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Chapitre VIII. Petits йvйnements

LE ROUGE ET LE NOIR | Chapitre premier. Une petite ville | Chapitre II. Un maire | Chapitre III. Le Bien des pauvres | Chapitre IV. Un pиre et un fils | Chapitre V. Une nйgociation | Chapitre VI. L’Ennui | Chapitre X. Un grand cњur et une petite fortune | Chapitre XI. Une soirйe | Chapitre XII. Un voyage |


Читайте также:
  1. CAPITOLUL VIII.
  2. Chapitre I La ligne
  3. Chapitre II Les camarades
  4. Chapitre II. Entrйe dans le monde
  5. Chapitre II. Un maire
  6. Chapitre III L’Avion
  7. Chapitre III. Le Bien des pauvres

 

Then there were sighs, the deeper for suppression,

And stolen glances, sweeter for the theft,

And burning blushes, though for no transgression.

 

Don Juan, C. I, st. 74.

 

L’Angйlique douceur que Mme de Rкnal devait а son caractиre et а son bonheur actuel n’йtait un peu altйrйe que quand elle venait а songer а sa femme de chambre Йlisa. Cette fille fit un hйritage, alla se confesser au curй Chйlan et lui avoua le projet d’йpouser Julien. Le curй eut une vйritable joie du bonheur de son ami; mais sa surprise fut extrкme, quand Julien lui dit d’un air rйsolu que l’offre de Mlle Йlisa ne pouvait lui convenir.

 

– Prenez garde, mon enfant, а ce qui se passe dans votre cњur, dit le curй fronзant le sourcil; je vous fйlicite de votre vocation, si c’est а elle seule que vous devez le mйpris d’une fortune plus que suffisante. Il y a cinquante-six ans sonnйs que je suis curй de Verriиres, et cependant, suivant toute apparence, je vais кtre destituй. Ceci m’afflige, et toutefois j’ai huit cents livres de rente. Je vous fais part de ce dйtail afin que vous ne vous fassiez pas d’illusions sur ce qui vous attend dans l’йtat de prкtre. Si vous songez а faire la cour aux hommes qui ont la puissance, votre perte йternelle est assurйe. Vous pourrez faire fortune, mais il faudra nuire aux misйrables, flatter le sous-prйfet, le maire, l’homme considйrй, et servir ses passions: cette conduite, qui dans le monde s’appelle savoir-vivre, peut, pour un laпc, n’кtre pas absolument incompatible avec le salut; mais, dans notre йtat, il faut opter; il s’agit de faire fortune dans ce monde ou dans l’autre, il n’y a pas de milieu. Allez, mon cher ami, rйflйchissez, et revenez dans trois jours me rendre une rйponse dйfinitive. J’entrevois avec peine, au fond de votre caractиre, une ardeur sombre qui ne m’annonce pas la modйration et la parfaite abnйgation des avantage terrestres nйcessaires а un prкtre; j’augure bien de votre esprit; mais, permettez-moi de vous le dire, ajouta le bon curй, les larmes aux yeux, dans l’йtat de prкtre, je tremblerai pour votre salut.

 

Julien avait honte de son йmotion; pour la premiиre fois de sa vie, il se voyait aimй; il pleurait avec dйlices, et alla cacher ses larmes dans les grands bois au-dessus de Verriиres.

 

Pourquoi l’йtat oщ je me trouve? se dit-il enfin; je sens que je donnerais cent fois ma vie pour ce bon curй Chйlan, et cependant il vient de me prouver que je ne suis qu’un sot. C’est lui surtout qu’il m’importe de tromper, et il me devine. Cette ardeur secrиte dont il me parle, c’est mon projet de faire fortune. Il me croit indigne d’кtre prкtre, et cela prйcisйment quand je me figurais que le sacrifice de cinquante louis de rente allait lui donner la plus haute idйe de ma piйtй et de ma vocation.

 

А l’avenir, continua Julien, je ne compterai que sur les parties de mon caractиre que j’aurai йprouvйes. Qui m’eыt dit que je trouverais du plaisir а rйpandre des larmes! que j’aimerais celui qui me prouve que je ne suis qu’un sot!

 

Trois jours aprиs, Julien avait trouvй le prйtexte dont il eыt dы se munir dиs le premier jour; ce prйtexte йtait une calomnie, mais qu’importe? Il avoua au curй, avec beaucoup d’hйsitation, qu’une raison qu’il ne pouvait lui expliquer, parce qu’elle nuirait а un tiers, l’avait dйtournй tout d’abord de l’union projetйe. C’йtait accuser la conduite d’Йlisa. M. Chйlan trouva dans ses maniиres un certain feu tout mondain, bien diffйrent de celui qui eыt dы animer un jeune lйvite.

