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Я медленно плыл по реке величавой (= «Comme je descendais des Fleuves impassibles»)
И вдруг стал свободен от всяких оков (= «Je ne me sentis plus guidé par les haleurs»)...
Тянувших бечевы индейцы (criards) в забаву
Распяли (pour cibles) у пестрых высоких столбов.
Le mot «медленно» сontredit l'original et même le texte d'Elsner suivant («Je courus» 3, Rimbaud; «Умчал меня дальше реки произвол» 2, Elsner).
Le temps est exprim é pas tout précisément: originalement quand le Bateau descend «des Fleuves impassibles» les haleurs sont déjà pris par les peau-rouges, donc, il n'y a pas de surprise évidente, («вдруг», Elsner»).
L' interprétation des «Fleuves impassibles» comme «река величавая» n'est pas toute bonne, surtout car «величавый» n'est pas un synonime précis de «impassible».
«Стал свободен от всяких оков» est une animation du Bateau et une tournure livresque pour ajouter du pathétisme («от всяких оков»).
Une épithète importante «criards» manque.
Хранил я под палубой грузу немало: (J'étais insoucieux de tous les équipages)
Английскую пряжу, фламандский помол. (=«Porteur de blés flamands ou de cotons anglais »)
Когда моих спутников больше не стало, (= «Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages».)
Умчал меня дальше реки произвол. (= «Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais» + «Je curus!» 3, Rimbaud)
Dans les deux premières strophes Elsner a allége le motif d'impassibilité.
Le mot «произвол» («arbitraire») contredit la ligne originale: «Les Fleuves m'ont laissé descendreoù je voulais».
Le motif des «tapages» manque (regarde 1, Elsner).
Remarquons que jusqu'à la quatrième strophe le Bateau reste passif (il n'y a pas d'expression «où je voulais»), et à la troisième il devient même «зимы безучастней» («plus impassible que l'hiver»)
Глухой, словно мозг еще тусклый ребенка,
Зимы безучастней (= «l'hiver prochain»), я плыл десять дней (= «dix nuits» 4, Rimbaud).
По суше циклоны бежали вдогонку (= «Dans les clapotements furieux des marées»)
Вывала (formation?) ли буря той бури сильней?! (= «Et l es Péninsules démarrées n'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants»)
l'image d'Impassibilité, manquée en 2 strophes dernières, est exprimée la par la phrase «зимы безучастней», une simplification très inpropre de «l'hiver prochain».
Probablement, Elsner omet «les Péninsules démarrées» pour ne pas empoyer de terminologie navale, dans laquelle, selon E. Vitkovsky, bien des traduteurs ont fait des fautes.
Проснулись во мне моряка дерзновенья (= «La tempête a béni mes éveils maritimes»);
Я пробкою прыгал по гребням валов,
Где столько отважных почило в забвенье (= «Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes»),
Мне были не нужны огни маяков. (=«sans regretter l'œil niais des falots»)
La, au contraire, le Bateau est un peu plus actif que dans le texte original: c'etait pas la tempête qui l'a béni, mais sa hardiesse («дерзновения») s'est reveillée elle-même.
Il n'y a pas d'une image importante d'un «œil» qui se se répéte dans la strophe terminale de Rimbaud (dans celle 19ème correspondante de cette traduction l'image est manquée aussi).
Нежнее, чем в тело (qu'aux enfants) сок (= «chair») яблок созрелых (= «sures»),
В мой (пихтовый) кузов проникла морская волна.
Корму отделила от скреп заржавелых, (= «dispersant gouvernail et grappin»)
Блевотину смыла и (синие) пятна вина.
Selon Vitkovsky, la troisieme ligne de cette strophe est impropre: n'importe quelle vague pourrait difficilement détacher la poupe du Bateau, et même si cela passait, le Bateau ferait naufrage tout de suite. En plus, le sens original es pedu: dans le texte de Rimbaud le Bateau perd les élément de navigation (gouvernail) et d'arrêt (grappin), en devenant libre.
И моря поэме отдавшись влюбленно (correspond à 7 Rimbaud),
Следил я мерцавших светил хоровод... (= «infusé d'astres, et lactescent»)
(Dévorant les azurs verts) Порой опускался, глядя изумленно, (f lottaison blême еt ravie)
(задумчивый) Утопленник в лоно лазурное вод.
Comme dans toutes les traductions analysées l'image de la «flottaison blême еt ravie» du noyé n'est pas rendu correctement.
La Elsner emploie un procédé comme dans la 3ème strophe avec «l'hiver prochain»: il y a une correspondance à la phrase «infusé d'astres, et lactescent», mais elle se rapporte pas au «Poème de la mer»
Сливаясь с пучиною все неразлучней,
То встретил, что ваш не изведает глаз (= 8 Rimbaud «vu quelquefois ce que l'homme a cru voir») –
Пьянее вина, ваших (= «nos») лир полнозвучней
Чудовищ любовный, безмолвный экстаз! (= «Fermentent les rousseurs amères d e l'amour!», comparer: «Le rut des Béhémots et des Maelstroms épais» 21, Rimbaud)
Le motif d'amour est soulign é (Il apparait deja dans la 6ème strophe de cette traduction).
«Fermentent les rousseurs amères de l'amour!» peut être omis pour des raisons esthétiques: l'association avec l'alcool («fermentent») disparait. Pour rendre donc les images basses de Rimbaud, Elsner ajoute «Чудовищ любовный, безмолвный экстаз» (une image érothique).
{Я видел, как молнии режуще-алый
Зигзаг небеса на мгновенье раскрыл} (=«Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes»);
Зари пробужденье еще небывалой, (= «exaltée», Et les ressacs, et les courants: je sais le soir)
Похожей на взлеты серебряных крыл, (= « ainsi q'un peuple de colombes»)
Dans la plupart des pubications on est ecrit pas «влёты», mais «взлёт» (un déraillement de la mesure): il est probable, que c'était Elsner qui a déraillé la mesure (pas ses redacteurs), car il y a encore un déraillement dans la 16ème strophe: «Их только порты могли б увидать».
И солнца тяжелого сгусток пунцовый;(= «taché d'horreurs mystiques»)
Фалангу смерчей, бичевавших простор; (comparer: «По суше циклоны бежали вдогонку» 3, Elsner»)
Воды колыхание мутно-свинцовой (= «de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très-antique s»),
Подобное трепету спущенных штор (= «frissons de volets»).
{ Заката красно-раскаленные (comparer: «режуще-алый» 8, Elsner) горны,
Вечернего неба безмерный пожар}, (=«Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs», = «cieux de braises» 14, Rimbaud)
Где мощный июль (= «июли»), словно угольщик черный,
Дубиной дробит искроблещущий (formation?) жар. (= «Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs» 2-й раз.)
=20 Rimbaud, Qui courais, taché de lunules électriques,
Дата добавления: 2015-11-14; просмотров: 61 | Нарушение авторских прав
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