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Chapitre 1 : Au commencement



 

 

Ganesh Brasserie

 

Chapitre 1: Au commencement

 

 

A peine a t-il bougé, qu’une transmutation s’exerce sur lui et le confond en combinaisons animales imbriquées …

Ses formulations phoniques vont de pairs avec ses changements, mais ce que les "instants" amènent à considérer, suffisent à croiser d’autres instants et de se disloquer entre eux.

A partir de là, sa transformation est totale, ses souvenirs ont été recyclés, et tout ce qu’il a pu être fluctue dans la résonance du temps, vers une autre phase de l’incarnation…

Plus tard… De cette suite;

Une Pelle-gazelle apparaît, se cloue avec ses cornes sur la terre.

Puis, pioche pèle mêle des dislocations d’instants pour en faire des petits murs ronds en cercles, autour d’elle-même.

Elle saute par-dessus pour en faire plus loin, et telles des ondes perpétuées excentriquement, sont, ses petits murs disposés en abaques réguliers.

Hélas, une pomme de terre bulldozer a fait irruption il y a à peine:

2 000.000.749,4 années de cela!

Elle semble avoir du mal à sortir ses excréments de fumée hors de ses pores d’échappements.

Excédée, la Pelle-gazelle en a marre!

Elle se fâche bruyamment en attaquant les sous bassement de la pomme de terre bulldozer, pour la faire basculer, et enfin, l’enfouir sous un hémisphère de fragments d’instants.

C'était sans compter sur la Morte-saison qui, se dandinant prestement, arrive pour tout réfrigérer, puis digérer les instants et leurs compères.

C’est avec un long râle de soupirs très suaves que la Pelle-gazelle rétrécit son action, au point de ne devenir elle-même qu’un point si infiniment rétracté, que l’existence dans sa mesure, n’arrive même pas à s’y retrouver…

De ce fait, la Morte-saison s’installe sur un son très plat et très fin qui se déroule jusqu’au lointain, mais pas au -delà, car celui-ci déteste être dérangé…

D’ailleurs, les sacs à pattes qui logent, eux, sur le lointain: s’empressent aussitôt de fourrer des singes violets et translucides dans leurs loges pour les trimbaler à travers la Morte-saison, car elle adore l’ennui.

Après maintes pirouettes glissades, les sacs à pattes se vident des singes, qui, heureux d’entreprendre la suite de leur escapade avec de gros mimes très secs, font semblant, de grimper dans des arbres de pures fictions, en papier tordu.

Suivant ce spectacle, les sacs à pattes (qui sont trois) se grattent leurs boutons de fermeture, puis se prélassent ensemble pour ne plus faire qu’un gros nœud.

La nuit tombe dans un fracas de tôles ondulées et conforte la Morte-saison dans son Ennui, enfin là pour elle toute seule!

Elle se voit déjà au lendemain, prendre quelques gambettes, pour aller bousculer les crevasses qui bordent le lointain.

Décidément, pas moyens de se poser, sans être assaillie par des formules de problèmes tout a fait désirables.…

Du coup, dès le lendemain la Morte-saison s’extirpe et le nœud de sacs à pattes se retrouve à rouler bouler le long d’une pente abrupte qui n’avait rien à faire là.

Ce qui n’est déjà pas si mal!

Après avoir tout oublié, les sacs à pattes se dénouent pour se mentir une fois arrêtés.

Ce qui ne manque pas une fois de plus d’entamer une bagarre par la queue. Celle-ci se défend bien et les sacs à pattes sentent bien qu’ils ne peuvent guère aventurer leurs mensonges en bâtonnets beaucoup plus longtemps…Donc, ils les rangent et continuent par tricoter les lacets de chaussures de la bagarre, pour évidemment l’empêcher d’aller boire du résumé de lorgnette: bitture dont elle raffole, et de tourner autour d’elle pour la saouler sauvagement.



Ceci fait, la bagarre bascule sur son ventre et s’endort à moitié;

Car l’autre moitié préfère rester éveillée et regarder ailleurs, en ignorant la situation.

Les sacs à pattes sautent d’un bord à l’autre de la première moitié de Bagarre endormie et ronflante, pour la balancer avec un grincement de dent domestique très heureux d’être là pour se dépolir.

Après avoir enduit la demi Bagarre, de sombre apparence: la dent domestique salut passionnément les sacs à pattes, et se surprend à mater ailleurs d’éventuelles batailles pour les ranger à son image.

Maintenant, pour les sacs à pattes, la demi bagarre se trouve être une bien obligeante demi compagnie;

Difficile de s’en défaire!

Comme elle n’a pas de surnom, ceux-ci décident de l’appeler

"Complaisanterie!’’.

Hélas, l’autre demi Bagarre n’est pas d’accord;

Elle prend la Complaisanterie au mot, et s’en remet tout de suite à elle-même pour réprimander les sacs à pattes en les laissant pratiquement cul de jatte.

Puis, elle s’endort sur un coin de la journée.

Non loin, chevauchant un pic de cristal longitudinal marbré de noir et vert, encastré de biais au -dessus d’une mer de boîtes de conserves ondulant au soleil: se trouve une très belle femme nue, Noire aux yeux verts et aux cheveux rouges, observant des formes à l’horizon, approchant vers son pic….

Ce sont des Rennes à Roulettes, tirant derrière eux (pour chacun) des matelas pour insomniaques célestes et rutilants.

Ils sont accompagnés par deux nacelles balançoires ayant à leur centre deux hautes roues, laissant se balancer les nacelles de gauche à droite, sur les côtés de l’axe des roues, sur lesquelles;

Sont posées des petites-filles aérophagiaques, fesses en l’air, propulsant fortement les Bouffées qu’elles aspirent pour donner de bonnes poussées aux nacelles balançoires.

Elles prennent les vagues de boîtes de conserves de côté comme le font tout les Agglutinés du voyage local, avec le balancement des çà et là, en avance sur le programme des roulettes de chacun.

La femme noire et nue, soulève des lamelles de vent, du haut de son pic de cristal à présent, Jaune, marbré de violet argent.

Elle frotte ses paumes de mains sur les surfaces de cristal pour récupérer leurs couleurs et teinter les lamelles de vent.

Devant elle et à chaque frottement, s’échappent des étages légers de sons, tous échafaudés en structures, évoluant lentement sur la glisse des lamelles de vent.

Les Rennes à Roulettes sont un peu dérangés par les sons aigus des structures et font des dérapages très compliqués pour les éviter…

Tiens? Une lamelle de vent revient, toute grise, couverte de poussière!

Devant ce spectacle, les petites filles aérophagiaques régurgitent les lambeaux restant de cette lamelle grise de vent.

Sur ces entre faits, la dame Noire et nue les montre du doigt, et rappelle au petites filles aérophagiaques qu’elles ne se destinent qu’à leur peine, et qu’elles doivent se tenir dans les descentes, sous peine de bouffer des cendres.

