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Чем помогут СМИ в борьбе с экстремизмом?
Какова роль гражданского общества в противодействии экстремизму и терроризму? Насколько адекватно СМИ освещают происходящие события? Можно ли воздействовать на общественное сознание?
Эти и другие непростые вопросы обсудили вчера участники «круглого стола» «Роль гражданского общества и СМИ в противостоянии терроризму и профилактике экстремизма».
- Бубен терроризма звучит громко последние 15 лет. За эти годы и мелодия основная потерялась, и играют все как хотят, – так образно описал сложившуюся ситуацию заместитель председателя Комитета Госдумы по делам СНГ и связям с соотечественниками Анатолий Корендясев.
По его словам, сейчас самое главное – понять глубинные причины терроризма, иначе никакими новыми контртеррористическими программами и современными технологиями терроризм не победить.
- Произошло переформатирование мира, установился новый миропорядок, который, естественно, кого-то не устраивает, – объясняет первопричину Корендясев.
Член Совета по массовым коммуникациям при министерстве связи и массовых коммуникаций РФ, главный редактор газеты «Время новостей» Владимир Гуревич предложил прежде ответить на простой вопрос: «Чем мы на самом деле не довольны: действиями властей, работой СМИ или реакцией общества?» Он напомнил, что, по данным опросов, терроризм никогда не является главной проблемой российского общества.
- С этим явлением мы сталкиваемся всего лишь второй раз в своей истории (первый – бомбисты XIX века) – объясняет Гуревич. – В последнее время общественное мнение склонилось к тому, что терроризм – явление локальное и национальное. Люди хотели бы отстраниться от террористической угрозы и физически, и морально. И СМИ рассказывают о терроризме, как о чем-то не угрожающем всей стране в целом. В этом наша главная ошибка.
Также, по словам Гуревича, не последнюю роль играет и то, что мы, так уж сложилось исторически, привыкли к огромным жертвам, да и отношение к человеческой жизни у нас другое, чем в Европе.
- Порог чувствительности у нас занижен, но и терроризма за последние годы мы нахлебались, – продолжил эту мысль президент Ассоциации предприятий экономической безопасности «Стеллс», в прошлом руководитель одного из контртеррористических подразделений Владимир Луценко. – И эта проблема отнюдь не локальная, а общемировая. Терроризм - это использование в политических целях жизни мирных людей.
Президент института Ближнего Востока Евгений Сатановский призвал всех распрощаться с иллюзиями.
- Терроризм – то же, что авто или авиакатастрофа, с ним надо учиться жить, – заявил он.
По мнению Сатановского, у нас в стране пропагандировать можно все, что угодно, чем успешно пользуются всевозможные террористические и сочувствующие им организации. А вот контрпропаганды у нас нет, и пока это так, мы будем проигрывать, – подчеркнул он.
- Интернет – самая удобная площадка для террористов, – считает главный редактор интернет-проекта «Агентура.Ру» Андрей Солдатов. – Посмотрите, сколько появилось качественных сайтов, на которых террористы косвенно или открыто рассказывают о своих деяниях, создают пантеоны героев и активно общаются со всеми желающими на форумах, подробно отвечая на все вопросы. Альтернативных сайтов, рассказывающих столь же ярко и интересно о контртеррористической деятельности, просто нет.
Наталья Лебедева. «Российская газета». Федеральный выпуск.
№4997 (173) от 16 сентября 2009 г.
III. Problèmes humanitaires
III.1. Environnement: la planète en danger
Le développement durable, ou comment concilier les besoins humains et la préservation des équilibres écologiques, sociaux et économiques. Dans le cadre du G8, la France souhaite sensibiliser ses partenaires sur la nécessité de concrétiser les mesures prises dans ce domaine en septembre 2002, durant le Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg, en Afrique du Sud.
Après plusieurs années d’indifférence face aux problèmes de notre planète, la communauté internationale a fini par se réveiller, à l’aube du XXIe siècle. Trois rendez-vous ont illustré la volonté des pays industrialisés de promouvoir un autre modèle de croissance et de développement que celui adopté au cours des cinquante dernières années, pour limiter les risques que font peser les activités humaines sur la Terre: réchauffement climatique, pollution, épuisement des ressources naturelles. Et empêcher que les pays pauvres ne restent sur le bord de la route.