 

– Mon ami, lui dit-il encore, soyez un bon bourgeois de campagne, estimable et instruit, plutфt qu’un prкtre sans vocation.

 

Julien rйpondit а ces nouvelles remontrances, fort bien, quant aux paroles: il trouvait les mots qu’eыt employйs un jeune sйminariste fervent; mais le ton dont il les prononзait, mais le feu mal cachй qui йclatait dans ses yeux alarmaient M. Chйlan.

 

Il ne faut pas trop mal augurer de Julien; il inventait correctement les paroles d’une hypocrisie cauteleuse et prudente. Ce n’est pas mal а son вge. Quant au ton et aux gestes, il vivait avec des campagnards; il avait йtй privй de la vue des grands modиles. Par la suite, а peine lui eut-il йtй donnй d’approcher de ces messieurs, qu’il fut admirable pour les gestes comme pour les paroles.

 

Mme de Rкnal fut йtonnйe que la nouvelle fortune de sa femme de chambre ne rendоt pas cette fille plus heureuse; elle la voyait aller sans cesse chez le curй, et en revenir les larmes aux yeux; enfin Йlisa lui parla de son mariage.

 

Mme de Rкnal se crut malade; une sorte de fiиvre l’empкchait de trouver le sommeil; elle ne vivait que lorsqu’elle avait sous les yeux sa femme de chambre ou Julien. Elle ne pouvait penser qu’а eux et au bonheur qu’ils trouveraient dans leur mйnage. La pauvretй de cette petite maison, oщ l’on devrait vivre avec cinquante louis de rente, se peignait а elle sous des couleurs ravissantes. Julien pourrait trиs bien se faire avocat а Bray, la sous-prйfecture а deux lieues de Verriиres; dans ce cas elle le verrait quelquefois.

 

Mme de Rкnal crut sincиrement qu’elle allait devenir folle; elle le dit а son mari, et enfin tomba malade. Le soir mкme, comme sa femme de chambre la servait, elle remarqua que cette fille pleurait. Elle abhorrait Йlisa dans ce moment, et venait de la brusquer; elle lui en demanda pardon. Les larmes d’Йlisa redoublиrent; elle dit que si sa maоtresse le lui permettait, elle lui conterait tout son malheur.

 

– Dites, rйpondit Mme de Rкnal.

 

– Eh bien, Madame, il me refuse; des mйchants lui auront dit du mal de moi, il les croit.

 

– Qui vous refuse? dit Mme de Rкnal respirant а peine.

 

– Eh qui, Madame, si ce n’est M. Julien? rйpliqua la femme de chambre en sanglotant. M. le curй n’a pu vaincre sa rйsistance; car M. le curй trouve qu’il ne doit pas refuser une honnкte fille, sous prйtexte qu’elle a йtй femme de chambre. Aprиs tout, le pиre de M. Julien n’est autre chose qu’un charpentier; lui-mкme comment gagnait-il sa vie avant d’кtre chez Madame?

 

Mme de Rкnal n’йcoutait plus; l’excиs du bonheur lui avait presque фtй l’usage de la raison. Elle se fit rйpйter plusieurs fois l’assurance que Julien avait refusй d’une faзon positive, et qui ne permettait plus de revenir а une rйsolution plus sage.

 

– Je veux tenter un dernier effort, dit-elle а sa femme de chambre, je parlerai а M. Julien.

 

Le lendemain aprиs le dйjeuner, Mme de Rкnal se donna la dйlicieuse voluptй de plaider la cause de sa rivale, et de voir la main et la fortune d’Йlisa refusйes constamment pendant une heure.

 

Peu а peu Julien sortit de ses rйponses compassйes, et finit par rйpondre avec esprit aux sages reprйsentations de Mme de Rкnal. Elle ne put rйsister au torrent de bonheur qui inondait son вme aprиs tant de jours de dйsespoir. Elle se trouva mal tout а fait. Quand elle fut remise et bien йtablie dans sa chambre, elle renvoya tout le monde. Elle йtait profondйment йtonnйe.

 

Aurais-je de l’amour pour Julien, se dit-elle enfin?

 

Cette dйcouverte, qui dans tout autre moment l’aurait plongйe dans les remords et dans une agitation profonde, ne fut pour elle qu’un spectacle singulier, mais comme indiffйrent. Son вme, йpuisйe par tout ce qu’elle venait d’йprouver, n’avait plus de sensibilitй au service des passions.

 

Mme de Rкnal voulut travailler, et tomba dans un profond sommeil; quand elle se rйveilla, elle ne s’effraya pas autant qu’elle l’aurait dы. Elle йtait trop heureuse pour pouvoir prendre en mal quelque chose. Naпve et innocente, jamais cette bonne provinciale n’avait torturй son вme, pour tвcher d’en arracher un peu de sensibilitй а quelque nouvelle nuance de sentiment ou de malheur. Entiиrement absorbйe, avant l’arrivйe de Julien, par cette masse de travail qui, loin de Paris, est le lot d’une bonne mиre de famille, Mme de Rкnal pensait aux passions comme nous pensons а la loterie: duperie certaine et bonheur cherchй par des fous.

