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L'opposition droite-gauche est-elle pertinente en France ?

 

«La France, ce n'est pas la gauche, ce n'est pas la droite, c'est la France!»

Général de Gaulle,

président de la République française (1959-1969)

Lisez cet extrait d'un texte d'André Compte Sponville, philosophe, auteur de nombreux ouvrages:

DROITE/GAUCHE

 

Enfant, j'avais demandé à mon père ce que cela signifiait, dans la vie politique, qu'être de droite ou de gauche. Il me répondit: «Être de droite, c'est vouloir la grandeur de la France. Être de gauche, c'est vouloir le bonheur des Français.» Je ne sais si la formule était de lui. Il n'aimait pas les Français, ni les humains en gé­néral. Il me répétait toujours qu'on n'est pas sur Terre pour être heureux. La définition, dans sa bouche, était de droite. C'est pourquoi elle lui plaisait. Mais un homme de gauche pourrait également s'y retrouver, s'il croit peu ou prou au bonheur. C'est pourquoi elle ne me déplaît pas. Cela ne prouve pourtant pas que cette définition suffise, ni même qu'elle en soit une. Grandeur et bonheur n'appartiennent à personne.

Le temps a passé: mes enfants m'ont interro­gé à leur tour... je répondis comme je pus, autour de quelques différences qui me paraissaient es­sentielles. Cette logique binaire ne correspond pourtant ni à la complexité ni à la fluctuation des positions politiques effectives. Une même idée peut être soutenue dans des camps opposés (par exemple, l'idée d'une Europe fédérale, ou son re­fus souverainiste, qu'on rencontre aujourd'hui à droite comme à gauche), ou bien passer d'un camp à un autre (ainsi l'idée de Nation, plutôt de gauche au XIXe siècle, plutôt de droite au XXe). Mais faut-il pour autant renoncer а nos deux ca­tégories, si fortement ancrées dans la tradition démocratique, depuis 1789? Faut-il les juger obsolètes? Les remplacer par d'autres? C'est ce que certains ont tenté. C'est ce qui m'oblige, en­tre la droite et la gauche, à chercher quelques différences, même fluctuantes, même relatives, qui donnent un sens à cette opposition.

 


 

 

La première différence est sociologique. La gauche représente plutôt ce que les sociologues appellent les couches populaires, disons les individus les moins riches qu'il vaut mieux aujourd'hui appeler les salariés. La droite, tout en recrutant aussi dans ces milieux (il le faut bien: ils sont majoritaires), a plus de facilité avec les indépendants, ceux qui font travailler les autres ou qui travaillent pour eux-mêmes plutôt que pour un patron. Cela dessine comme deux peuples, ou plutôt comme deux pôles: les paysans pauvres et les salariés d'un côté; les bourgeois, les propriétaires terriens, les cadres dirigeants, les professions libérales, les artisans et les commerçants de l'autre. Avec tous les intermédiaires que l'on veut, entre ces deux modes (les fameuses «classes moyennes»), tous les échanges que l'on veut, entre les deux. Qu'aucun des deux camps n'ait le monopole d'aucune classe, c'est une évidence. Mais qui ne suffit pas, me sem-ble-t-il, à abolir tout à fait cette dimension sociologique de la question.

La deuxième différence est plutôt historique. La gauche, depuis la Révolution française, se prononce en faveur des changements les plus radicaux ou les plus ambitieux. Le présent ne la satisfait jamais; le passé, moins encore: elle se veut révolutionnaire ou réformiste. C'est sa façon à elle d'être progressiste. La droite, sans être contre le progrès (personne n'est contre), se plaît davantage à défendre ce qui est, voire, cela s'est vu, à restaurer ce qui était. Parti du mouvement d'un côté, parti de l'ordre, de la conservation ou de la réaction de l'autre. Dans la politique, la gauche voit surtout l'occasion d'un changement possible; la droite, d'une continuité nécessaire. Ils n'ont pas le même rapport au temps. C'est qu'ils n'ont pas le même rapport au réel, ni à l'imaginaire. La gauche penche, parfois dangereusement, vers l'utopie. La droite, vers le réalisme. La gauche est plus idéaliste; la droite, plus soucieuse d'efficacité. Cela n'empêche pas un homme de gauche d'être lucide ou de se vouloir efficace, ni un homme de droite d'avoir des idéaux généreux. Mais ils risquent alors d'avoir fort а faire, l'un et l'autre, pour convaincre leur propre camp...