Ce à quoi, elles répondent par des mimiques intenses avec leurs grosses fesses, répercutant jusqu’aux bajoues de leurs joues;

-«Oser n’est quantum pour ceux qui ne verbent qu’à point…»-

Très vexée, la Dame noire boude à l’envers, la tête en bas, fendue par ses cuisses enlacées, sous son cristal cette fois!

Comme les lamelles de vent ne sont plus occupées, celles-ci se contorsionnent, forment des nœuds épais et récalcitrants, sur lesquelles les nacelles balançoires tourneboulent.

Cahotantes, les petites-filles aérophagiaques restent en suspend sous les roulis noués des lamelles de vent, derrière un Océan de boîtes de conserves de plus en plus rageur!

Satisfaite, la femme noire se redresse et se met à vocaliser des partitions de chants qu’elle insinue avec ses doigts nus.

Ses paroles sortent de sa gorge fraîche et s’en vont jouer au loin avec le Chant des oiseaux cornés, sur les clapotis des boues volcaniques.

Un chevalier arrive au loin;

Il a entendu dire qu’une femme merveilleuse, noire et nue, pouvait éventuellement lui servir d’épouse si elle consentait à se laisser chatouiller la plante des pieds.

La monture du chevalier est un petit vélomoteur en argent massif orné de trognons de pommes et de pelures de pommes de terre verte.

Il est aussi accompagné d’un marchant de tambours, en quête de moulins à fabriquer des cabinets, pour sa cousine germaine dite:

" Germaine-la-gueuse-aux-quatre-dents "…

La pauvre!

Comme elle a peu de moyens, elle peut tout de même bien se faire offrir sa collection de moulins de toutes sortes.

Le problème du marchand de tambour est que son engin locomoteur n’est qu’un unique tricycle à roues tambours, dans lesquelles se brinqueballent des balles de bois de buis.

Notre bonhomme est bien bruyant avec son tricycle tambour!

Par ailleurs, c’est à dire plus loin devant eux, la femme noire

Commence à faire la moue. Elle voit d’un mauvais œil l’arrivée en grosse foire du chevalier et du compère suivant;

Ainsi que les ladres de la rue, les commerçants ambulants, les moutons, les infirmières handicapées, et leurs escortes: avec immeubles, meubles, et mobiles.

Cela en est beaucoup trop pour une femme seule, même noire et nue! Sur un seul pic! N’entre nul part et céans.

Du coup sa décision arrive, tout ébouriffée car elle dormait depuis deux ans et quatre nuits.

Il était temps qu’elle vienne, avec son canon six coups à répétitions de o, 4 centimètres de long par 16 mètres de diamètre!

Les obus sont en ferrite irradiée, pour cibles anormales de tableaux noirs.

Après quelques dixièmes de seconde et trois minutes, la décision ayant dansé tout l’Automne de ses rêves: canarde "volcaniquement", le chevalier, le marchand de tambour, la rue et sa suite, sans faire de plis supplémentaires à l’interruption définitive, dans l'entrée historique éventuelle de la femme noire sous ses épousailles!

Germaine-la-gueuse-aux-quatre-dents, n’aura plus qu’à se pendre à ce qui reste de lavabo aux ex-moulins de son cousin….

Le valeureux! Jusque dans la débâcle!

Avec le chevalier, qui n’à rien trouvé de mieux qu’une baguette de pain pour partir en courant, et se la mettre sous le bras gauche en hurlant comme une petite fille capricieuse.

La femme noire s’appelle Kellynd’Râ…

Elle ne l’a appris que très tard, et parfois, il lui arrive de l’oublier, et même, de se rendre compte d’elle -même.

Sa voix est douce comme de la peluche acrylique ou du sang de bœuf chaud sur les doigts, selon son humeur plus ou moins massacreuse.

Quand elle creuse un peu dans son esprit, sous un tapis de bêches spirituelles, elle pioche de temps en temps sans faire de fausse pelle, une bonne pensée hélicoïdale;

Sur laquelle roule rapidement quelques gentillesses toutes roses, bordées de jaune d’or, vers ceux ou ce qu’elle aime, en deçà de ce qu’elle attend comme les gardes barrières regardant les vaches passer.

Dommage que le temps lui-même se soit grippé sur le matin, car demoiselle Kellynd’Râ n’est guère éveillée.

Ce problème de vieux Temps qui s’enraye tout le temps l’agace, et elle pense souvent à prier la venue d’un Temps remplaçant.

Mais ses imprécations, elles aussi, sont amplement arrondies par l’habitude d’être employées.

Comment faire?

Ne pas prier?

Aller piquer la sensibilité du jour, et enrouler rapidement la longueur du vieux temps sur la roue de la patience?

Ou bien briser sur sa cristallisation le summum de la vitesse, et dégager le contraste du jour de celui de la nuit?

Interrompre la transparence tout entière?

Funeste besogne, voire: Inéluctable!

Non!

Autant ne faire que faire!

Du moins, se laisser faire à faire!

Kellynd’Râ est une entité de l’ombre.

Universelle pour l’espace, sans entourer de limite;

L’ombre, ou une partie de l’ombre des ombres! …

Elle suit toutes les formes, leur laissant croire le semblant d’elles-mêmes et se confondent à leurs apparences: qui n’étonnent ni rien ni personne.

Elles sont là et partout, et comme l’eau retourne à l’eau, et la matière à la terre;

Le temps retourne dans le temps, et l’ombre dans l’ombre.

Heureusement que la lumière existe, car sans son contraste, Kellynd’Râ ne se soulignerait pas!

Kellynd’Râ n’aime pas être choisie, d’ailleurs le choix ne l’intéresse pas. Choisir, pour elle, est une tromperie. Prendre tout, est à la fois plus simple et plus spacieux.

Pendant ce temps, une vipère lance flamme s’approche, et sort sa mire pour viser la proie si noire.

Sa flamme verte s’élance;

Kellynd’Râ reste de glace.

C’est tout juste, comme si un vent chaud était passé pour soulever ses cheveux rouges.

La vipère s’approche d’avantage, mais cette fois, se fait accueillir par une tapette à vipère;

Grande copine de Kellynd’Râ.

La vipère n’est plus qu’une carpette ‘longiplattiforme’, servant de paillasse pour le dortoir des chenilles à poils drus riveraines.

Un autre ennui tombe, à pics retroussés;

C’est une énorme goutte de pluie de quelques centaines de milliers de mètres cubes d’eau gazeuse et pétillante qui se dirige vers l’aire de résidence de la dame noire.

Une nuée d’oiseaux parapluie tente à grande vitesse de faire obstacle à cette catastrophe.

Derrière eux suivent des dromadaires étancheurs d’eau ainsi que des poissons caniveaux amplifiés.

Le marasme est considérable, les oiseaux parapluie battent de l’aile et se servent de leurs queues comme des gouvernails.

Les dromadaires ont fini le spectacle avec des pailles pour absorber plus lentement leur labeur.

Les poissons caniveaux, eux, ont préféré s’évacuer eux même pour ne rien rajouter à ce qui est toujours massivement de trop….