Dans le cadre de l’Organisation des Nations unies (ONU), il y a d’abord eu le Sommet du millénaire, à New York, en septembre 2000, où des objectifs ambitieux en matière de réduction de la pauvreté ont été fixés. Ensuite, en mars 2002, lors de la conférence de Monterrey, au Mexique, les pays développés se sont engagés à augmenter leur aide publique au développement. Enfin, en septembre 2002, à Johannesburg, le Sommet mondial sur le développement durable, dix ans après celui de Rio, a mis l’accent sur la nécessité d’évoluer vers une croissance écologiquement responsable. A Monterrey comme à Johannesburg, la communauté internationale a reconnu que la générosité et l’action publiques ne pouvaient, seules, résoudre les maux de la planète. Une mobilisation des entreprises s’imposait. C’est le sens des «initiatives de type II» adoptées à Johannesburg.
Dans la capitale sud-africaine, le cri d’alarme du président français n’est pas passé inaperçu. «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l’admettre. L’humanité souffre. Elle souffre de mal développement, au nord comme au sud, et nous sommes indifférents. La Terre et l’humanité sont en péril et nous en sommes tous responsables», avait souligné Jacques Chirac. Depuis, l’action de la France, pleinement engagée, sur les plans européen et international, en tant qu’Etat partie à la convention sur les changements climatiques de l’ONU et au protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, témoigne de cette réelle volonté de changer la donne.
Initiatives françaises. La France, qui plaide pour la création d’une organisation mondiale de l’environnement, a instauré, en janvier 2003, un Conseil national du développement durable, qui réunit associations d’environnement et de consommateurs, syndicats et entreprises. Le but en est de définir une stratégie nationale et de soutien aux pays en développement. Par ailleurs, en collaboration avec la Suède et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la France a mis en place un groupe de travail international qui traite de la question des «biens publics mondiaux»; celui-ci devrait éclairer les décideurs sur les priorités de la coopération internationale. Enfin, en sa qualité de président du G8, le chef de l’Etat français Jacques Chirac est décidé à faire avancer cette année quelques autres projets.
La protection des ressources naturelles et la bonne gestion de l’eau et de l’énergie figurent parmi ces objectifs prioritaires. Aujourd’hui, plus de 1 milliard d’individus n’ont pas accès à l’eau potable et 2,5 milliards ne bénéficient ni d’installations d’assainissement ni de formes modernes d’énergie. Les conséquences sont dramatiques: le manque d’eau potable est la première cause de mortalité au monde. Plusieurs millions de personnes meurent chaque année du fait d’une eau contaminée, dont 2 millions d’enfants de moins de cinq ans.
A Johannesburg, la communauté internationale s’est engagée à réduire de moitié, d’ici à 2015, le pourcentage de la population sans eau potable. Le même objectif a été retenu en matière d’assainissement. Dans ce cadre, la France souhaite promouvoir une «charte internationale d’accès à l’eau et à l’assainissement». Dans le domaine de l’énergie, elle entend aider ses partenaires du Sud à développer des énergies propres.
Enfin, elle défend le concept de responsabilité éthique sociale et environnementale de l’ensemble des acteurs économiques, et souhaite l’adoption généralisée de normes minimales dans ces domaines.
Responsabiliser les acteurs économiques. Déjà, la législation française impose aux firmes de fournir des rapports détaillés sur les conséquences environnementales et sociales de leurs activités. Cette nécessaire responsabilisation des acteurs économiques est particulièrement d’actualité en matière de sécurité maritime, après les catastrophes successives des pétroliers l’Erika et le Prestige sur la côte atlantique européenne. En décembre 2002, la France a pris en urgence la décision unilatérale d’éloigner de ses côtes les navires à risques et de renforcer ses contrôles. Elle a enfin plaidé, avec succès, la mise en place d’une agence européenne pour la sécurité maritime et se bat, aujourd’hui, pour une réforme du droit en la matière dans le cadre de l’Organisation maritime internationale (OMI). Autant de dossiers complexes qui nécessitent volonté et coopération de la part des Etats.
Par Muriel Denis, journaliste. Label France
III.2. Ecologie: L’Europe en première ligne
La pollution et le réchauffement climatique ne connaissent pas de frontières. L’Europe a conscience que seule une politique continentale, à défaut d’être encore planétaire, est susceptible de limiter leur impact sur l’environnement.
