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L’économie de France

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Actuellement, la France est un des pays les plus développés dans le monde. C’est une grande puissance économique. Malgré toutes les crises et les chocs de l’économie qu’elle a subi: la crise de l’énergie, des chocs pétroliers (2), l’inégale répartition de la richesse, les mutations du travail et le chômage la France reste un des pays les plus riches à l’echelle internationale. L’économie française dans son ensemble est un des atouts qui donnent au pays un avantage déterminant pour faire face aux défis de la mondialisation et de ses conséquences d’une part et à celui de la place qui tiendra la France de l’autre. Les 50 dernières annèes vues de façon perspective ont fait de la France l’une des nations industrielles performantes et l’ont placée dans les premières puissances commerciales du monde. De profonds changements s’opèrent dans l’économie française après 1945. La France rebâtit et renforce d’abord ses industries lourdes, développe ensuite ses industries de biens de consommation. Toutesfois, on peut distinguer quelques phases de son développement:

1. une période de croissance rapide jusqu’à 1974 marquée par un acroissement de la production et une augmentation des effectifs.

2. une période de la crise jusqu’à 1987 avec une croissance très ralentie de la production et une baisse très prononcée de l’emploi industriel. Le secteur secondaire n’occupe aujourd’hui que moins de 30% des actifs. Par contre, le secteur tertaire n’a cessé de progresser.

3. un retour à la croissance depuis. Ce changement se manifeste par des résultats économiques encourageants surtout par une progression de la production et des investissements industriels. La modernisation de l’appareil productif français s’est traduite par des regroupements d’entreprises. Ce processus de concentration a modifié considérablement la structure des entreprises. Actuellement une dizaine de groupes constituent les branches essentielles de l’économie:

· ELF-AQUITAINE (pétrole, chimie)

· RENAULT

· MICHELIN

· ALCATEL ALSTHOM

· TELECOM

· TRANSPORT

· GENERAL DES EAUX

· BTP (bâtiments et travaux publics)

· RHONE-POULENC (chimie, santé)

· SAINT-GOBAIN (matériaux, emballage)

· THOMSON (électronique)

· DANONE (alimentation)

Pourtant cette concentration est extrêmement variable selon les domaines d’activité. Elle est élevée dans l’industrie lourde, l’industrie de hautes technologies alors qu’elle beaucoup plus faible dans l’industrie légère, p.ex. dans le textile. Malgré ce processus de concentration les PME (petites et moyennes entreprises) restent numériquement prépondérantes. Elles représentent 97% du total des entreprises. La place importante des PME est une donnée structurelle de l’économie française. La petite et moyenne industrie regroupe les entreprise employant entre 20 et 500 salariés. Les PME se concentrent dans les secteurs de biens de consommation et de l’agro-alimentaire. Elles prédominent dans l’industrie des régions de l’ouest et du sud-est où elles représentent les ¾ des effectifs industriels.

 

La petite et moyenne industrie est à la fois une faiblesse et une richesse. La petite taille leur permet une adaptation rapide aux innovations et facilite la production de séries limitées. En revanche la faiblesse des moyens financiers des PME les rend fragiles. En France 1 petite ou moyenne entreprise sur 6 a moins de 5 ans. Ces dernières années les 3 régions ont régulièrement prédominé dans la création de entreprises industrielles: Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ces dernières années l’accueil des investissement internationaux est devenu une priorité de la politique économique française. La France s’est classée 3ème terre d’accueil des investissements étrangers derrière les Etats-Unis et la Chine. En Europe elle occupe le 2ème rang derrière la Grande Bretagne et le 1er dans la zone euro.

 

De plus en plus les investisseurs choisissent la France. On doit le 1er atout de la France à la géographie puisque la France a une frontière commune avec les 7 pays qui sont les plus peuplés et les plus riches de l’UE. L’intérêt géographique est d’autant plus décisif que la France dispose d’infrastructure de transport appréciable comme en témoignent son réseau ferré le plus dense en Europe, la présence du TGV.

Autre atoutla qualité de l’environnement scientifique. La France se situe maintenant au 4ème rang mondial pour le nombre des brevets déposés. Cela explique qu’une part significative des implantations étrangères provient de l’industrie de haute technologie (informatique, télécom, chimie). L’environnement scientifique ne serait pas un facteur d’attraction suffisant si la main-d’oeuvre française n’était pas productive. Les coûts salariaux sont moins élevés en France que chez la majorité de ses voisins européens. Aujourd’hui les groupes étrangers représentent 32% de la production industrielle et 27% des effectifs. Géographiquement les implantations étrangères au nord-est d’une ligne le Havre-Lyon.

A l’inverse la Bretagne n’a que 10% d’investissements étrangers et l’ensemble des régions de l’ouest et du sud’ouest un taux d’implantation étrangère inférieur à 15%.