Kellynd’Râ, elle, fait des ronds dans l’eau avec sa bouée éléphant.

Elle est vraiment très choquée.

La face droite de son visage s’est frappé sur le pic marbré et se trouve fort dépourvue, car son œil au beurre blanc se transforme en Préau. Sclérosée, il ne lui reste plus qu’à barboter jusqu’à un asile promis ou non, vers le lointain, en espérant que quelqu’un ou quelque chose puisse l’arranger à défaut de la secourir.

 

 

Chapitre 2: Les retrouvailles, puis...

 

 

Un Océan de boîte de conserves flotte sur la nouvelle mer d’eau gazeuse et pétillante. Toutes ces bulles chatouille Kellynd’Râ horriblement, à tel point qu’elle en râle de rires gras et saccadés.

Ces rires piqués et gras, mettent en éveil quelques anémones géantes d’eau douce… Cela suppose un slalome très dangereux pour tout ce qui passe entre elles, car très voraces sont-elles, insatiables elles demeurent, sans jamais décéder ou lâcher la prise qu’elles ont attrapée ou piégé!

Devant ce problème, Kellynd’Râ s’entreprend à pincer sa bouée éléphant pour la faire rugir de couinements puissants et aigus.

Les anémones s’en fichent comme de l’an cent et se tapotent les babines en reniflant la chaire fraîche qui s’approche.

Kellynd’Râ pense fortement à sa sœur Esprit, Léhand’Râ, car elle sent bien que son aide est importante pour ce moment.

Les anémones ne sont plus très loin maintenant, de plus;

La bouée éléphant se dégonfle de peur jusqu’à se confondre: devenant une flaque sur les flancs nus de la dame noire, obligée par la nage désormais!

C’est précisément là que l’Espace et l’air se mettent à vibrer, puis à se croiser, comme de fins serpentins écarlates et luisants;

De lucioles affairées sur un large espalier d’épluchures tricotées.

La réponse de Léhand’Râ est celle-ci:

-«Ma sœur, il ne te reste plus qu’à escalader l’écheveau salvateur pour t’acheminer vers la loge familiale, omise de sa visite depuis si

longtemps!»-

Après maints jours nuitées étirées, dame noire, aperçoit devant elle, les 101 Lapins chasseurs échassiers de sa tendre enfance, en pleine gambade sur une plaine de feutre rose épais.

Ils l’encerclent rapidement avec leurs myriades de petits cris et de bonds, pour jouer avec elle, comme dans le passé et lui donner le tournis.

Cette espèce de joie enfantine la reprend par la main et l’entraîne dans un tango Tcha-tcha-tcha, accompagné par des cornes de brumes insupportables;

Suivies de près par un millier de castagnettes en rubis, claquant leurs tablettes de cristaux, suspendus à des cordes arrimées sur les flancs d’une caisse gondole immense.

Depuis;

Elle flotte sur la brume très épaisse des tapis irisés de la chambre pourpre de sa sœur, Léhand’Râ;

-«Mille caresses, ma si belle sœur! Dommage que ton image demeure si peu visible. J’espère bien t’apercevoir avant ma fin!»-

Léhand’Râ répond, par quelques signes de fleurs parfumées d’épices en soie brune, dont elle consent à faire usage, seulement si Kellynd’Râ lui donne en main propre, la date et l’heure de sa fin;

-«Impossible! Ce n’est guère le moment de l’envisager...

Surtout de face, car ma fin est si myope, qu’avec même beaucoup de chance, elle risque de trébucher sur les bords de ton tapis de brume épaisse!»-

Léhand’Râ, devant une réponse si détournée, ne s’emballe pas du tout et comprend très bien que sa sœur n’ait pas vraiment envie de retourner sur l’océan de boîtes de conserves.

Léhand’Râ suggère maintenant à sa sœur de traverser sa contrée tout entière: ce qui n’est pas un maigre voyage!

Tout cela pour rencontrer son mari d’occasions diverses, par des signes de chaussures au trot.

Kellynd’Râ sent à travers cette proposition, une prompte manière de répondre à une obligation surtout très familiale, et certainement, très intéressée.

Après bien des pseudo siècles, Léhand’Râ se stoppe dans le temps…Kellynd’Râ dû s’apprêter dans cette phase du temps, et se préparer à rencontrer le mari d’occasions diverses;

‘Nasigoleïng’e’ est son nom.

Kellynd’Râ s’infiltre dans ses raisons et s’échappe un peu de sa phase pour consulter la source de ses pensées;

-(«Comment faire autrement que de sortir des mouvements pour n’entrer que dans le rigide?»)-

La source de ses pensées répond;

-(«Il n’y a pas de rigide! Il n’y a pas de fluide!

Le mouvement est ressenti comme telle une poussée dans la quelle nous présumons un commencement.

Le continuum n’est qu’un jalon de l’esprit, même si l’esprit a un terme qui n’appartient qu’à chacun.

Hors, ce qui fait que tout se reproduit, est lui-même avec tout autre!

La création n’a pas de constantes ni de constats!

Il ne te reste plus qu’à imaginer de puiser dans la relation d’autrui, les quelques parts qui peuvent te permettre d’assembler, soit une invention, soit une solution!»)-

Kellynd’Râ revient à elle pour chercher, à travers les contacts peut-être possibles que lui projette Nasigoleïng’e.

Effectivement, Dame noire se prend pour un autre sens et commence, par faire onduler son bassin, puis s’en va faire trempette dans les flaques de jus de fraises appartenant à son beau-frère d’occasions diverses.

Celui-ci, fort surpris, demande à l’intruse son permis de séjour ainsi que son nom, prénom, âge et qualités.

Mais le problème est que ceux-ci sont partis faire du sport en haute montagne, et qu’ils sont à quelques interruptions de temps de celui qui est resté là pour les attendre!

Nasigoleïng’e, dur chef, intime de suite Kellynd’Râ avec très peu d’injures, et la somme de signer une déclaration sur l’horreur pour que jamais rien de mauvais ne se fasse entre eux.

Nasigoleïng’e est gros et assez huileux sur sa peau verdâtre, dommage qu’il ait les cheveux hirsutes, les dents acérées sur ses traits de lèvres, les yeux violet cernés de rouge et: le reste des membres à l’écartée, avec les doigts de pieds et de mains écartés!

Enfin, bref! Kellynd’Râ, après 3 semaines et deux heures en dehors du stoppage de leur temps, c’est à dire: immédiatement pour eux, se décide à lui faire une bise sur le front...Du moins ce qui semble en être un, après l’avoir arrosé bien des fois de sirop de flûte pour le décaper…Et surtout pour éviter de vomir sur lui, car ses hauts le cœur risquent de se précipiter très déplaisamment sur sa personne déjà très susceptible.

Nasigoleïng’e marronne de surprise. Il se met à chanter en grandes pompes: puis à souffler par le Bec de ses babouches à coulisses, pour imiter les ricanements d’amour des hippopotames de son âge tendre;

Époque de quiétude ou sa maman lui faisait téter ses trois seins en même temps. Kellynd’Râ, durant ce fait, tapote du pied rageusement. Elle songe un peu plus, malgré l’arrêt du temps, que sa sœur devrait être plus présente dans ses sens.