Depuis le 1er novembre 2006, chaque vente d’un logement en France doit être accompagnée d’un «diagnostic de performance énergétique». Délivré par un expert, ce bilan prend la forme d’une étiquette facilement lisible (comme pour l’électroménager et l’automobile), qui indique les consommations prévisionnelles d’énergie du logement. Cette mesure très concrète est l’une des nombreuses dispositions mises en place par l’Union européenne (UE) pour que l’Europe atteigne les objectifs du protocole de Kyoto (1997) pour lutter contre les changements climatiques.
Bien que le traité de Rome ne contienne aucune disposition explicite sur l’environnement, l’Europe a rapidement pris conscience des enjeux écologiques et s’est progressivement dotée, à partir des années 70, d’une véritable politique publique en la matière, tirant très souvent vers le haut les législations nationales. Cette politique, qu’on retrouvera inscrite dans l’Acte unique européen (1986), repose sur les principes du développement durable, qui vise à mener conjointement protection de l’environnement, croissance économique et progrès social. L’Union européenne a en outre la conviction que des normes écologiques ambitieuses favorisent l’innovation et les débouchés commerciaux.
Dès 1979, une directive était prise par la CEE pour protéger les oiseaux migrateurs qui, par essence, se jouent des frontières. Depuis, l’Europe a élargi son champ d’action et a adopté plus de 300 directives: qualité de l’air et des eaux (y compris les eaux de baignade, avec le label «Pavillon bleu» décerné aux plages propres), réduction de certains risques industriels, recyclage des déchets, protection des espèces menacées... Ces priorités ont conduit tous les États membres à modifier de nombreuses pratiques.
Conformément au principe de précaution, la commercialisation des OGM (organismes génétiquement modifiés) est désormais strictement encadrée. Une directive-cadre fixe des objectifs clairs en matière de qualité de l’eau, avec obligation de résultats d’ici à 2015. Pour enrayer le déclin de la biodiversité, un réseau d’espaces naturels protégés, baptisé Natura 2000, couvrira à terme 15 % du territoire de l’Union.
«Notre avenir, notre choix». Le dernier programme d’action sur l’environnement, le sixième du nom, s’intitule «Environnement 2010, notre avenir, notre choix». Dans ce document, l’UE s’est fixée quatre axes: climat, nature et biodiversité, santé, ressources naturelles/déchets. Elle prévoit plus de 150 actions éligibles au programme LIFE (L’Instrument financier pour l’environnement), qui est doté de 2,5 milliards d’euros pour la période 2007-2013.
Le programme Environnement 2010 vise notamment à prévenir et pallier les changements climatiques en cours. Dans le cadre du protocole de Kyoto, pour la mise en œuvre duquel l’UE a joué un rôle décisif, elle s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 8 % au cours de la période 2008-2012 par rapport à 1990. L’UE souhaiterait encore les abaisser de 20 à 40 % d’ici 2020. Pour y parvenir, elle a notamment mis en place, à compter de 2005, le premier système d’échange au monde de droits d’émission de gaz à effet de serre. Les entreprises qui n’utilisent pas toutes leurs autorisations peuvent vendre leur surplus à celles qui souhaitent éviter les amendes très élevées qui sont infligées en cas de dépassement du plafond d’émission.
L’ensemble de la politique européenne de l’environnement repose sur le principe du «pollueur-payeur». Le paiement peut prendre la forme des investissements nécessaires pour se conformer à des normes plus strictes, d’une obligation de récupération, recyclage ou élimination des produits après emploi, ou d’une taxe imposée aux entreprises ou aux consommateurs qui utilisent un produit non écologique, comme c’est le cas pour certains types d’emballages.
Le système de label écologique aide en revanche les consommateurs à opter pour des articles respectueux de l’environnement dans une gamme de produits et de services chaque jour plus vaste. Car la protection de l’environnement, ce sont aussi les gestes quotidiens de chacun d’entre nous.
Emmanuel Thévenon, journaliste. Label France
III.3. Lutter contre le sida, une nécessité absolue
Conscients des dangers de déstabilisation que font peser sur le monde les grandes pandémies comme le sida, le paludisme et la tuberculose, les chefs d’Etat du G8 mobilisent leurs efforts et leurs moyens pour lutter contre ces fléaux.
Entretien avec Richard Feachem, directeur du Fonds global de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, créé lors du sommet du G8 à Gênes (Italie), en juillet 2001.