 

La cloche du dоner sonna; Mme de Rкnal rougit beaucoup quand elle entendit la voix de Julien, qui amenait les enfants. Un peu adroite depuis qu’elle aimait pour expliquer sa rougeur, elle se plaignit d’un affreux mal de tкte.

 

– Voilа comme sont toutes les femmes, lui rйpondit M. de Rкnal, avec un gros rire. Il y a toujours quelque chose а raccommoder а ces machines-lа!

 

Quoique accoutumйe а ce genre d’esprit, ce ton de voix choqua Mme de Rкnal. Pour se distraire, elle regarda la physionomie de Julien; il eыt йtй l’homme le plus laid, que dans cet instant il lui eыt plu.

 

Attentif а copier les habitudes des gens de cour, dиs les premiers beaux jours du printemps, M. de Rкnal s’йtablit а Vergy; c’est le village rendu cйlиbre par l’aventure tragique de Gabrielle. А quelques centaines de pas des ruines si pittoresques de l’ancienne йglise gothique, M. de Rкnal possиde un vieux chвteau avec ses quatre tours, et un jardin dessinй comme celui des Tuileries, avec force bordures de buis et allйes de marronniers taillйs deux fois par an. Un champ voisin, plantй de pommiers, servait de promenade. Huit ou dix noyers magnifiques йtaient au bout du verger; leur feuillage immense s’йlevait peut-кtre а quatre-vingts pieds de hauteur.

 

Chacun de ces maudits noyers, disait M. de Rкnal quand sa femme les admirait, me coыte la rйcolte d’un demi-arpent, le blй ne peut venir sous leur ombre.

 

La vue de la campagne sembla nouvelle а Mme de Rкnal; son admiration allait jusqu’aux transports. Le sentiment dont elle йtait animйe lui donnait de l’esprit et de la rйsolution. Dиs le surlendemain de l’arrivйe а Vergy M. de Rкnal йtant retournй а la ville, pour les affaires de la mairie, Mme de Rкnal prit des ouvriers а ses frais. Julien lui avait donnй l’idйe d’un petit chemin sablй, qui circulerait dans le verger et sous les grands noyers, et permettrait aux enfants de se promener dиs le matin, sans que leurs souliers fussent mouillйs par la rosйe. Cette idйe fut mise а exйcution moins de vingt-quatre heures aprиs avoir йtй conзue. Mme de Rкnal passa toute la journйe gaiement avec Julien а diriger les ouvriers.

 

Lorsque le maire de Verriиres revint de la ville, il fut bien surpris de trouver l’allйe faite. Son arrivйe surprit aussi Mme de Rкnal; elle avait oubliй son existence. Pendant deux mois, il parla avec humeur de la hardiesse qu’on avait eue de faire, sans le consulter, une rйparation aussi importante, mais Mme de Rкnal l’avait exйcutйe а ses frais, ce qui le consolait un peu.

 

Elle passait ses journйes а courir avec ses enfants dans le verger, et а faire la chasse aux papillons. On avait construit de grands capuchons de gaze claire, avec lesquels on prenait les pauvres lйpidoptиres. C’est le nom barbare que Julien apprenait а Mme de Rкnal. Car elle avait fait venir de Besanзon le bel ouvrage de M. Godart; et Julien lui racontait les mњurs singuliиres de ces pauvres bкtes.

 

On les piquait sans pitiй avec des йpingles dans un grand cadre de carton arrangй aussi par Julien.

 

Il y eut enfin entre Mme de Rкnal et Julien un sujet de conversation, il ne fut plus exposй а l’affreux supplice que lui donnaient les moments de silence.

 

Ils se parlaient sans cesse, et avec un intйrкt extrкme, quoique toujours de choses fort innocentes. Cette vie active, occupйe et gaie, йtait du goыt de tout le monde, exceptй de Mlle Йlisa, qui se trouvait excйdйe de travail. Jamais dans le carnaval, disait-elle, quand il y a bal а Verriиres, Madame ne s’est donnй tant de soins pour sa toilette; elle change de robes deux ou trois fois par jour.

 

Comme notre intention est de ne flatter personne, nous ne nierons point que Mme de Rкnal, qui avait une peau superbe, ne se fоt arranger des robes qui laissaient les bras et la poitrine fort dйcouverts. Elle йtait trиs bien faite, et cette maniиre de se mettre lui allait а ravir.

 

– Jamais vous n’avez йtй si jeune, Madame, lui disaient ses amis de Verriиres qui venaient dоner а Vergy. (C’est une faзon de parler du pays.)

