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L’agriculutre est caractérisée par sa variété. Il faudrait s’habituer à parler des «des agricultures» et non de l’agriculture tant le panorama de ce secteur est divers, changeant voire contrasté et héterogène. La variété touche autant aux structures juridiques (familles, coopérations, sociétés civiles) qu’aux paysages agricoles aux relations de l’agriculture avec les autres branches économiques (industrie, distribution, exportations, associations de consommateurs) aux contraintes (obligations) européennes fortes (pour la viande bovin) ou quasi-inexisatntes (pour la betterave à sucre) aux revenus.
A côté de la diversité l’autre donnée essentielle est la tendance régulière à la décroissance du nombre des agriculteurs et des exploitations.La population active agricole diminue d’année en année. Même si elle est plus haute qu’en Grande Bretagne ou en Allemagne la décrue pose le problème de l’insertion de cette catégorie dans la société. Elle remet aussi en question la légitimité des subventions nationales ou européennes dont le secteur bénéficie. L’agriculture représentait encore 7,5% de PIB en 1970. Aujourd’hui elle ne compte plus que 2,5% de la richesse produite par le pays et de la valeur ajoutée. Si le nombre de paysans diminue, en revanche la population rurale ne decroît pas sauf 300 cantons situés sur la ligne diagonale Ardennes-Morvan-Massif Central-Pyrénées terriblement soufferts par l’exode et affaiblis par le vieillissement. Qui sont alors les ruraux d’aujourd’hui? –de plus en plus des salariés du secteur industriel ou commercial privé, des artisans, des retraités. Le revenu moyen agricol a sensiblement augmenté depuis 1995 et il ne cesse d’augmenter. Mais ces bons résultats cachent d’une part une grande disparité selon les catégories d’exploitation et d’autre part le poids croissant des subventions. L’agriculteur de la Creuse qui élève dans des conditions difficiles des jeunes bovins destinés à être exportés vivants en Italie ou en Espagne affichent un revenu inférieur de 40% à la moyenne nationale. Sa rénumération est même 3 fois inférieure aux ressources de cultivateur de betterave qui bénéficie de prix garantis, protégés par les quotas ou de céréalier qui touche des subventions européennes proportionnelles à la taille de son exploitation et au rendement de ses terres.
Les chiffres indiquent que 46% des exploitations sont à dominante animale et 43% à dominante végétale. Les revenus élevés concernent les grandes cultures du Bassin Parisien et du nord est ainsi que les producteurs de vin de qualité (Gironde en Aquitaine, Bourgogne). Les régions d’élevage extensif – Massif Central et viticulture courante possèdent moins de revenus. La région la plus endettée est la Bretagneen raison d’investissements importants dans les bâtiments d’élevage pour les poules pondeuses et les ateliers porcin. Crise ou non, la France est toujours et de loin le premier pays agricol de l’Europe. L’agriculture française, la 1ère en Europe, assure 21,3% de la production totale alors que l’Italie ne représente que 16%, l’Allemagne – 15% et l’Espagne – 12%. La France occupe la 1ère place en Europe dans la production de céréales, vocation première de la Bausse (Région Parisienne) et du bettrave et bien sûr le vin.
La moitié des exploitations de viticulture concerne des vins de qualité. Mais elle demeure derrière l’Allemagme pour l’élevage porcin, pratiqué surtout en Bretagne, les pommes de terre et le lait de vache elle est dépassée par la Finlande et la Suède; par l’Espagne et l’Italie pour les légumes frais et les fruits. Mais la France est aussi le pays qui reçoit le plus du budget européen devant l’Allemagne et l’Espagne.
Répartition de l’agriculture par région.
Il-de-France. Les exploitation agricoles occupent 50% de sa superficie, les grandes exploitayions mécanisées ont un avenir bien assuré.cette région est
spécialisée dans lescéréalicultures: blé, mais, orge. Souvent en s’alternant avec la betterave à sucre et représenteun part importentdes surfaces françaises cultivées en blé 5%.
Midi-Pirénéss. Policulture et élevage, fromage de roquefort, le tabac. La culture, la fabrication et la vente du tabac en France sont une monopole d’Etat.
Nord. Région d’agriculture industrialisée et mécanisée. Un principal centre pour la production de betterave à sucre; outre cela blé, pomme de terre.
Basse-Normandie. Spécialisation animale; beuvin et chevaux, fromage de camambert, vergers (les pommiers à cidre). La culture des pommiers donne la matière primaire pour la fabrication du cidre obtenu par la fermentation des pommes et de l’eau-de-vie.
Haute-Normandie. Céréales, betterave, lain, élevage, vergers. Ici deux activités importentes de la Normandie: l’élevage des vaches et la ciltire des pommiers à cidre.
Pays de la Loire. Agriculture importente avec les céréales et culture fouragaire, la vigne, les fruite, les légumes et l’élevage.
Picardie. Céréales, betterave à sucre, légumes, élevage pour le lait et la viande. Les cultures spécialisées se pratiquent dans de grandes exploitations. Les légumes occupent une place importente à coté des céréales et de la betterave. Ici on cultive aussi le tabac.
Poitou- Charente. Agriculture a double vocation: véticulture (cognac), élévage et produit laitier.
Provence- Cote d’Azure. Agriculture orientée vers les produits de qualité: primeurs, vignoble, cultures marichaires, fleurs, ris de Camargue. Améliorée par les grands travaux d’irrigation et de protection contre le vent l’agriculture méditerranéenne est orientée vers les produits de qualité et nottamment les primeurs.
Rhone- Alpes. Vignobles de Beaujolais, fruits de la vallée du Rhône, volaille de Brest.
Alzace. Agriculture mécanisée. Son agriculture a une importence limitée (40% de la superficie de la région). Les cultures traditionnelles: céréales, légumes(chuox), fruits et vigne (95% du vin blanc de la France), la bierre. Les céréales occupent la moitié des surfaces agricoles, la vigne voit sa supérficie légerement progressée.
Languedoc- Rousillon. Même si le Rhône peut être considéré comme un des jardins de la France en raison de l’importence la vigne reste la grande affaire de la région.
Aquitaine. Le vignoble de consommation cuorante est en plaines de routes ne concernant que de petits vignobles. Les céréalessont partout présentes mais le blé a été détronné par le maïs(quart de la production française),le vignoble de laisse; les tabacs bruns victimes du changement des goûts au profit du tabac blanc. L’élevagede la volaille par ses ventes directes sur le marché procure des rentrées d’argent frais.
Lorraine. Trois activités démeurent les piliers de l’agroalimentaire lorraine. Les industries de la viande, du lait et des boissons. La Lorraine reste la Iième région productrice de fromage. Elle est un grand producteur de bois.
Bourgogne. Les cultures principales: céréale, blé, orge, les oléagineux(colza, tournesol), la viande beauvine. Le cheptel beauvin est le Ivème de France en valeur. les autres élevages sont en recule. La véticulture est vouée aux vins rouges et blancs.
Limousin. La prépondérence de l’élevage beauvin mais aussi oix et canards ne doit pas masquer la place des végétales: céréales, fruits-noix (prune, pomme), légumes et tabac.
Дата добавления: 2015-11-16; просмотров: 37 | Нарушение авторских прав
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