A cet appel Léhand’Râ intervient par l’intermédiaire de Sopotte, son Éléphant rose tigré de violet, qui, nonchalant: se dandine depuis longtemps sur des Dunes de sable noir.

Il arrive vers elle en humant chaque couche de brume bleuâtre, en bramant longuement quand des trous d’air se font sentir.

Une fois arrivé, ‘Sopotte’: l’éléphant, saisit la dame noire avec sa trompe par la taille, et la hisse sur son cou pour l’emmener au-delà de cet arrêt temporel, vers la loge en rubis de sa sœur.

Nasigoleïng’e la suit en roulant sur lui-même, faute de mieux pour l’accompagner jusqu’à la séparation de l’arrêt temporel dans lequel elle se trouve.

Plusieurs grains de sable éclatent sous les pas pesants de Sopotte, produisant des étincelles indigo surmontées d’aiguillons de flèches jaunes d’or.

Peu à peu le sable noir se dissipe, laissant apparaître des dalles de cristaux orange, jointes par un ciment violet mat.

Ensuite, se découvre un vaste chemin bordé d’une forêt d’arbres à deux feuilles gigantesques et dentelées, parcourues de petits motifs de trames entrelacées et de prairies bigarrées de minuscules fleurs arc-en-ciel.

Plus loin, quelques vallées se prononcent, laissant couler dans de quintuples cascades bien dressées, des ruisseaux d’eaux rouges entre filées de blanc.

Sur ce plan, une odeur de bière blonde et chaude emplit l’atmosphère contenant çà et là, quelques relents de choucroute dégarnie par la fermentation.

Le chemin orange se fait plus vif vers l’horizon.

Du lointain, semble s’écouler un fleuve descendant du ciel sur lui-même.

Sopotte s’arrête, et ne daigne pas vouloir faire une autre avancée.

Kellynd’Râ se déhanche dans un mouvement de va et vient, pour manifester son étonnement, mais le paysage semble également se figer et devient graduellement blanchâtre.

Le froid s’installe, très pépère dans son fauteuil de rhubarbe gelée. Il contemple les sauts tressaillant que produisent les pincements trop frais du seigneur des glaces.

Les paroles du froid cinglent sur les petites oreilles de Kellynd’Râ.

Celle-ci réagit en cassant les conductions magnétiques du froid qui cernent Sopotte. Il se reprend instantanément, et dans un halo de masturbés violacés, l’avancée reprend son cours.

Après un long moment écrasé sur l’espace clair-obscur qui règne entre le jour et la nuit;

Une cité rose sombre, striée de jaune et d’orange apparaît, surmontée par des petites flûtes chapeautées d’étroites loges, assemblées en de fines sculptures, suivant un dédale escarpé de marches et de ruelles.

Seule une population infantile habite là. Les plus vieux sont tous justes adolescents.

Certains d’entre eux sifflent gaiement pour accueillir la venue de Kellynd’Râ et de Sopotte, les autres ignorent simplement ce qui ce passe. Ils sont trop affairés à leurs jeux trop spéciaux.

Les quelques siffleurs éclairent de leurs gestes les arrivants, vers ce qui semble être hors des compléments du temps.

Les deux compères traversent le contraste, avec les petits doigts des pieds et des mains levées, le tout dans un bruit de déchirement de cuir épais.

Ensuite, l’effet contraste se trouve sur le trottoir d’en face, accompagné par la marchande un peu décalée de la cinquième saison, dite Morte, et peu difficile à combler de ‘’n’importe quelle très sympathique’’ impossibilité.

Un gamin, distributeur d’images ‘vertueuses’, s’assassine au boulot pour faire plaisir, peut être, à sa grande copine blonde et Pâle, aux yeux jaune citron, qu’une démarche de brigadière laisse deviner " Autorisante! ".

La copine pousse un peu son copain par la nuque.

Tous deux se butent sur le Jarret droit de Sopotte, qui laisse tomber la longue cendre du cigare que Kellynd’Râ venait de lui allumer,

ce;

Pour le remercier de l’avoir emmenée en dehors de l’interruption de temps, qui commençait tant à l’ennuyer.

Cette fois, un barrissement presque tyrolien sort de la glotte enfumée du Sopotte mis en question.

À ce stimulus, la grande jeune blonde se met à crier, son copain à brailler en contre réaction, et Kellynd’Râ à hurler: pour calmer les vociférations fâcheuses de tout le monde.

Après une vive tirade de dévocifération, les présentations se sont faites. Surtout après avoir soigneusement rangé les bavures de celles ci;

La réunion se déplace pour entrer dans un lieu bien famé, où l’on ne fait qu’attendre l’addition de divers plats et boissons que le serveur fait semblant d’oublier constamment.

Mais, tous les passants qui séjournent là prennent bon air, sans faire mine, avec les divers degrés de plaisanteries proposées par l’ambiance locale.

 

Chapitre 3: La métamorphose

 

Dans l’information qui circule, s’annonce d’une bizarrerie exprimant que, le cours du temps subit une forme d’aliénation dans la quelle il se décomposerait.

Que la matière, mutée par cette même forme, se dégagerait, défaite de ses masses et de ses inexistences dans des mouvements super parallèles évoluant plus vite que son identique inclusion.

Comment, l’évolution du "Même", peut-elle se défaire de cette façon, et s’éloigner d’elle -même avec une réalité plus immédiate, en dehors de toute vitesse?

Evidemment, depuis la découverte des interruptions de temps, les perceptions de tous s’affinent et se dirigent vers ce que l’on appelait des découvertes!

Mais désormais?

Alors que, songer: suffit à faire que tout ce que l’on veut se réalise, ‘’ Exister ‘’, devient un inconvénient, dans où, à travers tout ce qui est déjà!

Mais peut être n’est-ce qu’une des jonctions des apparitions universelles ‘’sensibles ‘’?

Une jeune dépoilue traversant l’endroit, déguisée en papillon rose, s’exclame;

-«C’est bien simple, j’ai trouvé, en soulevant une partie d’un de mes dépotoirs de collection: un meuble à roulettes qui laisse des traces derrière son passage, qui s’entortillent sur elles-mêmes, et laissent des nœuds débordant rapidement sur leurs parcours…

Depuis, je les ramasse dans leur meuble producteur.

Celui-ci, apparemment, les digère très bien.

Parfois seulement, un gros bruit plat et triangulaire tombe sous le meuble, comme pondu là, et ne cesse de vibrer qu’après beaucoup de fréquences.

Sitôt que je l’approche, l’onde de mes pas le fait sonner.

