher l'Ukraine de la Russie mais surtout faire de l'Ukraine un ennemi de la Russie, exciter deux parties du peuple uni l'un contre l'autre et contempler les frères se tuer. Pour remplir cette mission il ne faut que trouver et faire grandir les traîtres parmi une élite nationale et à l'aide de ces individus d'altérer la conscience d'une partie du grand peuple jusqu'à ce que cette partie commence à détester tout ce qui est Russe, à détester ses ancêtres et tout cela sans le savoir. Pour arriver à tout ce qui nous reste il ne faut qu'attendre»7. Le chancelier prussien n'était pas le seul à exprimer des idées philosophiques pointées sur l'Ukraine. Z.Bjezinski nous écrit dans son livre «Grand échiquier»: «La Russie ne peut pas réaliser son statut euro-asiatique sans Ukraine»8.

Alors, le nazisme ukrainien est encore une construction artificielle de plus parmi beaucoup d'autres qui ont vue le jour dans le cadre de cette idéologie inhumaine que l'Occident ne cesse pas à cultiver. C'est déjà il y a trois siècles que les Anglais s'est vus en tant qu'une race supérieure en invitant le racisme dans la fondation de leur empire mondial. Les Américaines sont jusqu'à nos jours convaincus de leur supériorité sur tous les autres peuples de la planètes, ce qui leur donne d'après eux le droit de juger les autres pays et leurs dirigeants en se basant sur leurs propres critères. Ce culte de supériorité de USA est une indulgence pour les autorités américaines qui sert à punir tous les autres peuples, même jusqu'à l'extermination physique, à condition qu'ils ne veulent pas se plier. Le sens de cette soumission est incorporé dans les intérêts économiques du capital américain, camouflé avec une démagogie sur les droits de l'homme et les valeurs démocratiques. Cette politique prévoit que toutes les frontières doivent être fortement ouvertes pour les articles et les capitaux américains, les standards américains dans les domaines de l'enseignement et de la culture doivent prévaloir partout, et il ne faut pas oublier que les Eats Unis insistent sur l'utilisation du dollar en tant que devise de réserve et moyen de payement international. Les USA imposent aux autres pays leur rôle de l'arbitre suprême dans tous les conflits, extérieurs et intérieurs. Ils se sont appropriés le droit d'arrêter et de punir toute personne - citoyen de n'importe quel pays qui ne leur plaît pas, ils exportent leur loi intérieure vers le monde entier tout en imposant aux autres pays une priorité des obligations internationales. Les expressions récentes d'Obama sur la supériorité des États Unis manifestent le fleurissement de cette idéologie raciste, qui justifie les crimes de la machine militaire et politique américaine contre l'humanité. L’augmentation des dépenses militaires et et les tentations d'aviver le feu des conflits dans le monde sont des points vitaux des EU pour qu'ils puissent maintenir cette fameuse «supériorité de l'Amérique» - «l'Amérique doit être leader dans le monde. Nous et personne d'autre», dans les termes plus commerciaux – pour qu'ils puissent «contourner» un fardeau dépassé de la dette d'état et pour que l'économie américaine puisse sortir sur encore une longue piste de croissance.

Conformément à la théorie raciste la machine politique américaine réalise une approche différente aux pays en fonction de ce que leur chefs suivent les intérêts des États Unis. Tous les pays sont partagés en pays honorés, qui sont conformes à la politique américaine (Empire Britannique, Europe Occidentale, Japon, Corée, Israël, Arabie Saoudite et Émirats Arabes), pays infantiles qui ont besoin de la formation en matière des valeurs américaines via une correction politique (Europe de l'Est, Amérique Latine), et pays mauvais, qui refusent le diktat américain. A l'égard de ces derniers il est permis de mener toutes les opérations de destruction tant à l'extérieur qu'à l'intérieur des pays (Russie, Chine, Inde, Afrique du Nord, Proche et Moyen Orient) avec une perspective de les faire esclaves soit à l'aide des révolutions et instaurations des régimes coloniaux contrôlés par les EU, soit par une destruction et une prise pièce par pièce. En ce qui concerne la Russie et toute l'espace ex-URSS les techniciens américains appliquent tous les moyens qu'ils ont dans leur arsenal.

