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Systèmes partisans et dynamiques des partis.
Les règles électorales expliquent-elles à elles seules la structure des systèmes partisans occidentaux?
Définition: Un système partisan peut être défini comme l’ «ensemble structuré des interactions résultant de la compétition et de la coopération pour la conquête du pouvoir entre partis d’un système politique donné» (Dézé). Pour la définition du parti politique on va prendre celle donnée par Joseph La Palombara et de Myron Weiner, dans Political Parties and Political Development (1966). Selon eux, pour qu’un groupe puisse être considéré comme un parti politique, il doit former une organisation durable, complète (dotée d’une structure qui couvre l’ensemble du territoire) ayant pour objectif la conquête du pouvoir et la recherche du soutien populaire (ce qui le différencie d’un club politique). Un parti politique est donc une organisation de rassemblement et de mobilisation d’individus dans le but de mener une action collective par d’autres afin que ces derniers accèdent au pouvoir.
Histoire de formation des systèmes partisans: La formation des systèmes partisans de l’Europe Occidentale est classiquement expliquée par la théorie des clivages partisans de Lipset et Rokkan à partir de trois phases cruciales: la Réforme, la Révolution nationale et la Révolution industrielle. On a vu la semaine dernière que depuis, 2 grandes clivages ont émergé suite à deux nouvelles révolutions rokkaniennes, une Révolution post-industrielle (60-80) et puis une Révolution mondialiste(depuis 80).
Problématique: Il est logique de supposer que cette émergence a influencé une évolution des systèmes partisans. On va voir plus tard si c’est vrai, mais l’importance de cette idée et dans le fait qu’un clivage est un facteur de nature socio-politique, alors que classiquement on explique le système partisan par le mode du scrutin.
Ce paradoxe nous amène à nous poser des questions sur la pertinence, ou au moins la suffisance, de l’approche institutionnelle proposée par Duverger, avec laquelle on commence traditionnellement à étudier n’importe quel phénomène dans la science politique.
Problème d’étude du système partisan: Il est très important de souligner que l’analyse du système partisan est très difficile en raison de la multitude des facteurs dépendants en jeux. Par exemple pour Duverger ce qui est le plus important comme caractéristique du système c’est le nombre de partis (point de vue très critiqué par Mair), alors que Lane et Errson utilisent 14 indicateurs cumulativement en les plaçant en 5 grandes dimensions: fractionnalisation (nombre et taille relative des partis), l’orientation fonctionnelle (clivages), la polarisation (distance idéologique), le degré de radicalisation et la volatilité (variation des résultats aux élections).
Expliquer le choix des exemples:
France: uninominal à deux tours
Allemagne: mixte
Belgique: proportionnel
Ce sont tous les trois des démocraties occidentales, développées, ayant des modes de scrutin différents. Aussi, ce sont des pays sur lesquels l’influence des facteurs extra-institutionnels est bien visible. Mais on s’est permis de chercher parfois des exemples à coté.
Annonce de plan: Afin de répondre le mieux possible à la problématique posée, nous tenterons d’expliquer dans une première partie qu’aux premiers temps de l’étude des systèmes partisans, l’approche institutionnelle était prépondérante, ainsi on va voir la théorie du Duverger de l’influence du scrutin et les nuances à cette théorie (I), après on va voir sa typologie des systèmes partisans et quelques autres typologie pour voir l’arrivée des facteurs extra-institutionnels et à la fin on va s’intéresser à la théorie du changement du système partisan(II).
Дата добавления: 2015-11-16; просмотров: 104 | Нарушение авторских прав
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