La troisième différence est proprement politique. La gauche se veut du côté du peuple, de ses organisations (les partis, les syndicats, les associations), de sa représentation (le Parlement). La droite, sans mépriser pour autant le peuple, est davantage attachée à la Nation, à la patrie, au culte du terroir ou du chef. La gauche a une certaine idée de la République. La droite, unecertaine idée de la France. La première penche volontiers vers la démagogie. La seconde, vers le nationalisme, la xénophobie ou l'autoritarisme. Cela n'empêche pas les uns et les autres d'être souvent de parfaits démocrates, ni de tomber parfois dans le totalitarisme. Mais ils n'ont pas les mêmes rêves, ni les mêmes démons.

Quatrième différence: une différence économique. La gauche refuse le capitalisme, ou ne s'y résigne que de mauvais gré. Elle fait davantage confiance à l'État qu'au marché. Elle nationalise dans l'enthousiasme, ne privatise qu'à regret. La droite, c'est évidemment l'inverse (au moins aujourd'hui): elle fait davantage confiance au marché qu'а l'État, et c'est pourquoi elle est tellement favorable au capitalisme. Elle ne nationalise que contrainte et forcée, privatise dès qu'elle le peut. Lа encore cela n'empêche pas qu'un homme de gauche puisse être libéral, même au sens économique du terme, ni qu'un homme de droite ait le sens de l'État ou du service public (voyez De Gaulle). L'État providence* est à gauche; le marché, à droite. La planification est à gauche; la concurrence et l'émulation, à droite.

J'écrirais volontiers que toutes nos valeurs aujourd'hui sont de gauche, puisqu'elles se veulent indépendantes de la richesse, du marché, de la nation, puisqu'elles se moquent des frontières et des traditions, puisqu'elles n'adorent que l'humanité et le progrès. Ce serait bien sûr aller trop loin. Il reste qu'on est de gauche, surtout chez les intellectuels, pour des raisons d'abord morales. On serait plutôt de droite par intérêt ou pour des raisons économiques. «Vous n'avez pas le monopole du coeur!»**, lança un jour, lors d'un débat fameux, un homme politique de droite à son adversaire socialiste. Qu'il ait eu besoin de le rappeler est révélateur. Nul homme de gauche n'aurait eu l'idée d'une telle formule, tant elle lui paraîtrait évidente, ou plutôt tant il va de soi, de son point de vue, que le coeur en politique aussi, bat à gauche... De lа, dans le débat politique, en tout cas en France, une curieuse asymétrie. Vous ne verrez jamais un homme de gauche contester qu'il le soit, ni récuser la pertinence de cette opposition. Combien d'hommes de droite, au contraire, prétendent que ces notions n'ont plus de sens, ou que la France, comme disait l'un d'entre eux, veut être gouvernée au centre? C'est qu'être de gauche passe pour une vertu: la gauche serait généreuse, compatissante, désintéressée... Être de droite, sans être un vice, passe plutôt pour une petitesse: la droite serait égoпste, dure aux faibles, âpre au gain... On se flatte d'être de gauche. On avoue être de droite.

Cela nous conduit aux dernières différences que je voulais évoquer. Elles sont plutôt philosophiques, psychologiques ou culturelles: elles opposent moins des forces sociales que des mentalités; elles portent moins sur des programmes que sur des comportements, moins sur des projets que sur des valeurs. А gauche, le goût de l'égalité, de la liberté des moeurs, de la laïcité, de la défense des plus faibles, fussent-ils coupables, de l'internationalisme, des loisirs, du repos (les congés payés, la retraite à 60 ans, la semaine de 35 heures...), de la compassion, de la solidarité... А droite celui de la réussite individuelle, de la liberté d'entreprendre, de la religion, de la hiérarchie, de la sécurité, de la patrie, de la famille, du travail, de l'effort, de l'émulation, de la responsabilité...