En toute conformité avec une tradition anglo-saxonne «partager et dominer» les psychologues politiques américains implantent aux nazis ukrainiens un culte de haine et de supériorité sur les Russes qui sont dénommés coupables de tous les maux et outrages du peuple ukrainien. En même temps on ne cesse pas de convaincre les ukrainiens de leur infériorité à l'égard des américains et des européens de l'ouest, qui doivent être les formateurs et auxquels il faut aveuglement se soumettre en rappelant qu'ils sont les partenaires aînés de l'Association. Comme résultat de ce blanchissage psychologique et idéologiques la conscience du nazi ukrainien commence à ressembler à une sorte de kaléidoscope dans lequel s'entrelacent le mépris et la haine pour les Russes et de l'autre côté l'admiration pour les américains et les européens de l'ouest. Il croit à leur toute-puissance jusqu'à ce qu'il sincèrement pense que les américains forceront la Russie à accepter les exigences ukrainiennes.

Le nazisme ukrainiens en cultivation par les pions occidentaux s'orientait toujours contre les Russes, contre Moscou. Rien de nouveau pour les nazis ukrainiens contemporains qui ne se diffèrent pas de leur prédécesseurs – acolytes hitlériens. Ils ont changé de maître qui est actuellement représenté par le Département d’État des États Unis. Mais ce maître-là à la différence des nazis allemands préfère de ne pas se mêler personnellement dans les affaires. Et c'est les nazis ukrainiens qui sont obligés de réaliser toutes les sales affaires - actions de punition avec les tueries de masse, c'est eux qui prennent les risques liés à des opérations de combat et à une responsabilité politique.

Que ce soit à l'époque de l'occupation hitlérienne ou aujourd'hui le nazisme ukrainiens n'est qu'un instrument des forces étrangères et très différente aux intérêts de l'Ukraine. Est-ce que quelqu'un étant dans un bon esprit peut prétendre que le régime hitlérien pourrait apporter le bien pour le peuple ukrainien? Les fascistes allemands considéraient le peuple ukrainiens comme bétail de travail, en le faisant travailler gratuitement pour l’impérialisme allemand. Pour les euro-bureaucrates d'aujourd'hui l'Ukraine ne signifie plus qu'un réservoir de la mains d’œuvre coloniale, le marché pour les articles européens, le décharge pour les déchets et le lieu de déploiement des industries écologiquement dangereuses. Il est inimaginable pour ceux qui suivent les intérêts nationaux de signer un tel Accord de l'Association avec l'Union Européen, l'accord qui unilatéralement confère à une autre partie les fonctions souveraines de l’État telles que par exemple réglementation du commerce extérieure, affaires étrangères et politique de défense. Et qui en même temps détruit considérablement une force compétitive de l'économie de l'Ukraine et son balance des paiements.

Le milieu nutritif du nazisme ukrainien est une agression de l'Occident contre la Russie. Cela explique son fleurissement épatant. Sans cette aide systématique et continue des USA et de ses alliés de l'OTAN il ne pourrait pas se développer puisqu'il n'a pas une base réelle sur le sol ukrainien. Cette pénurie a été dépassé par des efforts systématiques visant à l'introduction de la haine contre la Russie à travers de multiples organisations nationalistes financées en abondance. L'incompatibilité de l'idéologie de ces organisations et de la réalité historique ne troublent pas leur führers qui pour un versement financier minime des sponsors de l'OTAN on toujours présenté la Russie comme un ennemi et continuent à le faire. Bien sûr il est difficile compte tenu des points communs – histoire, religion, langue, culture (Kiev – mère des villes Russes, Laure Kiev-Percheuse – centre sacral du monde orthodoxe Russe, Académie Kiev-Mogiliansk – lieu de constitution de la langue Russe). Et là on utilise des mensonges imprudents qui exploitent des épisodes tragiques de l'histoire commune (révolution, guerre civile, famine) et les expliquent par l'arbitraire des Russes. Les idéologues du nazisme ukrainien ne sont pas gênés par le fait que les Russes ethniques constituaient une minorité insignifiante parmi les autorités des bolcheviques, au contraire - les ressortissants de la région de Galice (Ukraine de l'Ouest), de la ville d'Odessa et des régions centrales de l'Ukraine – une majorité écrasante, et que le pouvoir des bolcheviques recrutait les nationalistes ukrainiens dans ses propres intérêts en les utilisant comme chefs dans des régions vastes et fortement peuplées de la Nouvelle-Russie. La conscience nationale ukrainienne n'est plus d'autre qu'une russo-phobie basé sur le nazisme.