Dés que je le touche pour le ramasser, un son aigu et très distordu s’élève, s’enroule, s’échappe et s’éperonne sur le lointain avec ses crêtes, pour s’infiltrer dans un infiniment petit élément alentour!»-

Sopotte, suggère du regard, la poursuite du son aigu, dans les inclusions infinies des attirances atomiques, jusqu’à ‘’ Moins ‘’, encore…

Sur ce, la grande jeune blonde livide et son copain se présentent avec leurs noms, et disent s’appeler;

-" Nicole et Graham "-

Après une minute de silence, ils font part (en duo) de leur idylle ornée de bouquets de fleurs, accompagnés de lapins roses empilés comme des assiettes dans un stand de tir, et calés avec des liasses de contes relevés.

Il s’ensuit qu’un bâillement général mal odorant empli et gonfle l’endroit, telle une baudruche géante.

Le gardien du lieu se dépêche en manœuvres, pour visser un énorme sifflet sur la seule entrée-sortie de cet endroit, afin d’arriver au dégonflement du lieu: par un long ronflement s’étageant en échos dans les environs.

De cette baudruche extensible, ce que sont les murs laisse passer la lumière à travers des moirages vivement colorés, comme des vitraux le font;

Laissant mijoter les esprits présents, qui, après un longue spirale temporelle éméchée, se condensent avec l’odeur âcre et blonde d’une sorte de bière éternelle.

A travers l’endormissement ambiant, l’Ami Sopotte songe que pour lui;

-(«Il est un drôle de souvenir, que seul lui, peut parvenir à occuper la vie de certains, grâce à l’autorisation spirituelle, que peuvent s’accorder quelques prophètes et leurs panthéons de noms de dieux»)-

Puis, Sopotte se rue dans la salle, il veut sortir dans la rue, et avec ses brusques escouades, fait tomber Kellynd’Râ de sa chaise haute, déjà au sept huitième assoupie.

Le gardien de l’entrée-sortie, soulève le bec du Sifflet géant pour les regarder s’en aller et se cogner contre le mur d’en face...

Burlesquement, ils se laissent tomber en arrière, les bras et les pattes en croix, sur un air de mi-figue mi-raisin que sifflotent des marins passants.

Ceux-là mêmes, n’en revenant pas, s’en vont et s’en viennent avec un chassé-croisé de sept rangs d’Humains embrouillés.

Ne sachant que faire de cette situation devenue indémontable: faute de pièce et de conviction.

Malgré cela, dépassant la Situation, les Marins s’en retournent avec leurs Pinces, Clefs à molettes, à linge, et à badine sous l’accoudoir, pour suivre de le leur unique doigt libre;

Un Œil qui roule à terre, dévalant le passage, croisant les Regards renversés, tournant dans les orbites de Kellynd’Râ et de Sopotte.

Au même moment, les derniers spectateurs soi-disant involontaires, tapent du pied sur un Air d’agacement.

Ils marmonnent par saccades vibrantes des onomatopées si stridentes, que la plus part de leurs dents se fissurent sur les crissements cristallins de leurs frottements;

Comme entre céramiques et Polystyrènes sur des plaques de Verre!

Kellynd’Râ se relève promptement, puis part faire un tour au ralenti, l’œil vif et l’Air pétillant jusqu’aux pointes de ses éblouissantes extrémités.

Quant à Sopotte, piqué par l’un des rayonnements de Kellynd’Râ, grogne un peu, puis se tourne à terre sur son coté gauche, semblant chercher un Oreiller et une Couverture fiscale.

 

chapitre 4: La différence et son reflet

 

Soudain, dans la Vision de Kellynd’Râ, l’Environnement se confond, puis ondule dans un Flou satiné par une Vapeur d’Aluminium, poudreuse et lourde.

Kellynd’Râ trébuche;

Elle distingue à travers cette Brume satinée, les formes de Sopotte, qui, semblables à une Poterie de Faïence, se brisent, puis s’ouvrent comme une coquille vide…

Juste au-dessus d’elle, plane le Spectre de Sopotte, orné de petites billes lumineuses, roulant sur ses Vêtements cousus de mouvements fascinants!

Cependant, Sopotte n’est plus à quatre Pattes, il a toujours sa tête d’Eléphant, mais son Corps, devenu presque Céleste, reste pseudo humain, gracieux et rondelet.

Chacun des Sons qu’il émet suggère une provenance infiniment spatiale, allant vers la fission du Temps.

Et sans parfaire de Phrase, le Mage Éléphant traduit sa Présence dans celle de Kellynd’Râ, sans utiliser l’Apparence;

Juste pour la désillusionner, et la soustraire aux Transformations.

Ensuite, le Mage Eléphant inscrit avec la pointe mentale de son index, un Trait qui se fixe devant l’Image même de tout Espace, sur lequel Kellynd’Râ se pose... Puis passe à travers les distances, sans avoir à recourir au temps où à ce qui le suppose. Le tout: fluant immédiatement entre les Doigts agités de Léhand’Râ, qui, pour s’annoncer auprès de sa Sœur, a ouvert un anti-sens qu’empreinte le Temps pour lui exprimer la chose suivante;

-«Hou’ou’hou!»-

Peu convaincue de réelles Retrouvailles, Kellynd’Râ oscille du regard, montrant d’un Air hautain, une surprise marquée par un manque d’expression Asiatiquement bridé.

Sur ce, Léhand’Râ, quasiment persuadée, jette quelques mots devant elle;

-«Bahidamicalolte que tumaliê connaissions ne pas quocrest’

t’y décevant, mais qui’en plus t’est loaïale byen malade’e’la reconstitution, là c’est esseulement que…»-

A ce tempo précis, le vocabulaire de Léhand’Râ s’accélère jusqu’à devenir très rapidement un son sur aigu imperceptible.

Kellynd’Râ, s’étant rapprochée, sort une grosse chique de son Corsage et l’insère en un mouvement éclair dans la Bouche de sa sœur.

-«Hop!»-

Dit-elle, en la retirant en même temps que son geste...

Puis: elle débite rapidement la dite 'Carotte' en Rondelles, qui, une fois bien mastiquées, les recrache dans un plat qu’elle extrait aussi du même corsage, et propose;

-«Un petit 'bourg quignon' te ferait-il plaisir?»-

Kellynd’Râ, portée sur ses mains, par le véhicule du Substantiel;

-«Je préfère entendre un chant Pygmée en buvant une bonne Bière dans un Cabaret pub»-

Léhand’Râ répond;

-«Aa ah’ la’ là! Toi, et tes vieilles habitudes!

Nous pourrions faire des dérapages sur les Marres de Boues aménagées du Lac Titicaca! Ce serait plus drôle!

Nous pourrions aussi nous inscrire dans un stage de brasseuse de mayonnaise, il paraît que çà fait maigrir!

Non, vraiment, moi, les Pygmées virtuoses dans les Cabarets pub, c'est terminé, fini rétamé cuit!»-

Kellynd’Râ se repositionne débridée à l’endroit, et répond;

-«Te rends-tu compte depuis quel Espace je te cherche?

Il m’a fallu un entre-temps hyper parallèle pour t’entendre et me proposer, je ne sais encore quelle Balade chez les Crêpières des Andes!

