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Envisager un redoublement



Envisager un redoublement

Ses mauvaises notes sont-elles liées à un problème passager ou à de réelles lacunes?

Quand un enfant a pris un léger retard au cours de l’année scolaire, inutile de s’affoler. Un peu de motivation et de volonté – accompagnées, s’il le faut, de quelques cours particuliers - peuvent l’aider à retrouver un niveau correct avant la fin de l’année.

Mais lorsque les notions de bases n’ont pas été intégrées, le redoublement est à envisager. Forcer son passage dans la classe supérieure sans ces acquis risque, en effet, de peser sur la suite de sa scolarité. Lui faire rattraper son retard pendant l’été? Pas si simple… Car comme l’affirme Richard Redondo, psychologue scolaire, "les cahiers de vacances ne suffisent pas à combler de profondes lacunes."

D’où proviennent ces difficultés?

Les mauvais résultats de votre enfant ont peut-être une origine que vous n’avez pas encore soupçonnée. Souffrirait-il d’un problème du type dyslexie, surdité, etc.? Est-il suffisamment mâture? A-t-il eu une petite baisse de moral au cours de l’année? Dans ce cas, n’hésitez pas à consulter le spécialiste (orthophoniste, psychologue…) qui l’aidera à progresser et vous conseillera sur son orientation.

Le redoublement est-il l’ultime solution?

Toutes les possibilités (changement d’école, cours de soutien…) doivent être envisagées avec l’institutrice avant d’opter pour un redoublement. L’enfant, bien entendu, doit être impliqué dans ces discussions. L’essentiel est qu’il comprenne le bien-fondé de la décision, quelle qu’elle soit, pour l’accepter le mieux possible.

Peut-on contester un redoublement?

Au primaire, le dernier mot est laissé aux parents. Si l’équipe pédagogique reste campée sur sa position de maintenir l’élève dans le cycle, la famille peut alors faire appel à l’inspection académique, qui tranchera. Des cas, très rares.

Dans le secondaire, le choix final revient à la famille en 5e, au collège, puis en 1ère, au lycée. Les autres années, la décision est prise par le chef d’établissement sur avis du conseil de classe. Bien entendu, en cas de désaccord, les parents peuvent faire appel. Le dossier de l’élève est alors examiné par une commission qui décidera de maintenir, ou non, le redoublement.

Mon enfant redouble

Le rassurer

"Avant toute chose, il est important d’expliquer à l’enfant qui redouble, que sa scolarité n’est pas fichue! A l’école, on apprend à réussir mais aussi à se tromper. Ce n’est pas bien, mais c’est toléré. A l’inverse, il ne faut pas banaliser le redoublement. Certains parents estiment que les mauvaises notes de leur progéniture ne sont pas si graves puisque, de toute façon, le système scolaire lui permet de refaire une année. A tort! Cela signifie alors que l’échec lui est autorisé."

Ne pas "l’abandonner"

"L’enfant doit se sentir soutenu par ses parents et l’enseignant tout au long de l’année redoublée. Attention toutefois à ne pas l’étouffer. Il faut réussir à surveiller sa scolarité de près tout en lui laissant l’impression d’être autonome. S’il éprouve encore des difficultés, mieux attendre au moins le deuxième trimestre avant de lui faire prendre des cours du soir! Histoire de ne pas lui mettre trop rapidement la pression…"

Lui redonner confiance

"Un enfant peut se sentir humilié quand il apprend son redoublement. Mais dès lors qu’il intègre sa nouvelle classe, il reprend confiance en lui. C’est lui le plus «vieux» et le plus expérimenté! L’enseignant ne doit pas insister sur ses faiblesses mais, au contraire, le mettre en avant par rapport aux autres élèves, en l’envoyant souvent au tableau, par exemple."



Quant à vous, parents, vous aussi pouvez l’aider. Si vous sentez que votre bambin porte un intérêt particulier à une activité (théâtre, piano, tennis…) et qu’en plus il est doué, n’hésitez pas à l’inscrire dans un club. Etre fort dans un domaine, même si ce n’est pas en maths ou en français, c’est valorisant!

Avant un redoublement, un rendez-vous avec le psychologue scolaire peut être proposé à l’enfant. C’est une démarche fréquente, mais non obligatoire. Au cours de cet entretien, le spécialiste va tenter de cerner la manière dont le jeune écolier apprend et raisonne, à travers une série de tests. Cette consultation va surtout permettre à l’élève de s’ouvrir et se confier sur ses copains, sa famille… Une fois la confiance établie avec le psy, tous deux établissent un "projet" de réussite pour l’année à venir.

