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VENUS. 16 ANS

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Mon vœu s'est réalisé. Mes parents ont cessé de se disputer. Il y a six mois, au lieu de dire «au revoir», Papa s'est écrié: «J'en ai assez de vivre avec une hystérique et une anorexique! Je divorce, mon avocat vous donnera de mes nouvelles.» J'ai seize ans. Je suis grande. Je gagne ma vie. Je ne vais plus gâcher mes prières à souhaiter qu'ils se réconcilient. Je préfère demander ce qui me ferait plaisir à moi.

Hier soir, j’ai rêvé que je remportais un concours de beauté. Tout le monde était à mes pieds et disait que j'étais la plus mince et la plus belle. Cela me semble le nouveau but à atteindre. Être sélectionnée au concours de «Miss Univers». Amusant comme expression, «Miss Univers»… Comme si les jurés étaient convaincus que, hors de la planète Terre et de ses humains, il n'y a pas d'autre beauté dans tout le cosmos…

IGOR. 16 ANS

Au centre de redressement, j'améliore mon art du poker. Je parviens à décrypter non seulement les physionomies mais aussi les infimes mouvements des mains, des épaules, les petites contractions de l'iris.

J'arrive même sans regarder directement quelqu'un à sentir quand les poils de ses sourcils ont un léger redressement de surprise ou de contentement. Il y a aussi des veines du visage que je sais lire: la tempe ou la jugulaire qui soudain battent plus vite. La pomme d'Adam qui indique un déglutissement. Ce qui me parle le plus ce sont les lèvres.

C'est fou comme ces deux muscles roses trahissent les pensées de mes adversaires. Très peu de joueurs savent maîtriser leur bouche. Pour ma part, j'ai trouvé un truc, je me suis laissé pousser une moustache qui ombre ma bouche. En plus elle dissimule ma gouttière sous le nez qui, un peu trop profonde, a des allures de bec-de-lièvre.

Je joue avec les gardiens. On mise des cigarettes. Ils m'incitent à boire de la vodka car ils se figurent que saoul je serai moins chanceux. Ils ignorent que la vodka, je la connais depuis le ventre de ma mère. Je mime une légère ébriété. Et je gagne encore.

– Au secours!

Je reconnais la voix de Vania. J'accours, abandonnant une quinte flush sur laquelle j'avais misé deux cents cigarettes. Une fois de plus, mon ami s'est fourré dans une situation impossible. Un grand costaud est en train de l'assommer. Comme d'habitude, je sauve mon protégé mais Vania profite que je ceinture l'autre pour s'emparer d'une bouteille et la lui fracasser sur le crâne. L'autre choit lourdement.

Les gardiens arrivent après coup. Le directeur suit quelques minutes plus tard. Il demande qui a commis le méfait. Vania me désigne. Je prends soudain conscience qu'il me déteste. Il me déteste depuis Saint-Pétersbourg et l'orphelinat parce que, depuis toujours, il me doit tout. Il m'a haï davantage chaque fois que je lui suis venu en aide. Incapable de me rembourser ses dettes accumulées, il a basculé dans la haine.

On peut pardonner beaucoup à autrui, sauf de vous avoir aidé.

C'est la deuxième leçon que j'apprends dans ce centre. N'aider que les gens qui sont à même de le supporter sans vous le reprocher par la suite. Et ils ne sont pas nombreux.

Après tout va très vite. Je ne me donne même pas la peine de rétablir la vérité, je sais qu'ils ne me croiront pas. Quand on voit comme Vania est gringalet et comme moi je suis costaud, on devine tout de suite qui des deux est venu à bout de la victime.

Je ne voulais pas rester dans ce centre de redressement. Ça tombe bien. Je suis expédié à l'asile d'aliénés dangereux de Brest-Litovsk.

SIBELIUS

La petite salle est tendue de rouge. Avec ses frères, Nathalie Kim assiste à un spectacle d'hypnose. En bons passionnés, ils ont retenu des places au premier rang.

A l'affiche, Sibélius, l'hypnotiseur venu de France. Il apparaît en smoking noir gansé de soie sous le feu des projecteurs et, dès le lever de rideau, il vante les pouvoirs de la suggestion. Il se livre à une petite conférence à tournure scientifique d'où il ressort qu'il suffit d'affirmer ce qu'on veut avec force pour que les gens vous croient. Il assure être à même de convaincre n'importe qui dans l'assistance de se transformer en planche. Il réclame un volontaire pour l'expérience. Un jeune homme en jeans se lève sur le côté, faisant claquer son strapontin.