Ou bien, de sauver les derniers infirmiers des derniers hôpitaux des dernières Poupées!»-

Un bruit sourd résonne:

-«Tu devrais manger autre chose que de l’Ail!

Sens-tu ton ineffaçable odeur?»-

Kellynd’Râ;

«Je ne puis m’empêcher, ce, depuis mon ancien nouveau compagnon de voyage, d’avoir un éternuement hoquetant, suivis de soubresauts névrotiques» -

Léhand’Râ;

-«Saches que, celui que tu présumes être ton ancien nouveau compagnon se nomme: Ganesh!

Et qu’il ne t’accompagne, pas uniquement pour préserver la contenance utile de ta personne ni pour te somatiser!»-

Kellynd’Râ;

-«Que sais-tu, que sait-il de ma contenance utile?

Bande de prétentieux!

Et depuis mon ensemble modifiable, comment répondre?»-

Un petit point scintille sur le Lobe droit de Kellynd’Râ, puis s’écarte d’elle pour grossir, enfler, et laisser apparaître d’une nacre diaphane, l'une des Mânes perlés de son compagnon, nommé:

-«‘Ganesh’, et son numéro de claquettes préféré!»-

Celui-ci s'est concrétisé, uniquement pour croiser la vision de Kellynd’Râ et lui indiquer;

-«Tu n’existe uniquement que pour entendre et rester, attendre quelle que soit l’utilité de ta contenance, tu n’es pas là uniquement pour traduire où transformer ce que tu ressens.

Ce qui te traverse n’a que ta raison pour t’entendre... Ou pas!»-

Kellynd’Râ;

-«Mais encore?»-

Ganesh;

-«La Transparence, est une sorte de contraste rétro inclus sans valeur ni possible qui se nomme: Ombre d’énergie!

Tout ce qui se transpose en action, n’a de geste que pour refléter une inversion que vous appelez le Temps!

Miroir complémentaire et dissoluble des Mémoires Troubles.

Les conductions de l’existence s’appartiennent;

Celles-ci n’ont de réaction que dans la Sensibilité stéréo formelle des résolutions de l’Instant.

Les circonstances se positionnent au de delà de tes choix.

Ne pas pouvoir tenir ton histoire, est dans le syndrome de tes sens!

Ton histoire est l’un des éléments séparés d’une anamorphose non finie et gigantesque. Son seuil n’à que l’apparence de tes souvenirs, et reste toujours, dans le Maintenant... Vivant dans la Macle de tes pensées, et de tes songes!»-

Kellynd’Râ;

-«De quoi cherches-tu à me prévenir?»-

Ganesh;

-«Tes réflexes ont en mémoire un ensemble prescrit de ce tu ne peux pas ressentir, et de tout ce qui, au long de ta prise de conscience, t’apparaîtra sans te surprendre. Cette confusion là, la plus part des Pensants l’appellent;

Le Destin!

Donc, tu n’as pas à tenir compte des questions que suppose l’évolution de ton histoire, puisque l’Evidence de ta ‘’Macle pensée’’ produira le choix de tout ce qui t’apparaîtra, et ce, jusqu’à cette ensuite que de mêmes pensants appellent;

La Mort!»-

Kellynd’Râ;

-«Je t’accorde que mon destin ne m’a jamais été révélé, même si à t’entendre, il me l’est malgré tout.

A ce stade de tes propos, je préfère t’expliquer raisonnablement, que ton verbiage, me semble aussi hasardeux que l’écrasement d’un Colombin égaré par un passant perdu dans un Désert. De plus, si tu dis vrai, pourquoi me donner autant d’explications?»-

Ganesh;

-«Parce que prévenue, ce qui réagira en toi devra se transformer en surprises, que rien ne puisse venant de toi, calculer.

Saisis-tu la nuance?»-

Kellynd’Râ, légèrement dubitative;

-«Pourquoi, pas?»-

Ganesh, ne poursuit pas plus loin le scepticisme de Kellynd’Râ, car celui-ci doit être préservé.

Dans cette part de doute réside un réflexe, qui modifie l’intuition permanente de Kellynd’Râ.

Léhand’Râ intervient, en claquant des doigts d’une façon entêtante…

Kellynd’Râ;

-«Tu médites pour l’agacement, ou bien, tu nous fais une crise de dactylo phobie?»-

Léhand’Râ;

-«Bon, écoutes;

Je fais seulement des signaux pour que ma Trottinette molle s’amène jusqu’ici, afin de 'Nous' promener dans un vrai décor!»-

Kellynd’Râ;

-«Tiens, cela me rappelle vaguement une histoire de Charentaises de Vair (chaussons: normalement, fait en laine)!»-

Léhand’Râ;

-«Heeu, peut être parles-tu de ce Conte, peint en vert, dans lequel certains Paludiers enregistrent des séquences solaires?»-

Kellynd’Râ;

-«?’Comment çà?»

-Léhand’Râ;

-«Et bien, n’n’n’n’n’tiens, voici la Trottinette molle, je vais te guider, pour aller voir les Paludiers enregistreurs!»-

Du lointain, se rapproche une forme véloce, étirée par la force élastique de son déplacement, étant donnée son effective et visuelle mollesse.

Kellynd’Râ;

-«Non mais, tu crois vraiment que nous n’allons pas finir comme une Avalanche de glaise, si nous posons nos poids et mensurations sur ce flasque bidule à roulettes?»-

Léhand’Râ;

-«Toujours des promesses!»-

Kellynd’Râ;

-«Eh! C’est une question que je te pose!»-

Léhand’Râ;

-«Alors çà, je ne l’aurais pas bricolé vois-tu?»-

Kellynd’Râ; -«Quoi?»-

Léhand’Râ;

-«Toi!

Tu oublies que tu as un violon neurasthénique dans chacune de tes

Oreilles!»-

Kellynd’Râ;

-«Bon, on va le faire ce tour?»-

Sur ce, elles se placent et entament grâce à un judicieux jeu de jambe en balancement, leur course avec la Trottinette molle dans une direction qui semblerait hasardeuse si: elles n’avaient pas en quelques sortes disparues, en sortant par une Brèche de l’instant...

Hors du présent, traversant les matières, un peu à la façon d’une onde passant de l’Air dans l’Eau.

Sauf que là, il s’agit d’un temps passant dans un espace se déplaçant plus vite que lui-même, implosant toute vitesse;

Pour l’inclure, la Digérer, puis en rejeter l’infime notion, au-delà de toute attirance: immédiatement.

Kellynd’Râ reprend;

-«Bah! Déjà?»-

Léhand’Râ;

-«Tu préfèrerais sans doute, et pèses bien ce mot: ‘emprunter’, des chemins plus ordinaires?»-

Kellynd’Râ, sensible au spectacle de l’endroit, prend son air le plus niais, et dit;

-«Mais non, mais non!

Regardes, c’est tout de même épatant toute cette eau salée mise en étages de Clepsydres gigantesques!

Tous ces renvois de plans lumineux faits pour cristalliser le sel et le retirer grâce aux immenses Tiroirs placés sous leurs plans.