“Pour le Fonds global, 2003 est l’année qui passe ou qui casse”
Label France: Pouvez-vous dresser un premier bilan du Fonds global?
Richard Feachem: Le Fonds global de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme n’a qu’un an. Mais nous avons déjà mis sur pied 160 programmes dans 85 pays, ce qui représente des engagements à hauteur de 1,5 milliard de dollars pour les deux prochaines années. Nous avons commencé à mettre en place, en décembre 2002, des financements destinés à aider certains pays en développement dans leur lutte contre ces trois maladies. Au terme des deux premiers rounds de financement, ce sont, par exemple, 500 000 personnes qui auront pu accéder à des trithérapies.
LF: Comment voyez-vous l’année qui vient alors que le Fonds est déjà confronté à une crise de croissance en termes de financement?
RF: 2003 est l’année qui passe ou qui casse. Nous devons prouver que le Fonds global fait réellement la différence, que l’argent va où il est nécessaire et qu’il est dépensé de façon adéquate, tant pour la prévention que pour le traitement des trois maladies, et qu’au final des vies humaines sont sauvées. La route menant au sommet d’Evian est un moment crucial dans la vie du Fonds, qui est un bébé du G8 et dont les principaux donateurs sont les sept pays les plus industrialisés. A Evian, il nous appartient de démontrer nos succès, et il revient au Groupe des Huit de se prononcer et de s’engager, notamment sur l’ampleur des ressources additionnelles qui seront mises à notre disposition pour les années à venir. Dans ce contexte, nous devrions recueillir quelque 8 milliards de dollars par an. Les efforts déployés par la France, qui accueille ce sommet, seront décisifs, de même que la tenue, à Paris, d’une conférence des donateurs, six semaines après Evian. Avec le sida, le monde doit faire face à la crise la plus grave qu’il ait jamais connue, bien pire que le terrorisme. Si le Fonds global échoue, la bataille contre le sida sera perdue. Le monde devra affronter une déstabilisation majeure en Afrique et en Asie. Mais je suis confiant, car les progrès sont très encourageants.
Entretien avec Michel Kazatchkine, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), créée en France en novembre 1992.
«La recherche dans les pays en développement est une priorité»
Label France: Quel rôle joue l’ANRS dans les pays en développement?
Michel Kazatchkine: L’ANRS est dotée d’un budget d’environ 50 millions d’euros, dont 98 % sont consacrés au financement de personnes et de structures, comme l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), les hôpitaux, les universités, impliquées dans les travaux sur le sida, qu’il s’agisse de la recherche fondamentale, clinique ou en sciences sociales et humaines. Les travaux dans les pays en développement sont une priorité. Nos investissements, dans ce domaine, ont fortement augmenté, pour atteindre 10 millions d’euros en 2003. Ces crédits passent par les six «sites ANRS», qui se situent en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Burkina Faso, au Viêtnam, au Cambodge et au Brésil. Parallèlement, nous avons deux grands programmes qui ont fait l’objet d’une convention avec les autorités camerounaises et sud-africaines.
LF: Pouvez-vous détailler les axes de recherche dans les sites ANRS à l’étranger?
MK: Ce sont des recherches multidisciplinaires, avec un mode de fonctionnement qui repose sur une cocoordination. Tous nos projets sont menés en partenariat avec les pays du Sud et sont articulés avec les programmes de santé publique des pays hôtes. Il existe cinq grands axes de recherche sur ces sites. Il y a d’abord l’épidémiologie moléculaire. Cela nous a conduits à mettre en place un observatoire interafricain qui a permis à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de cartographier les virus du sida. Il y a également des études sur la transmission du virus de la mère à l’enfant, qui ont abouti à la mise au point de traitements adéquats. Les sites travaillent ensuite sur les essais d’antirétroviraux chez les adultes infectés. L’ANRS a, de ce point de vue, une spécificité internationale, et pratique des tests sur la tolérance et l’adaptation des stratégies thérapeutiques selon les populations à soigner. A Dakar, des essais sur la prise d’antirétroviraux une fois par jour ont démontré l’utilité de l’introduction de ces médicaments. D’autre part, nous menons des recherches en sciences humaines et sociales, axées sur la prévention, comme des études sur les comportements sexuels et des travaux anthropologiques en Afrique. Elles sont transmises aux autorités des pays dans lesquels nous intervenons, qui en tiennent compte dans la mise en place de politiques de prévention. Enfin, nous travaillons sur l’économie de la santé: avec l’Onusida, un observatoire des prix des médicaments a été créé, très utile dans les discussions avec les laboratoires. Au Brésil, nous étudions le rapport coût/efficacité des antirétroviraux.