Rapidement, Sibélius vérifie que son cobaye est sensible à ses sollicitations. «Vous êtes raide, vous êtes tout raide», martèle-t-il avant d'assener: «Vous êtes une planche! Rigide comme une planche, vous ne pouvez plus bouger, vous êtes tétanisé, vous êtes une planche, une planche!» Avec l'aide d'une assistante adolescente guère plus âgée que Nathalie, il installe l'hypnotisé entre deux chaises, tête sur l'une, pieds sur l'autre. Il invite ensuite trois spectateurs à grimper sur le ventre du cobaye, lequel en bonne planche ne plie pas.

Ovations.

Nathalie Kim applaudit à tout rompre. Ce tour est pour elle comme une reconnaissance de son propre travail. Somme toute, avec ses maigres moyens, elle se débrouille aussi bien qu'un professionnel.

Sibélius appelle cette fois cinq volontaires à monter sur scène. Dans ses jupes de mousseline indienne et son caraco pervenche, longs cheveux noirs et raides balayant les épaules, Nathalie est la première à se précipiter.

L'hypnotiseur distribue des bananes à ses hôtes et leur propose de les ouvrir et de les goûter. L'un après l'autre, ils avalent.

– Quel goût a ce fruit? demande-t-il.

– Banane, répondent-ils en chœur.

– Très bien. Je vais vous affirmer maintenant qu'il ne s'agit plus d'une banane mais d'un citron. Un citron, un citron, un citron acide!

Nathalie entreprend d'examiner avec insistance la banane qu'elle tient entre ses mains et Sibélius l'interpelle aussitôt.

– Vous portez de jolies lunettes dorées, mademoiselle. Êtes-vous myope ou presbyte?

– Myope, répond la jeune fille.

– Alors, désolé. Ce tour ne fonctionne pas avec les myopes. Retournez à votre place. Un autre volontaire, s'il vous plaît, et sans lunettes de préférence.

Nathalie retourne vers ses frères:

– Il m'a virée car j'ai détecté la supercherie. Il y a un petit trou dans la peau de la banane. Il a dû y injecter du jus de citron avec une seringue.

Sur la scène, tous les volontaires sont en train d'éplucher leur fruit et d'affirmer à tour de rôle avoir effectivement perçu un goût de citron dans le bas de la banane.

Applaudissements. Nathalie Kim se lève et s'exclame:

– C'est un imposteur! dit-elle, furieuse, et, dominant les clameurs, elle dévoile le stratagème.

Il y a un instant de stupeur dans la salle puis on entend des «remboursez, remboursez». Sous les sifflets et les huées, Sibélius s'empresse de disparaître dans les coulisses. Le rideau retombe tandis que les volontaires regagnent leur place, la mine déconfite.

Nathalie, elle, profite du tohu-bohu pour se faufiler dans la loge où l'artiste, assis devant une coiffeuse, se démaquille déjà en prenant garde à ne pas tacher son costume de scène.

– Quel culot de venir ici! Ah, je ne vous dis pas merci, mademoiselle. Vous m'avez gâché tous mes effets. Sortez immédiatement de ma loge, je vous prie.

Nathalie n'est pas impressionnée.

– Vous discréditez l'hypnose, quel dommage! Sans doute n'avez-vous pas suffisamment confiance en elle mais moi je sais qu'elle fonctionne et que la méthode devrait sortir des spectacles de cirque et des scènes de variétés pour entrer dans les universités et les laboratoires.

– Vous avez raison, dit Sibélius, plus calmement, en continuant à se passer une éponge sur le visage. L'hypnose fonctionne, mais pas à tous les coups. Or moi, je ne peux pas prendre le risque de rater une représentation. Je suis donc contraint de prendre mes «précautions».

– Quelles précautions?

– Puisque vous vous intéressez à l'hypnose, vous savez qu'elle ne marche qu'avec 20 % des gens. Sig-mund Freud s'en était avisé quand il utilisait cette méthode avec ses patients. Pour mes spectacles, je suis donc contraint d'avoir recours à des compères qui entraîneront les vrais volontaires.

Nathalie Kim fronce les sourcils.

– Mais alors, vous vous y connaissez pour de bon en hypnose?

– Bien sûr! s'exclame l'artiste. Je l'ai étudiée très sérieusement. Je me suis même livré à des expériences scientifiques.

Lisant la réprobation sur le joli visage de son interlocutrice, il soupire:

– Il faut bien gagner sa vie. J'ai une famille, moi! Ne jugez pas les gens trop vite. Vous verrez comment vous vous débrouillerez, vous, plus tard, pour nourrir les vôtres.