Tout ceci, laisse une eau non évaporée et douce!

Ce qui me fascine ici, c’est la configuration disposée en étoiles hélicoïdales, des Paliers étagés des Salines…

Cela laisse plus de place aux cultures environnantes!

Tout est si bellement agencé;

Depuis la transparence des sous-sols, de leurs végétaux salins, jusqu’au stockage du Sel!»-

Léhand’Râ;

-«Ce que j’aime particulièrement, c’est la récupération spectrale de la lumière par les bordures des plaques de sel.

En plus, elles alimentent;

-Les Synthétophores (bornes mobiles et autonomes, instruites pour la signalisation),

-Les Transmutateurs de distances (articulations super temporelles de mouvements, contenues dans des boules de gaz auto comprimés et auto gelés: Permettant des simulations matérielles simultanées ou de téléporter des êtres et des éléments), sans lesquels nous devrions parcourir totalement les dites distances, accompagnées cette fois par le temps ‘Lui-même’!»-

Kellynd’Râ;

-«Regardes, à droite, là-bas!

Il y a une drôle de Fougère polymorphe!»-

Léhand'Râ;

-«Elle se nomme: Caméléofoliace.

Elle a la particularité de se camoufler en changeant de forme et de couleur, de telle façon que son adaptation lui permet d’être confondue avec n’importe quoi ou avec n’importe qui!

Elle peut devenir une Roche ou un étang ou le jumeau de celui qui l’approche!

De plus la plante peut dévorer n’importe quoi, et peut se déplacer rapidement sans être vue bien sûr!

Mais ici elle dérange, car son plat préféré est: Le Sel!»-

La Caméléofoliace sent les vibrations de la voix de Kellynd’Râ.

Sûre de cette présence non hostile pour elle: grâce à son décodage profond des spectres et des attitudes sonores, celle-ci, s’insinue, telle une sculpture mobile et décapitée de vache picarde, sortant fortement les arpéges les plus excentriques de tout son être, pour accompagner les fréquences verbales de Kellynd’Râ. Qui, saisie par cette démonstration, se tait et se fige dans l’interrogation le temps d’un clignement d’œil, puis dit;

-«Je vais emmener cette plante avec moi, elle est trop rigolote!»-

Léhand’Râ;

-«Il est bien possible que sa compagnie, en dehors de son agrément, ne suppose devenir une faille dans ta Liberté ma sœur!

Car, Demoiselle Caméléofoliace, a aussi besoin de beaucoup d’eau pour vivre et muter.

Sans compter, qu’une fois prés de toi, tu ne sauras pas la distinguer de toi, de ton miroir ou de tes vêtements.

Elle peut te faire croire que tu as, tout à coup: trois jambes!

Farceuse et inséparable comme elle sait être!»-

Plus loin, la Caméléofoliace sous sent très bien la vibrante supposition de Léhand’Râ. Elle se contente habilement, depuis son assise, de suivre les allées et venues de Kellynd’Râ, pour laquelle elle gesticule pour appeler un point précis de son attention.

-Et, étonnamment, une voix étrangère résonne dans ses pensées;

(«Excuses moi d’intervenir si intérieurement de la sorte!

Tu me vois de loin, et j’aimerais tellement être un moment dans ton regard, pour me voir, et pour distinguer en même temps que toi tout ce que je perçois si différemment.

Je peux, en échange faire que tu ressentes mes perceptions.

Je ne veux pas t’ennuyer, cependant, je ne veux que te répondre et m’accorder avec toi.

Je ne veux qu’être minusculement posée sur une extrémité de tes sens, le temps que tu voudras.») -

Kellynd’Râ répond par la pensée: voyant la plante prendre la forme physique de Kellynd’Râ, elle-même, se sentant devenir une Plante;

-(«Si c’est là, ta manière de me demander mon avis;

Alors pensons que l’entrée en Matière est dérangeante!

Quelle sorte de Présence pourrais-je admettre constamment, sans me sentir continuellement constatée?») -

La Caméléofoliace;

-(«Il te suffit de refuser ma complice présence, et tout de moi restera à l’instant et à l’endroit même, hors de toi et à tout jamais si c’est ton souhait!») -

Cependant, Léhand’Râ comprend, en observant sa sœur double, que la Plante s’installe peu à peu dans l’attention de celle-ci…

Léhand’Râ;

-«Alors comme çà, tu prétends te méfier de Ganesh, pour finalement t’arranger de cette Caméléofoliace?

Qui te prouve, que Ganesh ne soit pas en partie dans cette plante?»-

Kellynd’Râ;

-«Tu supposes: Un Leurre?»-

Léhand’Râ;

-«Regardes-toi, tu es prête à douter sans aucun recul, de phénomènes que d’aucune manière tu ne saurais comprendre…»-

Kellynd’Râ;

-«Effectivement, je ressens sans comprendre. Je sais très bien concevoir sans imaginer, je peux aussi reconnaître sans deviner, mes pensées peuvent également se passer de mots, et il m’arrive même d’être persuadée avant toute analyse de tout ce qui suscite mon entendement…

Je ne me fais pas seulement confiance, je reconnais humblement que ma nature tout entière traduit plus vite et mieux que mes sens éduqués: ce qui ce passe et m’arrive.

Et la raison pour moi, c’est cela!» -

Léhand’Râ, avec un air moqueur, tapote ses menines l’une contre l’autre de biais, regardant le nombril dégarnis ainsi que le regard de sa sœur, en rétorquant;

-«Et bien, puisque tu le songes ainsi, à présent je te guide vers mon ennemie amie, Hildegarde, veux-tu bien?»-

La Caméléofoliace;

-(«Ta sœur t’emmène! Euh… Nous:

Visiter une camarade aussi incongrue que poilante!")

Kellynd’Râ, avec ses mots intérieurs;

-(" Comment peux-tu le savoir?») -

Mais, Léhand’Râ, perspicace chevronnée et sensible, répond à voix haute avant la Caméléofoliace;

-«Mon amie à déjà fait la connaissance de cette plante, seulement, Hildegarde n’aime principalement que les reflets!»-

Kellynd’Râ;

-«Et alors, cela suppose quoi?»-

Léhand’Râ;

-«Que les reflets transfèrent l’image totale de tout, avec la combinaison spectrale de tout ce qui est présent, grâce à la Transparence universelle. C’est dans cette composition que la mémoire suppose s’insérer, pour produire et relayer la réflexion, phénomène dans lequel la Caméléofoliace ne sait que 'disparaître'!»-

Kellynd’Râ;

-«Oui, c’est cela, disons aussi qu’il est difficile de s’encombrer du possible, du supposé ou, de l’interrogation: puisque la Réalité que nous préférons, se dispense très bien de tout ce que nous ne pouvons qu’apprécier avec nos bribes d’intelligence.

Ne trouves-tu pas prétentieux ce sentiment limité qui nous intime être juge à travers ce que nous comprenons?»-

La Caméléofoliace;

(«Ne serait-il pas bien de partir?») -

Léhand’Râ;

-«Tu peux tout nier, te méprendre ou bien abstraire, c’est là que tu t’opposes, pour ensuite convenir de ce qui te convient, certes!