Ce ne sont que des tendances mais qui me paraissent au total assez claires pour qu'on puisse à peu près s'y retrouver. La démocratie, parce qu'elle a besoin d'une majorité, pousse à cette bipolarisation. Mieux vaut en prendre acte que faire semblant de l'ignorer. Non, bien sûr, qu'un parti ou qu'un individu doive forcément, pour être de gauche ou de droite, partager toutes les idées qui caractérisent l'un ou l'autre courant. C'est à chacun, entre ces deux pôles, d'inventer son chemin, sa position propre, ses compromis, ses équilibres. Pourquoi faudrait-il, pour être de gauche, se désintéresser de la famille, de la sécurité ou de l'effort? Pourquoi, parce qu'on est de droite, devrait-on renoncer aux réformes ou à la laïcité? Droite et gauche ne sont que des pôles, je l'ai dit, et nul n'est tenu de s'enfermer dans l'un des deux. Ce ne sont que des tendances, et nul n'est tenu de s'amputer totalement de l'autre. Mieux vaut être ambidextre que manchot. Mais mieux vaut être manchot d'un bras que de deux.

Reste, qu'on soit de droite ou de gauche, à l'être intelligemment. C'est le plus difficile. C'est le plus important. L'intelligence n'est d'aucun camp. C'est pourquoi nous avons besoin des deux, et de l'alternance entre les deux.

André Comte Sponville

ac-versailles.fr

* L'État providence est une conception du rôle de l'État, qui lui attribue la mission «fintervenir dans la vie économique et sociale afin de garantir — à travers un ensemble des mécanismes de protection sociale — un niveau minimum de bien-être à tous les citoyens. L’État providence s’oppose traditionnellement à la conception d’un État gendarme dont le rôle se réduit aux fonctions régaliennes (police, armée, justice).

** Le 10 mai 1974,un Face à Face télévisé oppose les deux candidats à la présidence de la République, ValéryGiscard d'Estaing, ministre des Finances dans le gouvernement du précédent président, Georges Pompidou, décédé un mois plus tôt, et François Mitterrand, candidat unique de l'opposition de gauche. Les deux candidats sont au coude-à-coude dans les sondages. Excédé par le ton moralisateur et condescendant de son rival, le représentant de la droite lance: «Je vais vous dire quelque chose: je trouve toujours choquant et blessant de s'arroger le monopole du cœur. Vous n'avez pas, monsieur Mitterrand, le monopole du cœur». La réplique fait mouche et va faire basculer le sort en faveur de son auteur, qui l'emportera avec 426.000 voix d'écart lors du scrutin du 19 mai 1974.

 

ANALYSE:

 

Relisez le texte et remplissez la grille suivante:

 

Le clivage gauche-droite en France

  La Gauche La Droite
Histoire (origine du clivage)    
La difference sociologique    
La différence historique    
La différence politique    
La différence économique    
La différence philosophique, psychologique et culturelle      

 

sParlez de l’histoire du clivage droite-gauche en France. Est-ce que cette bipolarisation est actuelle?

 

s Qu’est-ce qui amène André Comte Sponville à chercher des différences entre la gauche et la droite? Quels sont les domaines de ces différences selon l’auteur? Qu’est-ce que l’auteur conclut sur la pertinence d’un positionnement catégorique à gauche ou bien à droite?

s Relevez les valeurs qui marquent traditionnellement la bipolarisation gauche\droite:


 


Ajoutez-y des thèmes qui divisent aujourd’hui la gauche et la droite en France.

 

³ Ecoutez le témoignage de Robin D., réalisateur documentaliste, 26 ans. Rétablissez l’évolution des idées politiques dans sa famille. Comment voit-il le sens du clivage droite-gauche? (enregistrement ci-joint)

 

Les partis politiques en France:

 

Sélection de partis de droite:

Union pour un Mouvement Populaire (UMP), ancienne «L'Union pour la Majorité Présidentielle», est le plus important parti de droite. Est né à l'approche de l'échéance présidentielle de 2002 comme parti chiraquien unique. A regroupé plusieurs partis de droite dont le gaulliste Rassemblement pour la République (RPR).

www.u-m-p.org

 

 

Le Nouveau Centre (NC) est une formation politique française du centre et de centre-droit, faisant partie de la majorité présidentielle. Son orientation est libérale au sens politique du terme, humaniste et européenne. Il est juridiquement indépendant de l'Union pour un mouvement populaire qui lui apporte toutefois une aide financière.