 

 

http://www.infobebes.com/Enfant/A-l-ecole/Ecole-elementaire/Difficultes-scolaires/Redoubler-une-classe

 

 

Un mauvais bulletin, que faire?

 

Votre enfant a rapporté un mauvais bulletin à la maison. Vous vous demandez à juste titre si c’est grave. Pas de panique! Prenez le temps d’examiner son bulletin et d’observer votre enfant, avant d’agir. Valérie Giaccone-Marcesche, pédopsychiatre, nous conseille à ce sujet.

 

 

Une lecture attentive

Ses notes ont baissé, vous voudriez comprendre si cette baisse est accidentelle ou si elle marque le début de difficultés scolaires réelles.

Regardez attentivement son bulletin: notez-vous une baisse des résultats partielle ou globale? A-t-il des difficultés d'apprentissage dans certaines matières ou dans toutes? Constatez-vous une chute importante des résultats ou des fluctuations acceptables?

Ces premières observations vont vous permettre de savoir s'il faut tirer la sonnette d'alarme. En cas de mauvais bulletin “habituel”, signe de difficultés installées, il est nécessaire de faire un point avec l'enfant chez un spécialiste (orthophoniste, psychologue…).

Des événements particuliers?

Interrogez-vous sur le contexte dans lequel arrive ce “mauvais” bulletin: y a-t-il eu dans la famille, un déménagement, une naissance, un divorce, un décès…? Avez-vous par ailleurs observé des modifications de l' état physique de votre enfant: une forte croissance, une récente infection, qui le rendraient moins disponible aux apprentissages?

Il ne faut pas oublier que l'enfant est un être en plein développement. Apprentissages, croissance, sociabilité, il mène tout de front! Certaines modifications du “contexte” dans lequel grandit l'enfant peuvent expliquer des difficultés passagères dans les apprentissages.

Déceler un “mal-être”

Observez la façon dont votre enfant apporte son bulletin. Certains arrivent en pleurs, mais confiants, pour partager cette mauvaise nouvelle. D'autres vont préférer dissimuler le bulletin ou attendre le dernier moment pour le montrer: ils craignent le regard de l'adulte et sont anxieux, déjà, de leurs “ performances ”.

Pour éviter de passer à côté d'un mal être profond installé chez l'enfant, essayez de repérer si ce mauvais bulletin est associé à d'autres signes: une tristesse, un repli, de l' agressivité? Voyez à l'école si l'enfant manifeste une agitation, un manque d'attention, des difficultés relationnelles? Si c'est le cas, n'hésitez pas à vous faire aider.

 

http://www.vosquestionsdeparents.fr/dossier/63/un-mauvais-bulletin-que-faire

 

L'absentéisme scolaire, un défi majeur

Les lettres se détachent sur fond noir: «École des parents, Maison des enfants». À Nice, tout près de la Promenade des Anglais, un établissement scolaire singulier vient de voir le jour. Le 17 mai, le ministre de l'Éducation, Luc Chatel, viendra visiter ce laboratoire pour en saisir l'esprit. Ici, pourtant, pas de tableau noir, pas de tohu-bohu ni de graffitis rebelles sur les murs. L'atmosphère est plutôt feutrée. Tailleur sage ou tempes parfois grisonnantes, l'air appliqué, les écoliers ont largement atteint l'âge de raison.

En partenariat avec l'inspection académique, l'initiative a été lancée par Éric Ciotti, député UMP, président du conseil général des Alpes-Maritimes. Depuis l'automne 2009, il a engagé une croisade contre l'absentéisme scolaire. Dans un premier temps, il tend la main aux parents désemparés, fait comme il dit «du sur-mesure pour répondre à chaque cas». Dans un deuxième temps, les familles doivent en revanche accomplir de sérieux efforts pour restaurer leur autorité auprès de leurs enfants. Pour cela, elles signent un contrat dit «de responsabilité parentale» (CRP) de 6 mois qui, noir sur blanc, les engage à être accompagnées par des travailleurs sociaux et à suivre des cours dispensés à l'école des parents. Au programme: l'importance de l'assiduité scolaire, l'organisation du travail à la maison, les liens entre la famille et l'Éducation nationale.