Mais ils faut toujours se rendre compte - la réincarnation du nazisme dans une situation actuelle est fortement dangereuse pour l'Europe dont les nations n'ont pas encore oublié les massacres de la Deuxième guerre mondiale. A ce titre les dirigeants européens doivent être munis de gros arguments pour fermer les yeux sur les excès sanglants des nazis ukrainiens et pour les encourager à de nouveaux crimes. Ces arguments ils les puisent dans de gros médias européens - contrôlés par les américains. Ces média essaient qu'on voit les nazis ukrainiens en tant que protecteurs des valeurs européens, ils savourent leur crimes contre l'humanité en tant qu'exploits qui protègent le choix européen de l'Ukraine. On voit l'opinion publique européen devenir zombi mais c'est cette opinion publique-là que les hommes politiques en Europe sont obligés de suivre. En même temps les média vont plus loin dans cette hystérie anti-russe en faisant les autorités de Moscou coupables de criminelles performances publiques que les nazis proaméricains réalisent contre les citoyens de l'Europe – histoire avec l'avion malaisien abattu par les forces armées ukrainiennes. De toute façon cet étrange soutien des nazis ukrainiens par les européens est généré par le champs de conflit plus tendu qui est interfacé avec les intérêts américains de préserver leur dominance globale. Cette dernière est aujourd'hui est mise en cause suite à des raisons objectives – fin de la croissance économique liée à la fin de la période de vie de la structure technologique dominante et de la période séculaire d'accumulation. Les États Unis perdent leur position avancée dans la production mondiale dont le centre est en train de se transférer en Chine et d'autre pays d'Asie. L'hégémonie des EU dans le domaine financier est menacée par de plus en plus forte probabilité de l'effondrement de la pyramide de leur propres obligations publics. Finalement pour les États Unis il est impossible de maintenir l'équilibre de leur système économique et financier sans alimentation puissante et continue de l'extérieur ce qui leur pousse à l'escalade des conflits militaires et politiques et même au déclenchement d'une guerre mondiale. Ce champs de conflit est essentiel, son surcharge induit des contraintes dans les autres champs de conflit. Sa nature mérite une analyse spéciale.

[1] Sondage réalisé par l’Institut International de la sociologie de Kiev, question «Choix de l'Ukraine – quel union choisir» (2 semaines avant le sommet de Vilnius), novembre 2013;

Étude sociologique «Association de l'Ukraine et l'Union Européenne: perspectives et risques pour les relations Russe-Ukrainiennes», ResearchandBrandingGroup, июль 2013 г.

[2] «Purification de Sloviansk des bandes armées de créatures inhumains a une importance symbolique. C'est le début d'un tournant de la lutte contre les bandes armées pour l’intégrité territoriale de l'Ukraine», — a déclare P.Porochenko dans son appel à la télévision le 6 juillet 2014.

[3] «Ils ont donné leurs vies pour défendre des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards qui avaient fait face à l'extermination par les agresseurs et par les sous-humains qui les sponsorisent», – a dit A.Yatseniuk dans sont discours en anglais. Il a utilisé le mot «subhuman», ce que dans son sens est un calque du mot des nazis «untermensch» – «недочеловек». Publié le 16 juin 2014. (http://vz.ru/news/2014/6/16/691357.html)

[4] «Ces russes, il faut les tuer avec l'arme atomique». – phrase de Y.Timochenko tirée d'une conversation téléphonique avec N.Choufritch, dont l'enregistrement est devenu connu pour le grand public en mars 2014 et dont l’authenticité n'était pas mise en cause par l'ex-ministre de l'Ukraine elle-même (http://ukrday.com/politika/novosti.php?id=121309).

[5] Article de A.Rogers «Erreures des nazis» publié dans l'internet par l'édition «Anna News» le 2 juillet 2014.

[6] Umberto Eco. Totalitarisme et le fascisme ukrainien. Rapport. La revista dei libri. 1995

[7] Bismark O. Souvenirs et réflexions. Moscou: ОГИЗ. СОЦЭКГИЗ, 1940.

[8] Bzezinski Z. The grand chessboard: American primacy and its geostrategic imperatives — New York: Basic books, October 1997

 


Дата добавления: 2015-10-23; просмотров: 96 | Нарушение авторских прав


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