 

 

Union pour la Démocratie Française (UDF), une fédération libérale-centriste, proeuropéenne. Créée en 1978 à l'initiative de Valéry Giscard d'Estaing, alors Président de la République. En 2007, son leader François Bayrou a réalisé une percée spectaculaire en réunissant sur son nom au premier tour de l'élection présidentielle 18 % des suffrages, venant de droite, de gauche, du centre. C'est dans ce contexte que François Bayrou a appelé à la création d'un nouveau parti centriste, le Mouvement Démocrate (MoDem), notamment dans la perspective des prochaines batailles électorales dont les élections législatives de juin 2007. www.udf.org

 

Mouvement pour la France (MPF), né en 1995, plus à droite que l'UMP, d'inspiration souverainiste, opposé à la construction européenne.

www.mpf-villiers.org

 

Front National (FN), le principal parti d'extrême droite française, fondé en 1972 et présidé, depuis lors, par Jean-Marie Le Pen. Son nom complet, à l'origine, était Front national pour l'unité française (FNUF). Nationaliste, populiste et eurosceptique. Sa devise est «La France aux Français». www.frontnational.com

Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) est un parti politique français, créé en septembre 1989 sous la forme d'une association. Son objet est de défendre un certain nombre de valeurs traditionnelles de la France rurale dont essentiellement la chasse. Idéologie conservatisme, traditionalisme.

www.cpnt.fr

Sélection de partis de gauche:

Parti Socialiste (PS), le parti dominant de la gauche, créé en 1971. A connu un véritable épanouissement dans les années 80 quand son fondateur François Mitterrand est élu président de la République. Le symbole du parti est un poing serré (le combat) sur une rose (le bonheur). www.parti-socialiste.fr

 

Les Verts, parti écologiste, créé en 1984. A abandonné а partir des années 1990 son positionnement «ni droite ni gauche» pour s'engager clairement à gauche et participer au gouvernement du premier ministre socialiste Jospin (1997-2002).

www.lesverts.fr

 

Parti communiste français (PCF), parti de la classe ouvrière, fondé en 1920 en tant que Section Française de l'Internationale Communiste (SFIC), qui se fixe comme objectif l’émancipation de tous par la maîtrise sociale, le partage des richesses, des connaissances et des pouvoirs. А partir des années 1980, sous l'effet de la crise économique et de l'effondrement du bloc soviétique son audience n'en finit pas de baisser. Engagé depuis quelques années dans une entreprise de modernisation de son organisation. Le parti a son journal «L'Humanité».

www.pcf.fr

 

 

Lutte Ouvrière (LO), crée en 1968, incarne la gauche trotskiste (parti d’extrême gauche) fidèle aux valeurs communistes initiales — le pouvoir des travailleurs et la socialisation des moyens de production.

www.lutte-ouvriere.org

 

Ligue communiste révolutionnaire (LCR) est un parti politique d'extrême-gauche marxiste; (majoritairement d'inspiration trotskiste), né de mai 1968.

Devenu Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) depuis 2009. Idéologie: Anticapitalisme, Socialisme, Internationalisme, Écologisme, Démocratisme, Féminisme, Révolutionnarisme.

www.npa2009.org

 

Le Parti radical de gauche (PRG) est un parti politique français de centre-gauche.

Idéologie: Radicalisme. Social-libéralisme.

www.planeteradicale.org

Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) est un parti politique français fondé en 2003, qui prend la suite du Mouvement des citoyens et avant lui du Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste. Il faisait partie du Pôle républicain, du temps où celui-ci existait. Les Jeunesses citoyennes (JCS) constituent le mouvement de jeunesse du MRC. Idéologie: Républicanisme, Socialisme démocratique, Souverainisme.

www.mrc-france.org

ANALYSE:

Analysez les positions des principaux partis français sur les problè­mes largement discutés:

LES IMPOTS

1. UDF: Il faut baisser les impôts pour tous quand l'État en a les moyens, et les augmenter pour tous quand c'est nécessaire.

2. UMP, FN: Il faut une baisse générale des impôts pour permettre aux entreprises et aux parti­culiers d'investir plus d'argent dans l'économie, afin de créer davantage d'emplois.

3. LO, PC, PS, Verts: Il faut baisser les impôts qui pèsent sur les personnes les moins riches, et les augmenter sur les personnes ou les entreprises les plus riches pour faire jouer la solidarité.