LF: Quel rôle devrait jouer la communauté internationale dans le combat contre le sida?
MK: La santé est une composante essentielle du développement et l’équilibre de pays entiers est aujourd’hui fragilisé par cette pandémie. Si la communauté internationale ne se résout pas à des actions de grande envergure, nous allons vers une catastrophe démographique et humaine. Cela passe évidemment par des financements conséquents et une plus grande coopération entre pays riches.
Entretiens réalisés par Muriel Denis, journaliste. Label France
Santé comme un problème humanitaire. Plan
I. Introduction
II. Développement
1. Fonds global de lutte contre le sida
2. Agence nationale de recherche sur le sida
III. Conclusion
Exposé
Le thème que j’ai à développer est «Santé comme un problème humanitaire».
Le problème de la santé esr un problème humanitaire au même titre que famine, pauvreté et environnement. Et de nos jours ce problème est très actuel parce que l’humanité-même est concernée. En effet, la santé de la population est une composante essentielle du développement et de l’équilibre du pays. C’est pourquoi la communauté internationale et chaque gouvernement doivent prendre des mesures, y compris la lutte contre les maladies. Aujourd’hui les maladies les plus sérieuses sont le sida, le paludisme et la tuberculose. Dans ce contexte, on peut mentionner les deux organisations principales qui luttent contre ces maladies. Ce sont – le Fonds global de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’Agence nationale de recherche sur le sida.
Permettez-moi de commencer par le Fonds global qui a été créé lors du sommet du G8 à Gênes en 2001. Ce fonds se développe avec succès. En première année, par exemple, il a déjà réalisé les 16O programmes dans les 25 pays ce qui a coûté 1,5 millards de dollards. Grace à ces programmes, les 500 000 personnes ont accédé à des tritérapies.
Les financements du Fonds global sont destinés à aider certains pays en développement dans leur lutte contre les maladies. Mais là, le Fonds se heurte à quelques poblèmes tels que la crise de financement. C’est que l’argent doit être dépensé de façon adéquate pour prévenir les maladies effectivement et sauver les vies. Si le Fonds global échoue, la bataille contre le sida sera perdue.
La deuxième organisation est l’Agence nationale de recherche sur le sida. Elle a été créée en France en 1992. Cette organisation mène des recherches concernant le sida et en développe le traitement. On peut dégager les cinq axes de recherche de l’ANRS en étranger. Tous ces projets sont menés en partenariat avec les pays du Sud. Ces cinq axes sont – le programme de l’épidémologie moléculaire, des études sur la transmission du virus de la mère à l’enfant, les essais d’antirétroviraux chez les adultes infectés, des recherches en sciences humaines et sociales et le travail sur l’économie de la santé.
Bref, le problème des maladies surtout le sida reste un problème aiguё. Si la communauté internationale ne prend pas de mesure efficaces, le monde ira vers une catastrophe.
III.4. Lutte contre la pauvreté en France
Pour le texte de base, voir Ponyatine. La France au rendez-vous des millénéires, p. 125 – 127.
Pauvreté. Plan
I. Introduction
II. Développement
1. Allocation adulte handicapé et Minimum invalidité
2. Minimum vieillesse
3. Allocaton de parent isolé
III. Conclusion
Exposé
Le problème de la pauvreté est un problème humanitaire au même titre que santé, famine, environnement. Bien que la France est considérée comme un des pays les plus aisés du monde, le problème de pauvreté demeure actuel. Les chiffres parlent d’eux-mêmes – il y a plus de 400 mille personnes sans domicile fixe qui sont des marginaux. Or, cette cituation est inadmissible pour la France parce qu’elle se prétend un pays démocratique. Et dans dans une société démocratique la marginalisation est inacceptable. C’est pourquoi le Gouvernement français prend des mesures pour combattre la pauvreté.
Je vais citer quelques programmes visés à aider les pauvres. Ce sont les le Minimum vieillesse, le Minimum invalidité, l’Allocation de parent isolé.