 

 

L’économie française actuelle. L’explosion du tertiaire

 

L’économie française actuelle est caractérisée par l’exploqsion du tertiaire. Le tertiare ne constitue pas comme l’agriculture ou l’industrie un secteur productif mais il pèse d’un poids lourd dans l’économie. Il représente environ 65% des emplois contre 34% au lendemain de la guerre. Il assure 67% du PIB et entre pour 40% dans les dépenses des ménages français. Le secteur tertiare rassemble un grand nombre d’activités, de services indispensables à l’économie et à lavie en société. On distingue:

· Un tertiaire économique

· Un tertiaire administratif et social

· Un tertiare individuel

 

Le tertiaire économique concerne à la fois les entreprises et les particuliers, il comprend des activités traditionnelles (les transports, le commerce, les banques, les assurances, les services financiers) et tout un ensemble d’activités désigné parfois sous le nom de tertiare supérieur: gestion, marketing, publicité, études, recherches, ingénierie, services juridiques et fiscaux, informatiques.

La tertiarisation de l’ensemble des entreprise s’étend.

 

Le tertiaire administratif et social est celui qui a le plus augmenté ses effectifs depuis 15 ans. Il comprend l’administration générale et collectivités locales, les services publiques, l’éducation, la santé, la protection sociale puis l’armée, la gendarmerie et la police.

 

 

Le tertiaire individuel est lié à l’évolution de genre de vie des individus, la hausse du niveau de vie, l’allongement des loisirs et l’amélioration de la formation individuelle engendrent de noubeaux besoins: besoins de mobilité d’où l’expansion des transports, des télécoms, de l’hôtelerie, de la restauration, besoins culturels et de communication entraînent l’explosion du secteur de la communication écrite et audiovisuelle. Les grandes entreprises dominent dans la banque, les assurances, les transports, la distribution, l’état est présent avec SNCF, Air-France et la Poste. Les groupes privés sont puissants dans le grand commerce et l’hôtelerie. Le rôle du secteur privé est important dans le tertiaire, les PME sont très nombreuses dans les transports routiers et dans toute la gamme des services qui s’adressent directement aux individus.

 

L’industrie

Chaque âge industriel possède sa géographie économique. Au moment où la France est entrée dans la monnaie unique euro et dans la XXI-ème siècle face aux défis de la globalisation et de la révolution des technologies de l’information on parle d’une nouvelle géographie industrielle du pays. Au cours des deux dernières décennies le tissu industriel français a connu une profonde mutation qui s’est traduite par une non moins profonde restructuration géographique des pôles dactivités et de croissances. Le choc pétrolier de 1973 marque la fin de la grande période d’expansion de l’après-guerre qu’on appellera retrospectivement «les 30 glorieuses»

La principale tendance observée est la diminution du poids de l’industrie manufacturière. La croissance de la production industrielle s’est ralentie. De nombreuses usines voire des cites industriels ont été fermés alors même que les nouvelles implantations se réduisaient sensiblement.

Aujourd’hui l’industrie manufacturière ne représente plus que 16% du PNB. On a pu à propos de ce phénomène parler de désindustrialisation pour marquer le contraste avec la période précédente d’ industrialisation.

 

Pourtant, alors que l’emploi diminue dans la sidérurgie, les mines, la métallurgie, le textile-habillement, le cuire-chaussure, il reste stable dans l’agro-alimentaire et la chimie (la chimie fine) et s’acroît dans l’informatique et les services à l’industrie (transports, distribution, marketing, conseils et ingénieurie, communications informatiques). Plus généralement la part dans la PNB et dans l’emploi des industries de base de biens d’équipements a diminué davantage que celle de l’automobile de de biens de consommation courante. Donc on parle plutôt de la restructuration industrielle. La mutation industrielle en cours depuis un quart de siècle se traduit par un affaiblissement de la production de masses au profit des productions diversifiées des structures de taille moyenne et spécialisée de la haute technologie et des services à l’industrie.

Répartition géographique de l’industrie

L’industrie manufacturière au sens strict est implantée dans les villes. La Région Parisienne concentre 20% des établissements et des effectifs industriels. L’industrie reste inégalement répartie sur le territoire national. Un nord industriel de grandes entreprises d’industrie lourde s’oppose toujours à un sud en retard d’industrialisation plus tourné vers les PME, l’agricilture, les services.

La prépondérance de l’industrie se manifeste au nord d’une ligne Nantes-Grenoble. La Franche-Comté, la Haute Normandie, l’Alsace, le Nord-Pas-De-Calais, la Lorraine etc ont des parts de l’industrie largement supérieures à la moyenne nationale. En revanche, l’industrie n’occupe qu’une place d’ampleur limitée dans le Sud – 15% de PNB régional en Langue d’oc Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur, 20% en Aquitaine et Midi-Pyrénées où l’activité industrielle se concentre autour de 5 grands centres urbains: Marseille, Nice; Bordeux, Toulouse et Pau.

