Une nouvelle structure de diplôme

Les problèmes à l'échelle Européenne

Le système ECTS

Le système de crédits ECTS n'est pas mis en place de façon cohérente dans les différents pays européens: chaque pays s'arrange comme il veut: ainsi certains systèmes ne sont pas compatibles.

Les crédits ne tiennent pas forcément compte de la charge de travail de l'étudiant, si celle-ci n'a pas été mesurée correctement: par exemple dans une université macédonienne, un élève de première année devrait théoriquement travailler 24h par jour pour obtenir tous ses crédits.

Certains cours se voient attribuer trop ou trop peu de crédits par rapport à la charge de travail: certains cours n'ont même pas de crédits (en Belgique, certains cours valent 0 ECTS).

Dans certains pays, le système ECTS remplace un ancien système de crédit. Or, au Danemark par exemple, les crédits attribués ont simplement été multipliés par 60 pour satisfaire à la règle, bien qu'ils ne soient pas calculés par rapport à la charge de travail.

La ressemblance au système Anglo-Saxon

Le processus de Bologne a pour but de se calquer sur le système anglo-saxon, afin d'améliorer la mobilité et les échanges avec les Etats-Unis et le Canada. C'est un système qui fonctionne par accumulation de connaissances réparties en semestres. Le problème avec cette façon d'enseigner est le manque d'approfondissement et d'apprentissage, comme il se fait dans les écoles françaises. Les Etats-Unis ont profité du «Brain Drain» pour avoir des chercheurs les plus compétents, venant d'Europe, en effet les E.U comptent sur le système éducatif des divers pays européens. Or avec la réforme LMD et l'adoption d'un système qui cherche à ressembler au système américain, la qualité des diplômes délivrés risque de diminuer, ainsi que la compétence des chercheurs.

Une nouvelle structure de diplôme

Les problèmes sont liés à la mise en place de ce nouveau système. En Italie par exemple, 3 systèmes se superposent. La cohabitation entre l'ancien système, celui instauré par un décret en 1999 et enfin celui établit en 2004 s'avère compliquée. On note un manque de cohérence entre les universités, ce qui freine la mobilité des étudiants à la fois horizontale (à même niveau) et verticale (pour passer au niveau supérieure).

Certains programmes ont simplement été renommés, alors qu'ils auraient dû être repensés pour répondre à la demande de l'étudiant.

Le marché du travail ne s'est pas encore adapté à cette structure: certains diplômes ne sont pas reconnus par les entreprises.

Les nouveaux programmes demandent une charge de travail trop importante.

Les problèmes de transition entre deux cycles se sont multipliés.

Les structures sont devenues plus rigides au lieu de s'assouplir: par exemple des numerus clausus ont été introduits pour limiter l'accès au second cycle.

Дата добавления: 2015-11-16