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Les changements effectués au cours du passage d’une langue à l’autre s’appellent transformations. Elles se réduisent à 4 types essentiels: déplacement des éléments, substitution, adjonction, élimination. En établissant l’équivalence entre les éléments de deux langues examinée ci-dessus on a eu toujours affaire à un de ces types. Examinons quelques espèces spéciales des transformations.
1. Concrétisation des notions. C’est le passage de la notion du genre à celle de l’espèce. On recourt à ce procédé quand dans la langue à laquelle on traduit il n’y a pas de noms pour désigner le genre. Par exemple, le nom «les écrits» désigne n’importe quels types de textes; en traduisant on doit préciser: повісті, листи, помітки; «la monture» – n’importe quel animal qu’on monte (кінь, верблюд, віслюк); зелень – persil, fenouil, poireau, céleri.
2. Généralisation des notions. C’est le cas contraire au précédent – le passage de l’espèce au genre: їхати, йти, летіти – aller; main, bras – рука.
3. Développement logique des notions. On remplace une notion par une autre si toutes les deux sont liées comme cause et effet, comme tout et partie, comme instrument et agent, en un mot, metonymiquement: mouvement revendicatif – рух страйкарів, l’ex-responsable – колишній керівник, éducation de famille – домашнє виховання, un dernier succès de quelq’un – нова платівка кого-небудь.
4. Traduction antonymique. Une notion est rendue par son contraire. Les possibilités suivantes se présentent:
- l’antonymie existe comme un seul rapport possible entre les éléments équivalents de deux langues: en raison de l’insécurité – для безпеки; напівморок – le demi-jour;
- la traduction antonymique est déterminée par l’impossibilité d’employer un équivalent direct pour des raisons normatives ou stylistiques: Le mouvement ne cesse pas de s’élargir. – Рух продовжує ширитись.
- la traduction antonymique permet de se tirer d’affaire quand on a oublié un mot ou une construction (ce qui est possible également dans le cadre d’une même langue): Я все пам’ятаю. – Je n’ai rien oublié. В Парижі він розважався. – Il ne s’ennuyait pas à Paris.
5. Transposition. On remplace, en traduisant, une partie du discours par une autre: Il a annoncé qu’il reviendrait. – Він повідомив про своє повернення.
La transposition peut être obligatoire ou facultative. Par exemple, le groupe «de son levé» exige la transposition obligatoire, «après qu’il sera revenu» – deux variantes sont possibles.
6. Explication ou amplification – introduction d’une information supplémentaire sans laquelle le sens de l’original peut rester incompris. Par exemple, «C’étaient de grands projets,... des tetralogies, décalogies...». (R.Rolland) – твори в 4-х, 10-ти частинах; la chambre rococo – кімната в стилі рококо.
7. Réduction. Ce procédé est surtout nécessaire quand on traduit oralement et en particulier d’une manière simultanée ce qui exige l’économie du temps et exclut les réflexions. Par exemple: La démocratie n’est pas compatible avec le culte de la guillotine. – Демократія несумісна з гільйотиною.
8. Adaptation. Elle a lieu quand on remplace ce qui est inadmissible, étranger ou inhabituel à la conscience des lecteurs. Le titre du film russe «Летят журавли» est rendu en français comme «Quand passent les cigognes»; l’emploi du nom «grues» provoquerait un malentendu. On traduit «Symphonie en ut mineur» (littéralement симфонія в до мінор) comme «П’ята симфонія» – titre connu de large public.
9. Compensation. Si on n’a pas la possibilité de rendre une nuance syntaxique, sémantique et stylistique (la manière populaire de parler, une nuance humoristique) on recompense cette perte par l’emploi d’autres moyens de sens analogue dans un autre environnement.
Les exercices qui suivent sont appelés à développer les habitudes de toute sorte de changements possibles dans la traduction, surtout orale.
Дата добавления: 2015-08-27; просмотров: 110 | Нарушение авторских прав
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