Студопедия
Случайная страница | ТОМ-1 | ТОМ-2 | ТОМ-3
АрхитектураБиологияГеографияДругоеИностранные языки
ИнформатикаИсторияКультураЛитератураМатематика
МедицинаМеханикаОбразованиеОхрана трудаПедагогика
ПолитикаПравоПрограммированиеПсихологияРелигия
СоциологияСпортСтроительствоФизикаФилософия
ФинансыХимияЭкологияЭкономикаЭлектроника

A. L’existence de différentes typologies de systèmes partisans prenant en compte des facteurs extra-institutionnels

Читайте также:
  1. D’après les différentes sources.
  2. Les règles électorales expliquent-elles à elles seules la structure des systèmes partisans occidentaux ?
  3. The Partisans

 

 

Les auteurs que nous allons étudier maintenant pour avoir un petit panorama sur la question sont La Polombora et Weiner 1966, Blondel, Jupp 1968 et Sartori 1967 qui prennent en considération toutes les régions du monde en proposant leurs typologies. Ces auteurs en fonction de complexité immenses des données à étudier sont en quelque sorte obligés de sortir de la seule approche institutionnelle.

 

La Polombora et Weiner utilisent la grande distinction proposée par Almond et Coloman en 1960, celui des systèmes compétitif/non compétitif. Pour eux le nombre des partis n’est pas une des variables dépendantes clés, mais la caractère hégémonique ou rotatif du contrôle du gouvernement par les partis et le caractère idéologique ou pragmatique de leurs programmes. Blondel ajoute l’importance relative des partis, leur fondement idéologique, la sociologie de leur électorat et les caractéristiques de leur organisation et de leur direction. Jupp s’intéresse d’avantage à la sociologie des partis en employant un critère stylistique qui est: d’un coté, les systèmes des partis dans lesquels la discipline dans le parti est lâché, l’autorité reposant dans les mains des notables et ou les programmes sont moins important que les enjeux immédiat; d’un autre coté, discipline rigide, l’autorité appartient à la personne recrutée par le parti et l’idéologie fond l’influence du parti sur toutes les sphères de l’activité humaine.

 

Selon la typologie la plus utilisée à nous jours proposée par Sartori le système partisan se décrit par la capacité à influencer le jeu parlementaire et polarisation idéologique mais pas que. Il utilise quand même le facteur de nombre de partis en proposant ses règles de comptage car selon lui on en mesure la fragmentation du pouvoir politique national et où la vue des «flux d’interactions» (Sjöblom) saute aux yeux.

 

Exemple: en 2010 en Belgique, il y a douze partis au Parlement. En Allemagne il y en a 5. Et en France, 4. Alors qu’en USA il y en a 2.

On voit bien que dans le premier cas (BEL), les relations entre les partis sont beaucoup plus complexe.

 

Dans son comptage, Sartori écarte les partis qui n’ont ni potentiel de coalition, ni potentiel de chantage («relevant party»). Ainsi on voit que la sociologie est très importante dans son analyse.

Il donne une typologie intéressante du multipartisme:

 

· multipartisme «modéré» (moderate multipartism)= fragmentation partisane moyenne, polarisation idéologique moyenne, compétition politique quasi centripète

 

Exemple: Corée du Sud de 2012 où on note la présence de seulement 4 partis, assez centristes. Par exemple, le parti le plus extrême est «parti saenuri» de centre gauche, qui s’oppose généralement au «parti démocrate» Minjudang de centre-droite

 

· multipartisme «polarisé» (polarized multipartism): forte fragmentation partisane, forte polarisation idéologique, compétition politique centrifuge et partis extrémistes

 

Exemple: Belgique en 2010 où il existe 12 partis différents représentés à l’Assemblée avec la présence des partis séparatistes (Vlaams Belang).

 

 

· multipartisme «segmenté» (segmented multipartism): forte fragmentation partisane, deux sous-cultures au sein de la société.

 

Exemple: élection législative grecque en 2012 avec 7 partis représentés au Parlement et où l’extrême droite (Aube Dorée) est relativement bien représentée avec 21 siège et ou l’extrême gauche (parti communiste) communiste en a 26.

 

Le reste des systèmes sont à parti unique, à parti hégémonique, à parti prédominant et bipartie.

 

Ces typologies, biens qu’elles illustrent l’abandon du scrutin comme le critère principale explicatif du système partisan sont faites dans le cadre d’analyse du parti politique et non du système partisan lui même et par conséquence ne proposent pas de facteurs explicatifs adéquates.

 

 


Дата добавления: 2015-11-16; просмотров: 57 | Нарушение авторских прав


<== предыдущая страница | следующая страница ==>
B. Les nuances de l’influence du type scrutin sur le système partisan| B. Les critères d’analyse proposés par P. Martin

mybiblioteka.su - 2015-2024 год. (0.006 сек.)