 

Une chose singuliиre, qui trouvera peu de croyance parmi nous, c’йtait sans intention directe que Mme de Rкnal se livrait а tant de soins. Elle y trouvait du plaisir; et, sans y songer autrement, tout le temps qu’elle ne passait pas а la chasse aux papillons avec les enfants et Julien, elle travaillait avec Йlisa а bвtir des robes. Sa seule course а Verriиres fut causйe par l’envie d’acheter de nouvelles robes d’йtй qu’on venait d’apporter de Mulhouse.

 

Elle ramena а Vergy une jeune femme de ses parentes. Depuis son mariage, Mme de Rкnal s’йtait liйe insensiblement avec Mme Derville qui autrefois avait йtй sa compagne au Sacrй-Cњur.

 

Mme Derville riait beaucoup de ce qu’elle appelait les idйes folles de sa cousine: Seule, jamais je n’y penserais, disait-elle. Ces idйes imprйvues qu’on eыt appelйes saillies а Paris, Mme de Rкnal en avait honte comme d’une sottise, quand elle йtait avec son mari; mais la prйsence de Mme Derville lui donnait du courage. Elle lui disait d’abord ses pensйes d’une voix timide; quand ces dames йtaient longtemps seules, l’esprit de Mme de Rкnal s’animait, et une longue matinйe solitaire passait comme un instant et laissait les deux amies fort gaies. А ce voyage, la raisonnable Mme Derville trouva sa cousine beaucoup moins gaie et beaucoup plus heureuse.

 

Julien, de son cфtй, avait vйcu en vйritable enfant depuis son sйjour а la campagne, aussi heureux de courir а la suite des papillons que ses йlиves. Aprиs tant de contrainte et de politique habile, seul, loin des regards des hommes, et, par instinct, ne craignant point Mme de Rкnal, il se livrait au plaisir d’exister, si vif а cet вge, et au milieu des plus belles montagnes du monde.

 

Dиs l’arrivйe de Mme Derville, il sembla а Julien qu’elle йtait son amie; il se hвta de lui montrer le point de vue que l’on a de l’extrйmitй de la nouvelle allйe sous les grands noyers; dans le fait, il est йgal, si ce n’est supйrieur а ce que la Suisse et les lacs d’Italie peuvent offrir de plus admirable. Si l’on monte la cфte rapide qui commence а quelques pas de lа, on arrive bientфt а de grands prйcipices bordйs par des bois de chкnes, qui s’avancent presque jusque sur la riviиre. C’est sur les sommets de ces rochers coupйs а pic, que Julien, heureux, libre, et mкme quelque chose de plus, roi de la maison, conduisait les deux amies, et jouissait de leur admiration pour ces aspects sublimes.

 

– C’est pour moi comme de la musique de Mozart, disait Mme Derville.

 

La jalousie de ses frиres, la prйsence d’un pиre despote et rempli d’humeur avaient gвtй aux yeux de Julien les campagnes des environs de Verriиres. А Vergy, il ne trouvait point de ces souvenirs amers; pour la premiиre fois de sa vie, il ne voyait point d’ennemi. Quand M. de Rкnal йtait а la ville, ce qui arrivait souvent, il osait lire; bientфt, au lieu de lire la nuit, et encore en ayant soin de cacher sa lampe au fond d’un vase а fleurs renversй, il put se livrer au sommeil; le jour, dans l’intervalle des leзons des enfants, il venait dans ces rochers avec le livre unique rиgle de sa conduite et objet de ses transports. Il y trouvait а la fois bonheur, extase et consolation dans les moments de dйcouragement.

 

Certaines choses que Napolйon dit des femmes, plusieurs discussions sur le mйrite des romans а la mode sous son rиgne lui donnиrent alors, pour la premiиre fois, quelques idйes que tout autre jeune homme de son вge aurait eues depuis longtemps.

 

Les grandes chaleurs arrivиrent. On prit l’habitude de passer les soirйes sous un immense tilleul а quelques pas de la maison. L’obscuritй y йtait profonde. Un soir, Julien parlait avec action, il jouissait avec dйlices du plaisir de bien parler et а des femmes jeunes; en gesticulant, il toucha la main de Mme de Rкnal qui йtait appuyйe sur le dos d’une de ces chaises de bois peint que l’on place dans les jardins.

 

Cette main se retira bien vite; mais Julien pensa qu’il йtait de son devoir d’obtenir que l’on ne retirвt pas cette main quand il la touchait. L’idйe d’un devoir а accomplir, et d’un ridicule ou plutфt d’un sentiment d’infйrioritй а encourir si l’on n’y parvenait pas, йloigna sur-le-champ tout plaisir de son cњur.


Дата добавления: 2015-11-14; просмотров: 87 | Нарушение авторских прав


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