LA PAUVRETÉ ET L'EXCLUSION

1. FN: Plutôt que de trop assister les gens (ou de les inciter à profiter du système), il faut les res­ponsabiliser afin qu'ils comptent plus sur eux-mêmes et moins sur l'État.

2. UMP, UDF, PS, Verts: L'État doit venir en aide aux plus démunis, mais il ne faut pas tout attendre de l'État.

3. LO, PC: L'État doit faire en sorte que chacun reçoive de quoi vivre décemment.

LES SERVICES PUBLICS ET LA PLACE DE L'ÉTAT

1. UMP, FN: L'État doit se concentrer sur ses principales missions de service public, et partager ses autres missions avec le privé (pour la sécurité sociale, la poste, les universités...) afin de faire bais­ser ses coûts de fonctionnement et de gagner en efficacité.

2. PS, Verts: Tous les services publics ont une mission sociale que des entreprises privées ne pourraient pas assumer. Les services publics doivent disposer des moyens suffisants, mais l'État doit aussi chercher à les rendre plus efficaces.

3. UDF: Les services publics doivent devenir à la fois plus efficaces et moins coûteux; quelques-uns (comme par exemple le téléphone) peuvent être en partie privatisés.

LES ENTREPRISES

1. PC, PS, Verts: Il faut des lois qui favorisent davantage les salariés (tant que ça n'empêche pas les entreprises de fonctionner); et il faut des salariés dans les conseils d'administration pour qu'ils aient leur mot à dire dans les décisions importantes qui concernent leurentreprise.

2. UDF: Il faut laisser patrons et syndicats négocier les modes defonctionnement les mieux adaptés à chaque type d'entreprise.

3. UMP, FN: Il faut que les entreprises supportent moins de charges sociales et moins de réglementations, pour qu elles hésitent moins à embaucher et puissent être plus compétitives.

L'HOMOSEXUALITÉ

1. LO, PC, PS: Les homosexuels doivent avoir le droit de vivre normalement, en affichant leur homosexualité s'ils le souhaitent. Ils son en faveur au droit de l’adoption pour les parents homosexuels.

2. FN: L'homosexualité est contre nature; il faut s'élever contre tout ce qui pourrait l'encourager.

3. UMP, UDF: L'homosexualité en elle-même n'est pas gênante; elle est gênante quand elle est affichée.

LA LUTTE CONTRE LA DELINQUANCE

1. FN: Chacun est responsable de ses actes; il faut que les sanctions encourues contre les délin­quants soient vraiment dissuasives.

2. UMP, UDF: C'est souvent dans des contextes difficiles que se développe la délinquance (chô­mage, ghettos, problèmes familiaux, difficultés d'intégration...), mais le contexte n'explique pas tout; il faudrait un juste équilibre entre prévention et sanctions dissuasives.

3. LO, PC, PS, Verts: La délinquance est d'abord le fruit de contextes difficiles (chômage, ghet­tos etc); donc, c'est dans ces contextes qu'il faut agir.

 

L'IMMIGRATION

1. UMP: Les immigrés doivent avoir non seulement des droits, mais aussi des devoirs; il est important de lutter contre l'immigration clandestine.

2. LO, PC, PS, Verts: Les problèmes liés à l'immigration ne proviennent pas des immigrés, mais du contexte (économique, social, historique...) dans lequel l'immigration se produit, l'urgence est de fairerespecter les droits des immigrés, qu'ils soient en situation régulière ou non.

3. UDF: C'est quand les immigrés adoptent les valeurs du pays d'accueil que l'intégration est réussie.

4. FN: Certains immigrés resteront toujours des étrangers: leur place serait plutôt dans leur pays, pour notre bien et pour le leur.

politest.fr

sQuels partis de droite en France connaissez-vous? Quels partis de gauche? Consultez l'Internet pour trouver les noms des dirigeants de ces partis. Classez les principaux partis politiques français sur une échelle qui va de l'extrême gauche à l'extrême droite.

 

sExpliquez le positionnement des partis sur les problèmes cernés. Y a-t-il des attitudes qui vous surprennent? Connaissez-vous d'autres problèmes qui divisent la société française?

 

 


Дата добавления: 2015-11-14; просмотров: 106 | Нарушение авторских прав


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