«Quand ils arrivent à l'école, les parents ne se sentent pas stigmatisés, ils rompent avant tout leur isolement et reprennent confiance», analyse Mireille Alati, psychologue de l'école. Même pragmatisme chez Michèle Raibaldi, conseillère technique de l'inspection d'académie, «avant j'étais assistante sociale, j'allais parfois moi-même dans les familles chercher les enfants pour les conduire à l'école, confie-t-elle. Si, grâce à de nouveaux outils, on parvient aujourd'hui à récupérer certains de ces adolescents, alors l'expérience est utile.»

Toutes les classes sociales

À l'issue de cette prise en charge, si l'enfant ne revient toujours pas au collège, les parents sont sanctionnés: leurs allocations familiales sont suspendues. À ce jour, dans le département, 65 contrats de responsabilité parentale ont été signés et 80% des enfants ont retrouvé le chemin de l'école. Un dossier de suspension des allocations est en cours. Une demi-douzaine d'autres pourrait suivre. Fort de cette expérience, Éric Ciotti a déposé à l'Assemblée une proposition de loi pour généraliser le système. Elle sera étudiée le 16 juin. «Nous avons tous des droits et des devoirs; le problème, c'est que dans notre société, insiste Ciotti, les droits sont devenus plus importants que les devoirs. L'absentéisme scolaire est un fléau. Il touche en moyenne 7% des élèves. Nous avons mission de l'enrayer. Car un jeune qui erre dans la rue est un mineur en danger. Ce peut être aussi, pour lui, le premier pas vers la délinquance.»

Sandrine fait partie des premiers élèves parents. Assistante dans une école maternelle de Nice, elle élève seule Ludovic, un adolescent de 16 ans qui a été déscolarisé pendant plus d'un an. Le parler franc, elle raconte sans fard, la détresse, les coups de fil quotidiens du collège pour savoir pourquoi son fils n'était pas en classe. «Je cachais le portable dans un tiroir, je ne voulais pas l'entendre, je ne savais plus comment me justifier. J'étais dépassée. Ludovic s'automutilait pour ne pas aller à l'école. Un jour, c'est l'hôpital qui m'a appelée: mon fils avait eu un accident de scooter alors qu'il devait être en cours.» Pendant six mois, elle sombre dans une dépression, frappe à toutes les portes, accepte de signer un contrat de responsabilité parentale (CRP) et revient à l'école.

«En venant ici, je ne me suis pas sentie mauvaise mère. Personne ne m'a jamais renvoyé cette image. Au contraire, j'ai eu le sentiment qu'on valorisait ce que j'essayais de faire. Au début, pour renouer le contact, j'ai appris à parler à mon fils via MSN, alors que nous étions dans le même appartement! Tout est encore fragile, mais il ne traîne plus dans la rue. Il est en apprentissage. J'ai rencontré à l'école des parents des gens de toutes classes sociales, confrontés au même problème que moi: que faire d'un enfant qui ne veut plus aller à l'école.» Et si, en cas d'échec, on lui avait alors enlevé les allocations familiales? «Au point où j'en étais, ce n'était pas mon problème. Ma seule obsession, c'était de sauver mon fils qui partait à la dérive.»

Concertiste, professeur de musique de chambre au conservatoire (il a tourné l'été dernier un film avec Roberto Alagna), Jean, lui, a longtemps été fier des résultats de sa fille, Olivia, 14 ans et demi. Elle caracolait en tête de classe, accumulait félicitations et tableaux d'honneur. Quitte à être parfois moquée par certains de ses camarades. Et puis, elle a commencé à se faire des scarifications et à aller à l'infirmerie plutôt que de se rendre en cours, «à jouer les rebelles, comme dit son père, à essayer de se faire aimer de ses camarades en fréquentant plutôt les mauvais élèves que les meilleurs». Elle ne venait plus voir son père, qui en avait la garde un week-end sur deux. Alerté par les services sociaux, Jean a lui aussi signé un CRP et s'est rendu à l'école des parents. «J'ai écouté et j'ai été écouté. Je ne suis pas naïf pour autant. Tout ne va pas s'arranger d'un coup de baguette magique mais avec Olivia, doucement, les choses semblent se remettre en place», dit-il.

 

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/05/09/01016-20100509ARTFIG00228-l-absenteisme-scolaire-un-defi-majeur.php

 


Дата добавления: 2015-11-04; просмотров: 20 | Нарушение авторских прав




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