En raison de leur poids démographique l’Ile de France et Rhône-Alpes restent évidemment les régions les plus importantes par leur poids relatif dans l’industrie. elles sont aussi les plus diversifiées. On trouve toujours une prépondérance de la métallurgie dans le nord et nord est, de la filature et du tissage dans le nord et en Rhône-Alpes, de la chimie en Rhône-Alpes et sur les platformes portuiaires.

4 régions: Nord, Lorraine, Provence, Rhône-Alpes consomment plus de la moitié de l’énergie industrielle ce qui reflète la présence massive des industries lourdes de biens intermédiaires. L’industrie automobile est prépondérante en Normandie, en Franche-Comté, dans le nord-est, les biens de consommation en Ile de France et dans l’ouest, la sidérurgie dans le nord et en Lorraine, l fonderie en Champagne-Ardennes, les cycles en Franche-Comté et en Champagne-Ardennes, la construction navale lourde sur l’embouchure de la Loire – dernier cite subsistant. Le matériel ferroviaire, le verre, les filatures et tissage dans le Nord, les télécoms – en Bretagne Nord.

La construction aéraunatique et spatiale – à Paris et à Toulouse. D’autres enfin sont répartis sur une large fraction du territoire national, le cuire-chaussure au sud d’une ligne Cherbourg-Nice avec une concentration dans les pays de Loire et le sud-ouest.

L’habillement et les vêtements, l’ameublement et le travail du bois sont très largement répartis sut tout le territoire de même que l’édition et l’imprimerie, les matériaux de construction, le papier-carton et les emballages, l’énergie – en Rhône-Alpes, dans le nord-est et dans le centre.

 

L’industrie agro-alimentaire a joué un rôle important dans l’animation de la géographie industrielle régionale. Présente partout où il y a des productions agricoles surtout dans l’ouest, le sud-ouest, le nord-est elle a accru de la comptétitivité nationale. Sa valeur ajoutée s’accrtoît au rythme de 3 au 4 % par an.

La filière agro-alimentaire est la 2ème branche de l’économie française. Elle transforme 60% de la production agricole et sa valeur ajoutée est supérieure à celle de l’automobile ou de la chimie. Elle fournit 16% des exportations françaises. La modernisation et la concentration des exportations agricoles ont été depuis 30 ansdes stimulations d’une industrie devenue la 3ème du monde. Elle est devenu «le pétrole vert» de la France. Pourtant le France n’a pas encore une industrie agro-alimentaire à la mesure de son potentil agricol et de son renom gastronomique.

 

Les industries de pointe (наукоёмкая промышленность)

Cinq activités de pointe fortement exportatrices contribuent au nouvel essor de l’économie française:

1. électronucléaire – grâce à l’expérience acquise au cours de la mise en oeuvre du programme nucléaire

2. l’électronique et ses applications dans l’informatique – la bureautique (оргтехника), et la télématique (телеинформатика)

3. l’aéronautique et l’aérospatiale qui associées au partenaire européen remportent un succès avec les avions de la gamme Air-Bus et avec le programme de fusées Arianne.

4. industrie d’armement (военная промышленность)- où la France occupe la 3ème rang international avec environ 10% du marché mondial.

5. l’industrie ferroviare – le réseau TGV est une réussite française tant technoligique que commerciale. Depuis le début des années 70 la France a mis en oeuvre un programme nucléaire très ambitieux.

 

Rapidement le nucléaire est devenu la principale source de production d’électricité – 73% - le taux le plus fort dans le monde. C’est EDF qui est le principal responsable du programme nucléaire y consacrant la moitié des ses investissements. La France est le 2ème producteur mondial de l’électricité d’origine nucléaire derrière USA. La choix en faveur du nucléaire a permis à la France de renforcer son indépendance énergetique, de diminuer réguluièrement ses importations de pétrole, de réduire sensiblement le coût de la production électrique et d’exporter de l’électricité.

 

L’électronique illustre les difficultés et les espoirs de l’industrie de pointe française. La France est bien lancée pour les logiciels (программное обеспечение) et les services informatiques ainsi que dans la fabrication de certains matériels professionnels. Elle possède 3 enterpises de taille internationale: Bull, CGE (Compagnie Générale d’électricité) dont la filiale Alcatel a considérablement étendu ses activités dans l’électronique professionnelle et grand publis avec l’acquisition de l’américain ITT; Thomson spécialisé jusqu’ici dans l’électronique militaire a élargit sa gamme par un accord avec l’américain GENERAL ELECTRIC. Ce redéploiement (реорганизация, переустройство) de l’électronique française permettra peut être d’attenuer 2 faiblesses graves:

· la dépendance coûteuse vis-à-vis de USA et du Japon pour les composants électroniques

· et la très forte pénetration du marché français notamment en bureautique et microinformatiques par les matériels américains, japonais et du sud-est asiatique.

 


Дата добавления: 2015-11-16; просмотров: 30 | Нарушение авторских прав


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