D’abord, je voudrais parler des programmes pour les invalides. Ce sont l’Allocation adulte handicapé et le Minimum invalidité. Ce programme a été créé en 1956. Il garantie un niveau minimum de ressources aux catégories précises. Pour aboutir au Minimum invalidité, une personne doit être âgée de moins de 60 ans et se reconnaître comme invalide. Le gouvernament lui donne de l’argent pourvu qu’elle ne se sente pas marginalisée.
Ensuite, je voudrais décrire le programme le Minimum vieillesse. Il garantie une somme aux personnes âgées de plus de 65 ans (60 ans en cas d’invalidité) dont la pension retraite est faible ou nulle. De cette façon, les vieux gens se sentent respectés en France car le Gouvernement prend des mesures pour les sotenir.
Puis, je voudrais passer à la description du programme l’Allocaton de parent isolé qui a été créé en 1979. Ce programme vise à aider toute personne isolée, enceinte ou qui a à sa charge un ou plusieurs enfants.
Je n’ai décrit que quatre programmes, mais ils sont plus nombreux en réalité – l’Allocation d’assurance veuvage, l’Allocation de solidarité soécifique, l’Allocation d’insertion, le Revenu minimum d’insertion. Ces programmes ont pour but d’aider les personnes proches à la marginalisation – veufs et veuves, chômeurs, anciens drogués et d’autres.
Bref, l’Etat fançais fait des efforts considérables pour lutter contre la pauvreté. Et les efforts de la socété française pour aider ceux qui sont en marge et les reintégrer dans la société sont plus efficaces d’année en année.
III.5. Nepad, un espoir pour l’Afrique, un engagement pour la France
Depuis deux ans, l’Afrique figure à une place de choix sur l’agenda des grandes puissances. Les sommets du G8 de Gênes, en 2001, et de Kananaskis, en 2002, et bientôt celui d’Evian, en juin, marquent concrètement ce retour au premier rang d’un continent quelque peu délaissé depuis la fin de la guerre froide.
Il y a d’abord la prise de conscience de la marginalisation croissante de l’Afrique dans les échanges mondiaux, et d’une véritable régression économique, sociale, politique même depuis une vingtaine d’années.
Il y a, ensuite, une prise de conscience par les Africains du fait que, si l’on peut reprocher beaucoup de choses aux pays industrialisés, en particulier une dramatique diminution relative de l’aide au développement, la solution du problème dépend d’abord des Africains eux-mêmes.
Il y a, enfin, chez certains pays industrialisés - notamment le Royaume-Uni, le Canada, la France - un renforcement très net du sentiment de l’urgence de l’action; ces pays ont indéniablement contribué à mobiliser leurs partenaires. S’agissant de la France, le président de la République a fait de la question africaine une de ses premières priorités et entend faire partager ce sentiment à ses collègues.
Une double prise de conscience, par les Africains et par les pays industrialisés, se fait donc jour. Chez les Africains, elle a pris la forme de la démarche présentée à Gênes, dénommée, après approbation des grands pays industrialisés, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, Nepad. Les membres du G8 ont donc décidé de s’associer à ce projet et ont désigné des «représentants personnels» de haut niveau. Ils feront, à Evian, un bilan des premiers développements du Nepad.
Le Nepad: de l’assistance au partenariat. Succédant à de nombreux «plans» et initiatives en faveur de l’Afrique, aux résultats décevants, le Nepad présente un caractère novateur à plusieurs égards.
Première innovation, la reconnaissance, par les pays africains, que la clé de leur développement, et, en particulier, un engagement massif du secteur privé en termes d’investissements, dépend très largement des progrès qui seront faits dans des domaines aussi cruciaux que la sécurité, la prévention des conflits, la démocratie, la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme et un environnement juridique sûr.
Pour concrétiser cette approche, ils s’engagent à mettre en œuvre une démarche particulièrement audacieuse de «surveillance par les pairs» destinée à examiner les pays qui auront effectué des avancées significatives dans la résolution des problèmes évoqués. Démarche courageuse car les Etats européens ont mis de nombreuses années avant de parvenir à se conformer pleinement à ce type d’exercice.