 

Pour ne rien perdre de la scène, Raoul et moi avons pratiquement le nez collé sur l'œuf. Enchanté, mon ami me confie qu'il tient là l'occasion ou jamais de résoudre l'énigme de la Coréenne.

– Avec l'aide de ce charlatan?

– Ce n'est pas vraiment un charlatan, me reprend Razorbak. Il est même un bon médium. Je sens que j'ai prise sur lui.

– Vraiment?

– Oui, oui, je suis branché. Comme avec un chat.

En effet, en bas, Sibélius semble en proie à une migraine. Comme il se prend le front, Nathalie a un mouvement pour s'esquiver.

– Ne partez pas, dit Sibélius. Vous ne me dérangez pas, c'est… quelque chose me dit qu'il faut absolument que je vous hypnotise…

Je saisis l'idée de mon vieux complice. C'est vrai que c'est l'occasion ou jamais d'en apprendre davantage sur Nathalie.

– Vous connaissez l'hypnose? lui demande Sibé-lius.

– Oui, avec mes frères, sans nous vanter, nous avons appris l'hypnose en amateurs, grâce à un livre, et nous avons obtenu d'assez bons résultats.

L'homme l'interrompt:

– Avez-vous déjà opéré une régression?

– Non, qu'est-ce que c'est?

– C'est retourner visiter ses vies antérieures, explique Sibélius.

Nathalie Kim paraît intriguée. Elle a à la fois peur et envie de répondre à l'invite de l'hypnotiseur.

– Est-ce dangereux? demande-t-elle pour gagner du temps.

– Ni plus ni moins que l'hypnose, dit l'artiste en se recoiffant.

– Qu'allez-vous me faire revivre?

– Votre naissance et peut-être votre vie précédente.

Raoul incite la jeune surdouée à accepter. Elle consent comme malgré elle. Sibélius pousse alors le verrou de la loge, débranche le téléphone et ordonne à la jeune fille de fermer les yeux et de se détendre.

L'expérience commence.

Il lui fait visualiser un escalier et lui ordonne d'en descendre dix marches en direction de son inconscient. Comme pour une plongée sous-marine, il procède par paliers. Descente de dix marches: état de relaxation légère. Encore dix marches: relaxation profonde. Dix autres marches: hypnose légère. À quarante marches elle est en hypnose profonde.

– Visualisez votre journée d'hier et racontez-la-moi.

Les paupières closes sur ses yeux de jais, Nathalie évoque une journée banale passée avec ses frères à l'ambassade à étudier dans des livres le bouddhisme tibétain et le chamanisme.

– Visualisez maintenant votre journée il y a une semaine de cela.

Elle enchaîne sur une autre matinée et une autre après-midi sans histoire.

– Racontez-moi maintenant ce qu'il s'est passé il y a exactement un mois.

Elle hésite, mais finit par retrouver le fil. De même pour un an, cinq ans, dix ans. Nathalie cherche, bute un peu et raconte. Sibélius décide alors de lui faire revivre sa naissance.

D'une voix à la fois étonnée et émue, la Coréenne annonce se revoir sortir du ventre de sa mère.

– Très bien. Visualisez votre visage de fœtus et venez y superposer le visage ancien, celui de la personne que vous étiez avant cette existence-ci. Fixez ce visage, revivez ses derniers instants.

Nathalie Kim est secouée de frissons. Sa température s'élève et des tics agitent ses joues. Raoul indique précisément à Sibélius quoi demander. Il le contrôle parfaitement.

J'interroge mon ami:

– On a le droit de faire ça?

– Je ne sais pas. On verra bien. Le corps mince de sa cliente tressaille sous les spasmes. La jeune fille se débat.

– Arrête, Raoul. Tu vois bien qu'elle souffre. Dis à ce Sibélius de cesser cette séance.

– Impossible, une fois qu'on a commencé, il faut aller jusqu'au bout.

Nathalie ouvre grands les yeux, mais son regard ne perçoit plus la pièce. Il est tourné vers le passé.

– Que voyez-vous?

Nathalie paraît en proie à une crise de panique. Elle

respire difficilement, suffoquant presque. Des traînées de sueur marquent le caraco pervenche.

– Arrête, Raoul. Arrête.

– Si près du but? Pas question. Sinon il faudrait tout recommencer.

 

– Que voyez-vous? Que voyez-vous? martèle l'hypnotiseur.

Nathalie s'agite encore avant de se figer, comme terrifiée par un spectacle terrible. Elle reprend la parole avec une voix différente de celle que nous lui connaissions jusqu'ici:

– Je meurs. Je me noie. J'étouffe. Au secours!

