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Publié le 22/01/2012 à 16:56 par lesgrandsdiscoursTags: monde image bonne
Nous avons vu qu'au début des années 60, dans un contexte guerre froide, le simple discours du président Kennedy a servi de propagande dans le monde entier pour l'idéologie capitaliste américaine, synonyme de liberté.
Lors de sa venue en Allemagne, Kennedy avait déjà anticipé les effets que son discours pourrait avoir, à la fois sur l'image du capitalisme Américain, mais aussi l'image péjorative du communisme en Allemagne.
Le mandat de Kennedy est marqué par la guerre froide entre l’ Union soviétique et les États-Unis et les crises majeures destinées à contrer l’expansion communiste.
Au début de sa présidence, il pense que le monde peut s'améliorer par des moyens pacifiques. Lors de son mandat, Kennedy est très populaire, et très apprécié par les population d'Europe de l'Ouest, qui lui vouent une certaine admiration. Kennedy profite de cette célébrité pour obtenir le soutient de ces populations lors de la guerre des idéologies.
En effet, sa visite aux yeux des Allemands est la garantie du soutien de l'Occident et de l'engagement Américain irrévocable. Lorsqu'il traverse Berlin-Ouest, les habitants de l'ancienne capitale lui réserve un accueil digne des plus belles parades de Broadway. Plus de 400 000 personnes sont massée devant l'hôtel de ville, et attendent le discours d'espoir, du Président Américain.
L'objectif de Kennedy pour sa venue en Europe était simple: les Etats-Unis devaient reprendre l'avantage sur l'URSS, qui avait pris une nette avance dans le domaines des missiles (crise de Cuba). L'enjeu des deux grandes puissances est deux convaincre le monde des qualités de leur système. Lorsque Kennedy prend la parole, sur le balcon de l'hôtel de ville, Kennedy ne représente plus aux yeux des Berlinois de l'Ouest, le président Américain, mais le représentant de la liberté.
Se rendre à Berlin comme il le fait, affirmer face au mur l'opposition entre monde libre et monde communiste, user de la langue Allemande et, plusieurs fois, rappeler la bonne foi, la bonne volonté des Allemands de l'après guerre, sont autant de symboles fort, qui se résume dans la phrase célèbre " Ich bin ein Berliner "
Cette dernière phrase de son discours devenue incontournable, à marqué le monde et les générations suivante, jusqu'à nos jours. En effet, cette expression marque la résistance face à l'oppression politique, qui était à l'époque très forte, et permet à chaque individu libre de l'époque, de ce reconnaître dans cette phrase.
Finalement, «Ich bin ein Berliner» semble être gravé dans les esprits pour une raison différente de celle invoquée par la métaphore précédente: l’extrême concision de cette phrase, dans laquelle se manifeste la volonté de dire sa sollicitude simplement et dans la langue de l’autre, nous montre la solidarité occidentale en pleine guerre froide.
Après de nombreuse année de guerre sans armes, de guerre d'idéologie, le bloc soviétique s'affailit et sa chute entrainera la chute de l'URSS en 1991.
Après la chute du bloc communiste, le mur de Berlin sera ouvert le 9 novembre 1989, et démantelé définitivement après la réunification des deux Allemagne le 3 octobre 1990.
Pour beaucoup de Berlinois, la destruction physique des traces de la séparation semble s'être faite trop vite et de façon trop radicale. La disparition totale de Checkpoint Charlie a finalement constitué une sorte de gêne, comme s'il était urgent d'effacer des mémoires ce qui fut une réalité pendant 28 ans.
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Дата добавления: 2015-11-16; просмотров: 56 | Нарушение авторских прав
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