Deuxième innovation, l’association des grands pays industrialisés à cette démarche. C’est une rupture avec la vision précédente car elle met en place un véritable partenariat sous forme d’un plan d’action qui devrait bénéficier en premier lieu aux pays distingués par les exercices de surveillance par les pairs. Les grands pays acceptent, pour leur part, de voir leur politique d’aide au développement évaluée en termes d’engagement et d’efficacité au travers d’exercices parallèles de surveillance par les pairs, organisés dans le cadre de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et auxquels les pays africains assisteront. La notion de responsabilité mutuelle dans la résolution d’un problème commun est ainsi mise en avant.
Voilà pour la méthode, qui constitue sans doute l’aspect le plus original de la démarche. S’agissant du contenu, deux documents ont été élaborés entre le sommet de Gênes et celui de Kananaskis, l’un par les Africains, l’autre par les pays du G8. Les partenaires africains se sont attachés à recenser de manière exhaustive les problèmes et besoins du continent et à tracer des perspectives normatives ambitieuses. On parle ainsi d’un taux de croissance de 7 % par an durant une période prolongée, censé contribuer aux objectifs du millénaire: citons notamment la division par deux, d’ici à 2015, des populations très défavorisées en matière de revenu, d’accès à l’eau potable et à la nourriture; l’accès de tous les garçons et filles à l’instruction primaire, la réduction sensible de la mortalité infantile, un début de recul significatif du sida, etc.
Le Plan d’action pour l’Afrique du G8 est axé sur le ciblage d’actions pour lesquelles les pays industrialisés peuvent, collectivement ou individuellement, apporter une valeur ajoutée: une aide financière directe et bien gérée, une assistance technique renforcée, une action d’incitation du secteur privé, une démarche, voire une pression, au niveau international.
Huit grands domaines d’action ont ainsi été identifiés: la promotion de la paix et de la sécurité; le renforcement des institutions et de la gouvernance; la croissance, le commerce et les investissements privés; l’amélioration du processus de remise de dette des Etats; l’amélioration des systèmes éducatifs, le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication; les progrès en matière de santé et de lutte contre les maladies infectieuses; le renforcement de la productivité de l’agriculture; enfin, l’amélioration de l’approvisionnement et de la gestion de l’eau.
Où en est-on aujourd’hui? L’entreprise est évidemment de longue haleine. Des avancées significatives sont toutefois déjà observées.
La volonté de respecter l’esprit du Nepad s’est déjà traduite par l’élaboration, par des experts de l’Union africaine, d’un projet de mise en œuvre crédible et structurée d’exercices de surveillance par les pairs au niveau régional.
Les pays industrialisés, pour leur part, ont décidé de prolonger d’un an, jusqu’au sommet d’Evian, le mandat des représentants personnels, qui devront faire rapport aux chefs d’Etat et de gouvernement sur l’avancement du processus. Cette reconduction traduit la force et la durée de l’engagement des membres du G8 dans le dossier.
Par ailleurs, les pays industrialisés non membres du G8 ont souhaité s’associer à la démarche. C’est à la fois logique, car la plupart sont, en proportion de leur produit intérieur brut, les principaux donateurs d’aide publique au développement, et encourageant: que le partenariat dépasse le cercle des très grandes puissances est en effet une bonne chose, car ces dernières sont souvent tentées de raisonner en termes d’intérêt stratégique.
Au plan des actions concrètes, les pays du G8 ont fait porter leurs efforts dans plusieurs domaines d’intérêt général. Sur la question de la promotion de la paix et de la sécurité, des groupes de travail élaborent des plans d’action précis pour la mise en œuvre de forces d’intervention interafricaines et pour le renforcement des capacités en matière de prévention des conflits. Signalons également la recherche d’une meilleure information sur les activités des négociateurs internationaux d’armement et de plus de transparence et d’obligations éthiques des sociétés impliquées dans l’exploitation des ressources naturelles, exploitation souvent à l’origine de bien des conflits.
Dans le domaine économique, les pays du G8 se sont fixé comme objectif d’ouvrir totalement leurs marchés aux produits des pays les moins avancés. Citons encore un engagement pour conforter de 1 milliard de dollars les ressources du fonds pour la réduction de la dette (fonds PPTE); la concertation avec les industries pharmaceutiques pour un abaissement significatif du coût d’accès aux produits vitaux et pour améliorer l’accessibilité et la distribution de ces produits; enfin, des travaux approfondis qui feront l’objet d’un suivi spécifique lors du sommet d’Evian, sur l’amélioration de la disponibilité des ressources en eau et la mise en place de structures de distribution efficaces.