À quoi bon s’entendre avec ce que l’on reçoit perceptiblement des autres?»-

Kellynd’Râ;

-«Je pense que la Raison est un produit comme un autre, et cesses donc de croire que je m’oppose à toi particulièrement!

Je n’ai simplement pas une écoute inconditionnelle de tes propos.

Je crois que la bêtise éternelle aurait depuis longtemps disparu si nous tous, avions exclus notre approbation de demeurés devant les triturations déplacées des quelques incertains, qui prétendent éclairer ou entreprendre, le sens de nos existences.»-

La polémique, s’étant installée sur son divan de titillations, suggère de sa griffe indicatrice, une solution auprès de la Caméléofoliace à l’attention de Léhand’Râ, à travers Kellynd’Râ…

Léhand’Râ, face à sa sœur, remarque l’expression agitée de son regard, qui, un peu comme celui des Caméléons, montre que chaque Oeil a une orientation différente.

Léhand’Râ;

-«Bien, je t’emmène!»-

De nouveau en balancement sur la trottinette molle, les sœurs;

Dos à dos, s’engagent sur un tracé qui défile plus vite qu’elles: heureusement, dans le bon sens!

Le paysage suit et ne tarde pas, à cause de ses assemblages hétéroclites, à s’amonceler en rosaces de bidules végéto-organico-minéraux variés, mais suintants.

A mi-chemin de rien sur nulle part, elles s’arrêtent net, et Kellynd’Râ bascule en avant…

Après une pirouette intitulée "cacahouète": elle tombe dans les bras (heureusement ouverts) d’un jeune homme, nu, scandalisé par les vêtements de la belle tombante, et l’exprime de la manière suivante;

-«Je suis fort choqué par votre façon de me tomber dessus mademoiselle! Et je vous prie instamment de retirer de ma vue, puisqu’il en est ainsi, vos vêtements ridicules!»-

Léhand’Râ apercevant sa Sœur, s’approche du Goujat potentiel pour régler le différent, en intervenant avant elle.

Elle dégaine de sa poche droite une planche à repasser miniature, puis claque brusquement avec celle-ci, le profil gauche du jeune homme sans crier;

«Gares!» -

Durant ce moment, la Caméléofoliace, surprise par l’aspect abrupt de l’environnement, quitte le Zoomorphisme de Kellynd’Râ pour s’implanter dans la région.

Ensuite, le monsieur claqué rétorque;

-«On se calme, allons… si!

Vous avez juste de la chance, car, pour cette fois seulement, je daigne ne pas bander en votre présence.

Et ne pas non plus aller chercher ma cape et mon épée pour vous embrocher comme une saucisse que j’irais chier au plus vite, après l’avoir bouffée crue, immédiatement!»-

Léhand’Râ, déjà très rapprochée, reprend le monsieur;

-«Dis donc, espèce de cul de berceuse, veux-tu que j’aille te la chercher, moi, ton épée, pour te réduire ton instrument pour bander, ainsi que ta cape, pour te l’envelopper?»-

Kellynd’Râ, toujours dans les bras du monsieur, reprend;

-«Monsieur, pourriez-vous m’indiquer l’endroit où se trouve une dénommée et amie, Hildegarde?» -

Le jeune homme se tourne, laissant tomber Kellynd’Râ dans une flaque de boue rouge brique, puis se dirige vers un point du paysage duquel il agrippe un détail pour entrouvrir cette fois, une brèche dans ce décor: comme on entrouvre une sorte de porte, en indiquant de son index le plus gauche, un chemin d’au-delà très éclairé.

Ce chemin mène dans une rue envahie par une foule noctambule de chevaux de diverses tailles, circulant sans faire de gestes, émergeant des surfaces ou survolant le sol, dans le flux des piétons humains, comme le font les rivières et leurs affluents.

Kellynd’Râ se relève. La boue glisse sur elle comme de l’eau sur de la cire, et, accompagnée de sa Sœur, elles s’engagent, se fondent dans la foule, laissant se refermer derrière elles une porte qu’elles ne retrouveront jamais.

 

chapitre 5; La Transition

 

 

Après un long mouvement, de scène d’arches, de ruelles et de ponts perchés sur des courants d’airs colorés, des formes fractales translucides se faufilent.

Kellynd’Râ;

-«J’imagine que ta copine loge également dans un labyrinthe digne de cette balade?»-

Léhand’Râ;

-«Elle s’est incluse au timbre du véhicule de l’instant, sans aucune définition. Il suffit de penser à elle, et petit à petit son personnage apparaît jusqu’à sa substance.» -

Et ceci amenant celle là, Hildegarde, se prononce;

-«Enfin ensembles!»-

Kellynd’Râ;

-«C’est à dire?»-

Hildegarde;

-«Je ressens seule notre état d’âme!»-

Kellynd’Râ, sort de sa poche un énorme pistolet de ses plis vestimentaires en peaux de blaireau albinos.

Elle appuie sur la gâchette, pour asperger Hildegarde afin de la saluer.

Hildegarde, très affublée, claque de ses doigts l’auto-chauffant de ses vêtements.

Une vapeur légère s’élève en continu, au-dessus de Hildegarde.

Léhand’Râ;

-«Inutile de vous présenter!»-

Hildegarde, elle, sort d’une petite toile émeris une glue mauve, qu’elle appose de son ongle sur ses amygdales. Puis, elle gratte de son pouce le même ongle, allumant de sa gorge une flamme jaune orangée à l’encontre de Kellynd’Râ:

Qui s’interloque, éberluée et fumante, avec son noir à cils et son rouge à lèvres craquelé, ainsi que tous ses poils, relativement hirsutes, crépus et encore plus rousse que d'avantage.

Léhand’Râ;

-«SI vous continuez comme çà toutes les deux, je vous éclate comme des baudruches de gélatines!»-

Depuis un moment, un Kâbouak (sorte d’animal, entre Rat et Lézard), l’air goguenard, regarde de ses yeux (vert jaune) la scène, en croisant ses pattes dans la boucle de sa queue.

Le Kâbouak;

-«Kquessïce’e, brwouac’qufouttessyk?»

(Avec un accompagnement musical d’aspirateur synthétisé.) -

Hildegarde, remontant ses bretelles, souligne;

-«Je connais une petite triperie golf ambulance non loin d’ici…

Cela vous dit?»-

Kellynd’Râ, à l’adresse du Kâbouak;

-«Tu viens?» -

Le Kâbouak frétille de la queue, se lève et la suit. Kellynd’Râ, suivant sa sœur et sa copine.

Durant le déroulement de la balade, le champ de vision droit du paysage fond comme un sorbet de truffes noires, mis en lente cuisson.

Kellynd’Râ s’enduit ses poils de reconstituant pour écaille, pendant que Hildegarde grelotte comme un traîneau de Père Noël.


Дата добавления: 2015-11-04; просмотров: 43 | Нарушение авторских прав




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