– Tout ira bien, je suis là, l'apaise Sibélius. Remontez davantage dans votre vie précédente et vous sortirez de l'eau.

Elle se rassérène en effet et, posément, raconte comment elle s'est noyée. Elle se baignait, à Bali, quand une vague l'a emportée au loin. Elle n'a pas pu regagner le rivage. Elle a senti l'eau emplir ses poumons. Voilà pourquoi elle éprouvait cette insensée phobie de l'eau et ses crises d'asthme.

D'avoir résolu ainsi un mystère de sa vie présente redonne confiance à Nathalie et la pousse à aller plus loin. Elle raconte la vie quotidienne dans cette île de l'archipel indonésien, avec ses musiques, ses nourritures, ses règles complexes de vie en société, son éducation de danseuse, les difficultés à réunir la somme nécessaire à l'achat de son costume de scène, le dur labeur sur les doigts qu'il importe d'apprendre à courber le plus possible à l'aide d'un jeu de graines.

– On y est! fanfaronne Raoul. En plein cœur de son âme. Personne, sauf elle, n'a accès à ce coffre-fort intime.

Nathalie narre sa vie de danseuse balinaise puis, remontant encore, son existence de tambourineuse de tam-tam en Côte-d'Ivoire, de peintre miniaturiste à Malte, de sculpteur sur bois à l'île de Pâques.

Raoul se concentre pour bien diriger son médium.

– Mais entre deux de ces vies, que s'est-il passé? articule Sibélius.

Nathalie Kim met un temps à répondre.

– Que s'est-il passé entre deux vies? insiste l'hypnotiseur.

La jeune Coréenne se tait toujours. Elle ne remue plus. Elle respire à peine. Elle paraît sereine, comme revenue à une normalité qui ne l'épouvante plus.

– Je…

– Où étiez-vous?

– Je… je… je… suis ailleurs.

– Où? Où? Sur quel continent? Nouveaux frissons.

– Ailleurs. Pas sur Terre.

J'entends presque la voix de Raoul suppléer celle de Sibélius.

– Pas sur Terre?

– Avant… dans ma vie avant celle-ci, je vivais… je vivais sur… une autre planète.

ENCYCLOPEDIE

TROIS RÉACTIONS: Dans son ouvrage Éloge de la fuite, le biologiste Henri Laborit rapporte que, confronté à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix: 1) combattre; 2) ne rien faire; 3) fuir.

Combattre: c'est l'attitude la plus naturelle et la plus saine. Le corps ne subit pas de dommages psychosomatiques. Le coup reçu est transformé en coup rendu. Mais cette attitude présente quelques inconvénients. On entre dans une spirale d'agressions à répétition. On finit toujours par rencontrer quelqu'un de plus fort qui vous met K-O.

Ne rien faire: c'est ravaler sa rancœur et agir comme si l'on n'avait pas perçu l'agression. C'est l'attitude la mieux admise et la plus répandue dans les sociétés modernes. Ce qu'on appelle l'«inhibition de l'action». On a envie de casser la figure à l'adversaire, mais étant donné qu'on a conscience du risque de se donner en spectacle, de prendre des coups en retour et de rentrer dans une spirale d'agression, on ravale sa rage. Dès lors, ce coup de poing qu'on n'inflige pas à l'adversaire, on se l'assène à soi-même. Dans ce type de situation fleurissent les maladies psychosomatiques: ulcères, psoriasis, névralgies, rhumatismes…

La troisième voie est la fuite. Il en existe de plusieurs sortes:

La fuite chimique: alcool, drogue, tabac, antidépresseurs, tranquillisants, somnifères. Elle permet d'effacer ou tout au moins d'atténuer l'agression subie. On oublie. On délire. On dort. Donc ça passe. Mais ce type de fuite dilue aussi le réel et, peu à peu, l'individu ne supporte plus le monde normal.

La fuite géographique: elle consiste à se déplacer sans cesse. On change de travail, d'amis, d'amants, de lieux de vie. Ainsi on fait voyager ses problèmes. On ne les résout pas pour autant, mais on leur fait changer de décor, ce qui est déjà en soi plus rafraîchissant.

La fuite artistique, enfin: elle consiste à transformer sa rage, sa colère, sa douleur en œuvres d'art, films, musiques, romans, sculptures, tableaux… Tout ce qu'on ne s'autorise pas à clamer, on le fait dire à son héros imaginaire. Cela peut ensuite produire un effet de catharsis. Ceux qui verront les héros venger leurs propres affronts bénéficieront aussi de l'effet.

 

Edmond Wells, Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, tome IV.


Дата добавления: 2015-11-13; просмотров: 63 | Нарушение авторских прав


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