Les pays africains, de leur côté, ont élaboré un plan d’action destiné à la promotion des infrastructures jugées essentielles dans les domaines des transports, de l’eau, de l’énergie et des technologies nouvelles de l’information et de la communication.
Encore plusieurs interrogations. Enfin, les prochaines années devraient être caractérisées par un accroissement substantiel de l’aide publique au développement dispensée par les pays riches; l’Afrique devrait être un important bénéficiaire puisque la moitié de l’augmentation de 12 milliards de dollars par an de cette aide, décidée lors du sommet de Monterrey (Mexique), en 2002, pourrait lui revenir.
Si l’on considère le travail accompli depuis le sommet de Gênes, il est clair que le projet est sur les rails. Il faut cependant être conscient des risques sinon d’échec patent, du moins d’enlisement.
Il est essentiel que les pays industrialisés «tiennent la distance» en matière de respect de leurs engagements d’accroissement d’aide publique. Certes, le Nepad n’est pas exclusivement une question d’argent, mais il est des domaines (santé, éducation pour tous notamment) où un apport substantiel d’argent public est incontournable.
La France a, par ailleurs, choisi de s’attaquer de front à une question qui perturbe depuis longtemps les relations entre les pays riches et l’Afrique: celle des soutiens aux exportations sous toutes leurs formes qui, trop souvent, déstabilisent les productions vivrières locales. Elle vient de prendre une initiative forte en ce domaine, en proposant un moratoire, pour la durée de la négociation du cycle de Doha, portant à la fois sur les restitutions aux exportations, l’aide alimentaire à visée commerciale et les crédits export. Surtout, elle a choisi d’inscrire cette proposition dans une approche plus large du développement agricole et de la lutte contre la pauvreté, notamment rurale.
Elle propose, en parallèle au moratoire, de défendre, pour l’Afrique subsaharienne, un traitement commercial privilégié sur une base durable (la durée étant une condition indispensable à l’enracinement de l’investissement privé) et de rechercher, avec l’ensemble des parties intéressées, les voies permettant de limiter la fragilité des producteurs les plus pauvres aux variations des cours des matières premières. C’est une démarche difficile mais ambitieuse.
Du côté des Africains, un déroulement satisfaisant du Nepad dépend de plusieurs paramètres. L’exercice de surveillance par les pairs est une pierre angulaire de la démarche; il doit donc être mis en œuvre avec détermination et sérieux, même s’il est clair que les pays qui n’auront pas passé l’exercice avec succès ne se verront pas pour autant écartés de toute aide (mais ils ne bénéficieront pas du partenariat renforcé). Pierre angulaire d’autant plus cruciale que les réalités de l’histoire et de la géopolitique ne manqueront pas, en certaines occasions, d’être à l’origine de cas difficiles. Ni laxisme ni angélisme, tels doivent être les deux écueils à éviter si l’on veut que l’exercice vive.
L’accroissement de l’engagement des pouvoirs publics et surtout une plus grande efficacité de cet engagement sont indispensables. C’est le problème du «capacity building», c’est-à-dire de l’aptitude à lancer des projets, à prévoir leur processus de mise en œuvre et à s’assurer de cette mise en œuvre effective. Cette capacité fait actuellement défaut. Le plan d’action du G8 prévoit d’ailleurs des programmes d’assistance renforcée dans ce domaine.
Par ailleurs, mais les pays africains en paraissent désormais convaincus, seul le cadre régional sera propice à une mise en œuvre efficace du Nepad. Enfin, il est clair que l’exercice ne peut être un succès que si les populations africaines y sont pleinement associées. Force est de constater que le Nepad reste plus connu dans les pays du G8 qu’en Afrique!
La France est fortement engagée dans le Nepad; elle soutient vigoureusement ce concept de partenariat et de responsabilité mutuels qui marque un véritable changement d’état d’esprit, condition qui n’est sans doute pas suffisante mais nécessaire du succès. Pleinement consciente des difficultés de l’exercice, des écueils et obstacles que les réalités africaines peuvent susciter (cf. les désolants exemples de la Côte d’Ivoire et du Zaïre), elle sait que son engagement dans le Nepad s’inscrit dans la durée.
Michel Camdessus. Label France
Дата добавления: 2015-08-21; просмотров: 56 | Нарушение авторских прав
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